Depuis quelques mois, je suis abonné au journal Ouest-France (qui je le rappelle est de loin le quotidien le plus vendu en France) et donc tous les matins vers les 6 heures, le courageux porteur le glisse dans la boite à lettres. Souvent, je suis réveillé à cette heure-là et j'entends le quotidien qui tombe dans la boite. Mais étant abonné à la version papier, j'avais le droit à la version numérique pour 1 euro supplémentaire et j'ai donc pris cette option. Il faut savoir que la version numérique est identique à la version papier sauf qu'elle se lit sur tablette (ou pc mais moi c'est plutôt tablette). Et donc, vers les 6:30, quand je suis encore plus réveillé qu'à 6:00, je me saisis de la tablette qui est au pied du lit, je consulte vite fait mes mails (je n'en reçois quasiment pas) et ensuite, bêtement peut-être je télécharge et lis le Ouest-France bien au chaud sous la couette pendant que Patrick Cohen commence sa matinale sur Inter. L'avantage de la version numérique est qu'on peut choisir une autre édition que celle pour laquelle on est abonné. Par exemple, je suis abonné à celle d'Auray mais il en existe une trentaine d'autres. Parfois je télécharge celle de Lorient pour savoir ce qui se passe dans la ville aux cinq ports et parce que Languidic, la ville où j'ai grandi en fait partie. Cependant, la plupart du temps, je télécharge l'édition d'Auray.
Mais je m'égare, je n'aurais pas dû vous parler de tout ça, beaucoup de lecteurs on sans doute déjà fuit. Ce que je voulais dire, c'est que téléchargeant le Ouest-France dans mon plumard, j'ai à peu près une heure pour le lire, j'ai le temps de repérer les articles intéressants et de faire le tour de la question. Le problème après est que lorsque je vais chercher la version papier dans la boite à lettres (comme ces petits vieux qui se lèvent tôt et donc la première mission est de sortir en robe de chambre chercher leur quotidien régional), la plupart du temps, je connais un peu près l'essentiel du contenu. Alors en buvant mon vin rouge et en dévorant mon pain de seigle lors du petit-déjeuner, je l'étale sur la table histoire de...encore que ça me permet de partager certaines informations avec ma femme et mes deux filles mais personnellement, la version papier ne me sert personnellement à rien. Pour plaisanter,bien que la blague soit éculée, je vous dirais bien qu'il nous sert aussi à allumer le feu mais trop le disent en se croyant malin et donc je vais éviter. Par contre, je confirme que c'est allumant le barbecue qu'on tombe sur des articles très intéressants et qui nous avait échappés.
Vous me direz 'tu n'as qu'à t'abonner qu'à la version numérique' mais le souci est que la version numérique seule coûte plus cher que la version papier+numérique.
Conclusion : avec le tout numérique, on ne sait plus sur quel pied danser. J'ai vraiment envie de garder la version papier un peu comme pour perpétuer une tradition familiale mais concrètement, elle ne me sert plus à grand chose.
Loïc LT
Je vous parlais il y a peu du syndrome James Ellroy et bien je crois que j'en suis guéri. Il m'a fallu faire preuve de beaucoup de courage et je tiens aussi à remercier mes proches qui m'ont soutenu dans ce défi insensé : lire un roman de cet auteur américain réputé pour son écriture hermétique et son système narratif déstructuré. Pourtant, j'avais déjà lu un de ses méfaits, ( 










En matière de lecture, je n'aime pas rester sur une défaite et d'avoir interrompu la lecture du tramway il y a quelques années, en fut une. Je m'étais juré d'y revenir et j'ai profité du propos d'une quincaillière me laissant entendre que je ne lisais jamais de roman de la mouvance nouveau roman (dont aujourd'hui les auteurs publiés aux éditions de minuit poursuivent un peu le projet), pour y revenir. Je viens de le terminer ce soir un oeil sur ma liseuse et l'autre sur la deuxième saison de Broadchurch (série anglaise potable, en tout cas moins pire que d'autres). Admirez la prouesse : lire du Claude Simon, l'un des auteurs les plus difficiles qui soit tout en faisant autre chose ! Autant faire cuire des œufs et préparer une vinaigrette en même temps. Et mieux encore, je n'ai pas perdu le fil de l'histoire 