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nicolas sarkozy

  • tentative d'explication d'un extrait du discours de Sarkozy

    Le 14 octobre 2015, le président d'un grand parti républicain de France a sorti une phrase bizarre en plein meeting. Depuis, sur le net, chacun y va de son explication de texte et c'est très bien que la littérature revienne en politique. Parce que jusque là, avec Hollande qui mâche ses mots et Fleur Pellerin, ministre de la culture qui ne sait pas qui est Modiano, on n'était pas aidé. 

    Donc, voici la phrase sibylline : 

    "Je voulais leur dire qu'on a reçu le coup de pied au derrière, mais que c'est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur."

    Pour moi les choses sont pourtant assez claires. Sarkozy est réuni pour une conférence (ayant pour but de trouver comment truquer les comptes de la campagne présidentielle à venir) avec des amis de son parti dans une grande limousine blanche dans laquelle il y a en lieu et place de sièges auto habituels, un salon avec des fauteuils confortables et une table sur laquelle sont posés des verres et une bouteille d'un vin frelaté . Sarkozy est de mauvais poil parce que le vin est mauvais et parce que contrairement à d'habitude, il n'a pas choisi le chauffeur de la limousine (qui les conduit à Saint-Ernestine de Louvoy). Et puis, en plus, ils ne sont pas d'accord sur le principe et l'ampleur de la magouille à venir. 

    Quelques jours plus tard, Sarkozy en reparle à son ami Mélenchon :

    - Tu sais que j'ai reçu un coup de pied au derrière ?

    - Ah bon, pourquoi ?

    - Juste parce que je voulais renverser la table

    - Quelle table ?

    - La table qui était dans la voiture

    - Ah et comment t'as pu recevoir un coup de pied au cul si t'étais dans la voiture ?

    - C'était après que le chauffeur nous a foutu dehors !

    - Je trouve ça un peu normal, on respecte le matériel

    - oui sauf que le chauffeur en question, je m'étais abstenu de le choisir, contrairement à d'habitude.

    - Ah ok. C'est vrai que t'avais aucun ordre à recevoir de lui alors. 

    Donc ce n'est pas la peine de chercher un ballon de foot dans une mêlée de rugby. Sarkozy n'est pas le genre à faire dans la métaphore alors ce passage est à prendre au pied de la lettre de motivation. Il a vécu un incident peu commun, il faut l'admettre et je crois qu'il a ressenti le besoin d'évacuer tout ça et d'en faire part aux participants du meeting de Limoges. Vous me direz que cela ne fait pas avancer le débat politique mais les politiciens sont avant tout des êtres humains chez qui l'émotion peut parfois l'emporter sur l'ambition politique.

    A venir : enquête sur les raisons pour lesquelles Sarkozy s'est abstenu de choisir le chauffeur. 

    Loïc LT

  • le ni-ni qui ne passe pas

    Politiquement, je suis un peu une girouette et je l'assume...d'autant qu'il en faut, sinon le résultat des élections serait toujours le même. Girouette fait un peu péjoratif, c'est vrai, disons que je balance entre la droite républicaine (mais humaniste et socialement progressiste) et la gauche représentée par des gens comme Valls, Macron, Hollande accessoirement et Rocard en son temps. En fait, j'essaie de voir quel parti est le mieux à même de réduire le déficit public, mère de toutes les politiques car il est impensable de transmettre une telle dette aux générations futures. 

    J'assume tout à fait ça, je ne vote pas pour les extrêmes et j'ai voté Sarkozy en 2007 et plusieurs fois à gauche depuis. 

    Mais en ce moment, le ni-ni imposé par Sarkozy dans les cas de seconds tours sans représentants de l'ump m'insupporte au plus haut point. Bon, vous me direz qu'importe puisque globalement une majorité des électeurs de l'ump se reporte sur le candidat socialiste plutôt que sur le candidat frontiste. Mais il n'en reste pas moins que la position de Sarkozy et de quelques autres de l'ump m'horrifie (tout en sachant que de nombreux cadres ne le suivent pas sur ce point à l'ump mais Sarkozy est le président et sa position est la position officielle du parti). 

    Comment peut-on mettre le parti socialiste et le front national sur un pied d'égalité ? Car si le gouvernement actuel a fait des erreurs (mais pas moins que les autres), il n'en reste pas moins que le parti socialiste est un parti républicain respectable et qu'il est à l'opposé des idées du front national. Lapalissade ce que j'écris. Le front républicain n'est pas mort car le front républicain doit être gravé dans le marbre, il doit être aussi fort que l'infaillibilité pontificale (euh....). Et alors quand j'entends les arguments de ceux qui affirment que le front républicain est mort, je suis encore pris de coliques, comme à chaque fois que les politiques font de longues phrases creuses pour se justifier d'une position dont ils ne doivent pas être fiers au fond d'eux-même mais qu'ils ne défendent que pour des raisons de politique politicienne. 

    Donc, tant que le ni-ni restera la position officielle de l'ump, je ne voterai plus pour ce parti, même si au niveau local le candidat ump prône le front républicain. 

    Mais de tout cela, Timimi s'en fout. 

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    Loïc LT

    ps : dans une note récente sur son célèbre blog partageons mon avis, Nicolas a écrit cette phrase et je ne dirais pas qu'elle m'a empêché de dormir mais disons qu'elle serait pas loin de me donner des coliques, celle-là aussi. Ça commence à bien faire ; il va peut-être falloir que j'aille consulter. Voici donc la phrase dont je ne parviens pas à savoir si elle affirme une chose ou son contraire :

     Il n’empêche que nier une évidence n’en fait pas pour autant un mensonge.

     

  • plaidoyer pro-Sarkozy.

    Vous voulez savoir ce que je pense du résultat de cette présidentielle ? et bien, je vais vous le dire. Je suis un peu déçu évidemment mais pas catastrophé. On avait vu venir, les sondages ne s’étaient pas trompés, l’alternance s’imposait après dix ans de gouvernement et dix sept ans de présidence de droite. Hollande me semble être un type raisonnable et il se rangera sans problème derrière Angela Merkel et le marché. C’est une question de quelques mois. La France va devoir supporter d’autres plans de rigueur, et peut-être même qu’ils passeront mieux s’ils sont décidés par un pouvoir socialiste (ça passe toujours mieux dans ce sens là...genre on ne parle pas beaucoup des jets privés utilisés par Hollande pour monter à Paris le soir de l’élection...le ps se défend en affirmant que c’est le parti qui a payé...ok mais je ne pense pas que ce soit l’état qui a payé la soirée au Fouquet’s -et puis les coûts ne sont pas comparables-...mais bon, personne ne parlera pas de tout ça, les gentils ont gagné, les méchants ont perdu et puis c’est tout).
    Ensuite, Hollande veut relancer la croissance en Europe...et d’une, qu’il commence déjà par essayer de la relancer en France et deux, moi je ne veux pas de croissance. La croissance, ça oblige à bosser plus,  ça pollue, ça fait augmenter le prix du pétrole et ça ne profite qu’aux riches. Et comment Europe-Ecologie, partenaire du parti socialiste peut accepter de travailler avec un président qui prône plus de croissance ?
    Mais bon, toutes les belles idées de gauche vont s’envoler en fumée dès qu’elles seront confrontées à la réalité. C’est pour ça que je ne suis pas inquiet. Le quinquenat Jospin n’était pas si mal (35 heures, privatisations)...pareillement pour les années Mitrand post-1983.
    Quant à l’autre là, le nain, le nabot, Pétain, vous voyez de qui je parle et bien mon avis est que l’histoire travaille pour lui...je ne comprendrais jamais comment on a pu tant gloser sur la marque d’une paire de lunettes...(au fait, il y a quelques années j’avais les mêmes). Je ne comprendrais jamais comment on a mis la censure à toute les sauces alors que jamais un président s’en ait tant pris dans la gueule..Sarkozy a fait des erreurs ( et puis je ne partage pas toutes ses idées sur l’immigration et mariage homo par exemple) mais en fait, elles répugnent moins que cet acharnement sur son physique et ses intentions dont il a été la victime pendant 5 ans...(et après ça, il arrive à faire 48% au second tour, chapeau).
    Mais bon, heureusement Angela est là. Elle tient l’Europe à bout de bras. C’est quelqu’un comme elle qu’on aurait besoin en France...mais faut pas rêver car contrairement à ce que dit Sarkozy, les français sont rarement lucides.

    llt, 10:30

  • conversation avec Gambetti (sur le problème de la dette)

    Un moment, j’ai demandé à Gambetti de m’écouter sans m’interrompre.
    Je n’appelle pas plan d’austérité les quelques mesurettes qui viennent d’être annoncées par François Fillon. Cela manque vraiment d’ambition. C’est à se demander si Sarkozy et les siens n’ont pas décidé de ruiner la France avant de décaniller en mai 2012. Franchement, je ne comprends pas. D’autant que l’occasion était unique : le gouvernement est impopulaire, le président encore plus. Tout se beau monde devine que dans quelques mois, une majorité de français optera pour l’alternance. Nicolas Sarkozy, qui n’a plus rien à perdre avait donc l’occasion de redorer son blason (pas auprès des français, c’est peine perdue mais auprès de l’histoire, ce qui compte le plus n’est-ce pas) en mettant en oeuvre une politique de rigueur digne de ce nom.
    Je ne vais pas épiloguer sur les quelques mesures anecdotiques..songe qu’elles ne vont dégager pour 2011 qu’un milliard d’euros. Preuve de l’anecdote de la chose : Bercy vient de revoir à la hausse le montant du déficit pour 2011, soi 3.4 milliards de plus que prévu dont 1 milliard de charge de la dette supplémentaire à cause d’un chouya d’inflation en plus.
    Une fois encore, on est en plein dans le discours perfomatif : le plan d’austérité n’existe que dans la bouche du premier ministre ou comme dirait Eric Chauvier comme le monstre sous le lit des enfants.
    N’empêche : Il y avait moyen de supprimer ou suspendre purement et simplement pas mal de niches fiscales : les aides écologiques (qui ne profitent qu’aux riches et classes moyennes supérieures), la prime pour l’emploi, les exonérations diverses sur les contrats assurance-vie et pea, tva à 5.5% dans la restauration...j’en passe et puis par ailleurs oui, il faut que les plus aisés payent plus...pourquoi pas provisoirement mais à mon sens, il fallait prendre bien plus bas que le seuil de 500.000€ :100.000€ par an, voire 50.000€ (soit 4.000€/mois car un foyer est riche quand il gagne plus de 4000€/mois). Rien qu’avec tout ça, l’état pouvait se faire 20 milliards.
    Mais une fois de plus le gouvernement n’a pas eu le courage de ses opinions. Peut-être que Sarkozy a encore quelque espoir de se faire réélire. Allez savoir.
    Je ne me fais pas beaucoup d’illusion pour la suite des événements. Que ce soit Hollande ou Aubry (j’avoue avoir une préférence pour Hollande), le déficit et la dette se creuseront inexorablement (sauf croissance à plus de 3% par an dont plus personne ne croit). Les promesses électorales seront très vite rangées dans le placard du fond. Les marchés s’impatienteront et il arrivera la même chose au futur gouvernement socialiste français qu’à l’actuel gouvernement socialiste espagnol.
    En France, au même titre que libéral, rigueur est considéré comme un gros mot. Alors que pratiquer la rigueur devrait être une politique par défaut. Une politique d’austérité n’a rien à voir avec une politique libérale. Ecoute moi bien Gambetti, Il faut gérer l’argent public en bon père de famille, c’est à dire, ne pas dépenser plus qu’on ne gagne et emprunter pour préparer l’avenir (avec comme pour les ménages un taux d’endettement ne dépassant pas les 40%..alors que pour le budget de la France, on est à 80%). Cela doit pouvoir se faire à condition de bien expliquer au peuple les enjeux et que celui ci accepte de faire des sacrifices. Je sais que c'est difficile car les français sont des grognards, ils aiment se poser en victime et dire que ce sont toujours les mêmes qui trinquent. Mais pourtant il faudra bien. Il en va du salut de notre modèle de protection sociale et de notre indépendance financière.
    Et pour une fois, Gambetti était d’accord avec moi.

  • CR91 - passion fixe - Philippe Sollers

    2-07-041921-5.gifrésumé (par l'auteur lui-même p372 du roman)
    Un lecteur, ou une lectrice, ouvre ce livre, le feuillette, le fait traduire, comprend vaguement que l'auteur a dû faire partie d'un complot subversif difficile à identifier. Les événements dont il est question sont lointains, on n'en garde qu'un souvenir contradictoire, la plupart des historiens les classent parmi les révoltes sans lendemain. Le narrateur commence par avoir envie de se suicider, ne le fait pas, rencontre une femme qui transforme son existence. Dora est une jeune et jolie veuve, avocate, dont le mari, disparu prématurément, possédait une vaste bibliothèque. Des livres anciens, des manuscrits rares, l'ouvre d'un collectionneur. [..] Il y a aussi une pianiste célèbre, Clara, une personnage mystérieux, François, ce dernier étant peut-être un espion chinois.
    Le ton général est très critique sur la société du temps de l'auteur, mais la société, au fond, à quelques transformations techniques près, est toujours la même. Les références chinoises abondent, ce qui est plutôt curieux pour un auteur occidental de cette période. Que veut-il Que cherche-t-il ? Le narrateur semble mener une vie clandestine organisée très libre, notamment sur le plan amoureux. Comme il pense à des tas de choses à la fois, son récit donne souvent l'impression d'une un tableau cubiste. Parfois on est perdu, mais on s'y retrouve toujours.

    mon avis : L'oeuvre de Sollers me laisse l'impression d'un immense gâchis, car je trouve qu'il y a du génie chez cet écrivain de la suite et de la cohérence dans les idées et puis que le tout est écrit avec une verve éclatante mais que hélas, on est très vite agacé par une tendance qu'il a à se la péter, à se mettre en avant, à tout le temps à ramener la couverture à lui.
    En ce qui concerne ce roman en particulier,  je trouve que pour un type qui soi disant critique la société dans laquelle il vit (au point de souhaiter plus ou moins la révolution), il profite plus que bien de cette société, volant de capitales en capitales, couchant (dans tous les sens du terme) d'hôtels en hôtels etc. Son analyse de la société est plus que sommaire et ils se contente de caricaturer le capitalisme en la personnifiant sous les membres de la  famille Leymarcher-Financier.
    Et Dora, la "passion fixe" du narrateur (qu'on devine être Sollers, hein, ça se sent que la narrateur et l'écrivain ne font qu'un) est trop parfaite pour être vraie (mais chez Sollers, les femmes sont toujours comme ça, intelligentes, super canons, raffinées, super baiseuses et tout).
    Et le tout est truffé de références à la culture chinoise, et comme personnellement je ne connais rien à la Chine, ça ne m'a pas aidé.
    Sentiment mitigé donc entre un style flamboyant et un nombrilisme trop affirmé. Mais l'agacement l'emporte.

    lecture du 01.05 au 08.05.09
    folio, 399 pages
    note : 2.5/5
    à venir : Mytal, Ayerdhal

  • le top 10 de cent écrivains

    Télérama a eu la bonne idée de demander à 100 écrivains français de lister leurs dix livres préférés. Quoi qu'on dise de ce type d'exercice, ça donne quand même une idée des influences et il faut dire ce qui est, il n'y a rien de plus excitant que de se plonger dans ce type de listes.
    Les réponses sont assez variées et Marcel Proust avec à la recherche du temps perdu arrive largement en tête en étant cité 33 fois. Normal. Derrière on trouve Ulysse de James Joyce (cité 13 fois) (roman dont je n'ai jamais réussi à dépasser la page 10), Illiade et Odyssée d'Homère (9).
    Bon, jusque là, tout est normal.
    C'est après que ça se gâte...puisqu'arrive en 4ème position la princesse de Clèves de Mme de la Fayette. Ahurissant..et évidemment, on devine clairement que si le même questionnaire avait réalisé avant février 2006 ce roman ne serait pas apparu une fois. Mais on sait ce qui s'est passé entre temps. Nicolas Sarkozy a déclaré en 2006 que la présence de la princesse de Clèves dans la programme de recrutement de la fonction publique ne pouvait être l'initiative que d'un sadique ou d'un imbécile. Ça a fait tout un pataquès évidemment. Sarkozy illettré etc etc (alors que peut-être il aime ce roman, mais je m'en fous en fait).
    Tout ça, on s'en fout. De la déclaration de NS (purement anecdotique et à seule fin d'amuser la galerie) à la polémique qui a suivi (dans le microcosme littéraire, on aime bien se choisir des ennemis communs, des sortes de tête de turc qui symboliseraient tout ce que la France compte d'illettrés et de je-ne-sais-quoi).
    Par contre, ce qui m'apitoie, c'est de constater que pas mal de romanciers (dont Eric Reinhardt, ce qui me déçoit beaucoup) ont décidé de mettre la princesse de Clèves dans leur top10, sans doute par simple esprit militant ou par provocation. Je dis "sans doute" parce que je ne peux pas en être sûr. Mais en ma qualité de lecteur lambda, passionné de littérature, je ne crois pas que le roman de Mme de la Fayette fasse parti des 10 meilleurs livres du monde. Bon, je ne l'ai pas lu (je n'aime pas les romans avec des princesses écrits par des Mme de), c'est sans doute un bon roman mais si je ne l'ai pas lu, y'a une raison.
    Donc, en plus de détenir le pouvoir exécutif, NS détient celui d'influencer les goûts littéraires des écrivains. Chapeau. Donc voilà, si demain, Sarkozy dit qu'il n'a pas aimé Martine petite maman, alors il y a forte chance que Martine petite maman devienne un des grands romans de la littérature mondiale. Faut arrêter. J'imagine l'écrivain en train de se dire "et je vais mettre la princesse de clèves, ça va faire son petit effet car je vais être le seul et ça va montrer à des milliers de gens combien j'aime pas NS, ça va montrer que je suis un esprit libre et rebelle..."
    Ce soir, j'avais envie de m'énerver...pour une fois tiens.
    Et aussi de donner mon top 10 (qui change de temps en temps, avec quand même un noyau dur de 6 romans immuables) :


    - oeuvre-vie, Arthur Rimbaud
    - voyage au bout de la nuit, Louis-ferdinand Céline
    - le château, Franz Kafka
    - à la recherche du temps perdu, Marcel Proust
    - l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
    - tante Julia et le petit scribouillard, Mario Vargas Llosa
    - Cendrillon, Eric Reinhardt
    - l'oeuvre, Emile Zola
    - l'enchanteur, Barjavel
    - le rivage des Syrtes, Julien Gracq