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  • Passe l'aspirateur

    Inspiré de il roule (les fleurs du bal) de Alain Souchon et Laurent Voulzy. On garde la même musique mais on dit tout le contraire (avec moins de talent mais plus de réalisme -)

     

    Passe l'aspirateur

     

    Morne est son cœur

    Et pour le pognon,

    Vers 8 heures

    Il quitte la maison

     

    Il démarre

    Sa Peugeot d'occasion

    Comme aspiré par

    Son patron

     

    Ce n'est pas du labour

    C'est une autre vie,

    Une boite où il court

    Sans donner son avis.

     

    Et le soir dans son lit

    Dormir dans ses bras

    Cette envie

    Tout le monde l'a

     

    Camors-GrandChamp

    GrandChamp-Camors

    Tout autour que des champs

    Avec du blé dedans.

     

    Il reste, il reste

    Pourquoi partir ailleurs

    Et le weekend, entre deux siestes

    Passe l'aspirateur.

     

    Et le weekend, entre deux siestes

    Passe l'aspirateur.

      

    Passe l'aspirateur

      

     

    Loïc LT

  • recensement des cabines # 11 Quistinic (2/2)

    Il faut battre le fer quand il est chaud alors reprenons les chemins de Quistinic, chargé de ma folie qui a poussé ses racines de joie à mon côté, dès l'âge de raison. Cette plaque posée prêt de l'entrée de la médiathèque ne m'a pas laissé de marbre (jeu de mots)

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    Wikipedia m'informe que le type est le fils d'instituteurs de Quistinic et qu'il n'a guère quitter le département. Il vécut à Vannes et gagna son pain de seigle au Service Maritime des Ponts-et-Chaussées.  Il aurait commis 4 recueils de poésie qu'on peut trouver sur Priceminister mais à des prix inabordables en temps de crise (c'est à dire depuis 1973 et le choc pétrolier). Son poème le plus connu (tiré du recueil la part du vent) s'intitule les douze lutins mais c'est un poème pour noël un peu naïf. Je lui préfère celui-ci du même recueil. 

    JE SUIS DE CE PAYS…
     
    Je suis de ce pays mais ne m’y cherchez pas,
    Car je le fuis souvent pour mieux me retrouver.
    J’ai mes landes, à moi, où il fait bon rêver
    Et mes chemins secrets dociles à mes pas.
     
    Je suis de ce pays et je suis de ce temps
    Mais comme les oiseaux et comme la lumière,
    Comme le vent sans havre et comme l’océan
    Qui sans cesse défait et refait ses frontières.
     
    Et ne me dites pas que ma voix est lointaine
    Et qu’entre nous les ponts n’effacent pas les gouffres,
    Car je suis avec vous dans chaque enfant qui souffre,
    Dans chaque désespoir, chaque détresse humaine.
     
    In "La part du vent" , 1957
     
    Le seul portrait que j'ai trouvé de lui est ce croquis réalisé par  François Peron.

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    Paul-Alexis a donc dû traîner ses guêtres dans les rues de Quistinic. Enfant, sans doute vivait-il dans l'enceinte de l'école publique. Sans doute a-t-il rencontré ses contemporains (Guillevic, Henri Thomas)....Peut-être s'est-il accoudé à cette fenêtre pour rêvasser...

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    ou à celle-là :

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    Voilà pour Paul-Alexis. J'imagine qu'à Quistinic, peu connaissent son existence mais je ne pouvais pas ne pas l'évoquer ici. On est loin des cabines évidemment quoi que des cabines vieillissantes à la poésie, il n'y a qu'un fil (jeu de mots encore). 

    J'aime beaucoup cette vue, je lui trouve une certaine harmonie. 

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    Cette fougère qui pousse sur toute la longueur d'un talus est sans doute une Asplenium mais je n'y mettrai pas mon tricot Saint-James préféré au feu.

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    Voici l'ancien café de la mairie. L'étage semble habité, les ouvertures ont été refaites. Par contre, le rez-de-chaussée a l'air en piteux état. Si ça se trouve, il y a encore le comptoir, la tireuse à bière, les tables et les chaises Il manque des carreaux aux fenêtres. Les anciens sans doute se souviennent de ce café fermé depuis le dernier succès de Michel Polnareff.

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    Cette petite vitrine a fière allure mais une information trouvée ici m'informe que la multinationale a cessé son activité le 01/01/2013. Il s'agissait apparemment juste d'un dépôt de pain, d'épicerie et de cartes téléphoniques...en concurrence sans doute avec la boutique sur la photo suivante. Il y a dû y avoir du règlement de compte, genre l'un qui traite l'autre de chameau. Une main courante a-t-elle été posée ? Toujours est-il que bien que fermé depuis 2 ans, la vitrine est bien entretenue. 

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    Je suis obligé de poster cette photo de la carrosserie située à la sortie du bourg. On notera le numéro de téléphone à 6 chiffres :

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    Mais il faut quitter Quistinic car il est 12:15 et aucune fille ne sortait de la mairie.

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    Je laisse le mot de la fin à Paul-Alexis Robic

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     Loïc LT, rédigé le 26.04.2015
  • recensement des cabines # 11 Quistinic (1/2)

    En ce matin pluvieux, je me décide à me rendre à Quistinic , une commune qui se situe au nord de Languidic de l'autre côté du fleuve le Blavet. J'ai une histoire avec ce bourg qui fait que ce n'est pas un reportage-cabine comme les autres. Quand j'étais petit, je fréquentais l'école Saint-Donatien en Languidic, une école posée au milieu d'un champ (fermée aujourd'hui va sans dire) et de cette école, on distinguait Quistinic au loin par delà les collines et la vallée du Blavet. En hiver comme les lampadaires de Quistinic étaient allumés avant que l'on quitte l'école, cela donnait l'impression que c'était une grande ville, d'ailleurs aucun de mes camarades n'y étaient jamais allés et vraiment ça ressemblait à un endroit grandiose, plein de vie et de commerces, un endroit inaccessible où nous rêvions de nous rendre. 

    Ensuite évidemment, le mythe s'est dégonflé. J'ai vite compris que les lumières de la ville étaient trompeuses et que Quistinic n'était qu'un petit bourg rural comme tant d'autres. J'y suis allé deux ou trois fois en quarante ans, Quistinic se situant au nord du Blavet est la porte de Bretagne intérieure, désertée et sinistrée. 

    Camors-Quistinic : 14.9 km, 18 mn

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    (point rouge : recensement déjà effectué)

    Dès qu'on franchit le Blavet (au lieu-dit Pont-Augan), on rentre sur le territoire de Quistinic (mais on est encore loin du bourg) et là, stupeur et tremblement, une cabine se dresse au bord de la route non loin du pont. Arrêt de l'auto au bord du fleuve et donc première partie du reportage à Pont-Augan. C'est une halte inattendue mais ma foi, forte agréable car c'est un endroit que j'affectionne et où je vais parfois pratiquer de l'escalade aquatique. 

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    Le combiné ne fonctionne pas ce qui ne va pas m'empêcher de vous donner le numéro attribué : 02 37 39 74 68. Pour le reste, je n'ai rien à en dire : format standard et nulle publicité (CAP3000 n'a pas dû passer dans le coin). Visitons donc un peu Pont-Augan, lieu-dit où l'affluent l'Evel (qui passe près de chez moi) se jette dans le Blavet, le fameux Blavet, fleuve de 150 kms qui finit sa vie en se laissant surprendre par l'océan Atlantique à Lorient. 

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    Je ne suis pas certain mais j'ai entendu dire que ce bâtiment en ruine au bord du Blavet est ce qui reste d'une ancienne gare...Il faudrait que je pousse les investigations. 

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    Un restaurant qui a fière allure se situe au carrefour tout près de l'endroit où l'Evel se fait happer par le Blavet. Il doit faire bon y souper les soirs de pluie au son du fleuve dont les eaux s'écoulent indolentes à travers la campagne bretonne. 

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    Mais quittons Pont-Augan, parce qu'à ce rythme-là, j'y serai encore pour la coupe du monde au Qatar. 8 kms nous séparent de Quistinic, ville des lumières. 

    Arrivé à Quistinic. Pas de comite d'accueil, pourtant après tous ces recensements, je devrais commencer à être connu et attendu ! Il est vrai que je n'avais prévenu personne. La cabine est vite trouvée. A quelques mètres de la mairie, affublée d'une pub pour le CAP3000 avec la fameuse Luyana en guest-star. Elle est simple, l'appareil fonctionne et le numéro qui lui est attribué est le 0297397568. Pour changer de la routine, j'appelle un ami avec mon téléphone cellulaire et lui demande d'appeler la cabine, ce qu'il fait. Je réponds. Tout est parfait. Depuis combien de temps cette cabine n'avait-t-elle pas reçu d'appel ? Si un employé des ptt est affecté à la surveillance de la bonne communication des appels vers les cabines, il n'a pas dû en croire ses portugaises. 

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    A noter : c'est la première fois que je trouve des annuaires dans une cabine. 2 exemplaires posés sur une tablette, édition 1985, dans un état très correct et je regrette après coup de n'y avoir pas cherché le numéro de Beauchamp (qui me doit moins d'argent en plus qu'il ne le pense pas ).

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    Ce sera tout pour la cabine. Passons maintenant au village qui est sans doute, depuis que j'ai commencé ce recensement à la con, le plus beau bourg que j'ai visité.  C'est un village authentique avec des demeures en pierre et il ne faudrait pas cacher grand chose pour y tourner un film d"époque. Voyez par exemple cette bâtisse qu'on croirait inhabitée :

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    Et bien l'air de rien, derrière sa porte et ses fenêtres datant du dernier succès de Patricia Kaas, un cabinet infirmier s'occupe des contribuables quistinicois souffrants.

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    Je serais tombé sur une calèche montant et descendant cette rue que je n'aurais même pas été surpris. Mais où sont les gens ?

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    Pourtant, il y en a puisque sur le pignon de la pharmacie, un distributeur de préservatifs laisse à penser que l'on baise en ces lieux.

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    A moins que l'on refasse le monde (mais l'un n'empêche pas l'autre) dans ce bar sans nom sponsorisé par Kronenbourg. Au passage, je signale que sur la devanture, Ouest-France rappelle que le Fc Lorient avait foutu une raclée à Marseille la veille. 

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    Cette crêperie tenue par Lucette et Alain bien que disposant de beaux rideaux est peu engageante mais on ne doit pas juger le chien par sa pelure. S'il y a un endroit sur Terre où l'on sait faire de la crêpe authentique, c'est peut-être bien ici. Une crêpière qui s'appelle Lucette ne peut pas faire de la mauvaise crêpe. D'ailleurs, l'endroit est très bien noté sur Tripadvisor.

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    Quand on descend un peu vers la sortie du bourg, le charme opère moins, on arrive dans la modernité. La station service nous signale que le bourg n'est pas traversé que par des attelages de chevaux et des ânes montés. La pompe n'est pas en très bon état mais qu'importe, on se fout du contenant d'autant que dans ce type de petits garages, la gasoil est souvent de qualité même si les prix ne sont pas souvent mis à jour (mais on accepte les euros et peut-être encore les francs).

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    Voilà de quoi remplir les réservoirs de ces deux bolides stationnés quelques mètres plus haut :

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    Par contre, celle-là n'aura plus besoin de carburant..et puis je me demande ce que peut attendre son propriétaire de ce garage qui ne m'a pas l'air d'avoir réparé un véhicule depuis la dissolution des Beatles.

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    Cela faisait longtemps que je cherchais des bonbonnes de gaz comme les quatre à droite sur la photo. Du coup, j'ai négocié l'achat de deux douzaines qui devraient m'être livrées sous huitaine. Je ne serais pas venu à Quistinic pour rien.  

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    Mais je me rends compte que la note traîne en longueur et que je suis loin d'avoir tout dit sur Quistinic. Alors, promis, il y a aura un bis. La ville des lumières le vaut bien !

    reportage réalisé le 24 04 2015. moyens techniques : Talbot 206. APN Cybershot 20X optical zoom. météo : nuageux avec quelques averses. photos et textes libres de droit. ndlr : toutes les informations ne sont volontairement pas exactes -)

    Loïc LT

  • quincaillerie # le monsieur et le quincaillier

    Vous connaissez mon affection pour la profession de quincaillier (et il y a un i après les 2 ll, lassé de constater que très souvent même les quincailliers l'oublient). Et bien, j'ai trouvé tout à fait par hasard un poème sur le sujet de l'excellent Alphonse Allais et je ne peux m'empêcher de le transposer sur l'espèce de blog, même si je sais que les gens n'aiment pas la poésie (mais bon, c'est plus une blague qu'un poème)  mais qu'importe je ne cherche pas l'audience. 

    le monsieur et le quincaillier 

    le monsieur : - Bonjour, monsieur. 
    le quincaillier : - Bonjour, monsieur. 
    le monsieur : - Je désire acquérir un de ces appareils qu'on adapte aux portes et qui font qu'elles se ferment d'elles-mêmes. 
    le quincaillier : - Je vois ce que vous voulez, monsieur. C'est un appareil pour la fermeture automatique des portes. 
    le monsieur : - Parfaitement. Je désirerais un système pas trop cher. 
    le quincaillier : - Oui, monsieur, un appareil bon marché pour la fermeture automatique des portes. 
    le monsieur : - Et pas trop compliqué. 
    le quincaillier : - C'est-à-dire que vous désirez un appareil simple et peu coûteux pour la fermeture automatique des portes. 
    le monsieur : - Exactement. Et puis, pas un de ces appareils qui ferment les portes si brusquement... 
    le quincaillier : - ... Qu'on dirait un coup de canon ! Je vois ce qu'il vous faut : un appareil simple, peu coûteux, pas trop brutal, pour la fermeture automatique des portes. 
    le monsieur : - Tout juste. Mais pas non plus de ces appareils qui ferment les portes si lentement... 
    le quincaillier : - ... Qu'on croirait mourir ! L'article que vous désirez, en somme, c'est un appareil simple, peu coûteux, ni trop lent, ni trop brutal, pour la fermeture automatique des portes. 
    le monsieur : - Vous m'avez compris tout à fait. Ah ! et que mon appareil n'exige pas, comme certains systèmes que je connais, la force d'un taureau pour ouvrir la porte.
    le quincaillier : - Bien entendu. Résumons-nous. Ce que vous voulez, c'est un appareil simple, peu coûteux, ni trop lent, ni trop brutal, d'un maniement aisé, pour la fermeture automatique des portes. [...] 
    le monsieur : - Eh bien ! montrez-moi un modèle. 
    le quincaillier : - Je regrette, monsieur, mais je ne vends aucun système pour la fermeture automatique des portes. 

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  • inventaire des fougères

    Pour une fois, il ne sera pas question d'inventaire de cabines téléphoniques dont les gens n'ont que faire. Non, je me suis amusé à faire un beau tableau récapitulant ma petite collection de fougères, ma troisième passion après les bambous, et les armes à feu. 

     

    Quelques photos pour illustrer quand même. J'ai mis à profit cette semaine de vacances pour créer un parterre quasiment dédié aux fougères sur le pignon est de la maison. Un bambou fargesia scabrida donne un peu de hauteur au tout et des hydrangea, un peu de couleur. Le parterre n'est pas fini mais il est bien avancé. Comme on sait, globalement les fougères craignent le soleil et sur ce côté de la maison, elles ne sont exposées à l'astre qui permet la vie sur Terre que jusque midi à peu près. Ensuite, ce n'est que de l'ombre. 

     

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    Polystichum polyblepharum 

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    A gauche, le fargesia scabrida  (planté l'année dernière), au milieu (pas encore planté au moment de la photo), Cyrtomium falcatum et à droite on retrouve polystichum polyblepharum.

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    La plume d'autruche (matteuccia struthiopteris) après sa mise en terre. C'est un fait que j'essaie au maximum de mettre les fougères en terre, ça évite les corvées d'arrosage et un avec une bonne couche de paillage, on est encore plus tranquille. Pour l'instant, c'est encore un bébé, je l'ai achetée l'année dernière et elle a enduré la vie en pot pendant un an. Longue vie à toi, Plume d'Autruche !

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    Les onoclea sensibilis sortent tranquillement, fragilement, à l'ombre des bambous. Elles sont en compagnie de la reine des fougères : l'Osmonde Royale. J'espère que pour mai, toute cette partie que les bambous n'auront pas encore envahi sera un tapis de fougères...

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    L'Osmonde Royale est sortie de terre également. J'en ai 3 exemplaires que j'avais eu la bêtise de planter en plein cagnard l'an passé, supposant qu'elles supporteraient le pâle soleil armoricain. Mais elles ont souffert le martyr. Je présente mes plus plates excuses à ces plantes qui affectionnent avant tout les berges des sous-bois. 

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    Tant que ce jeune fou ne les écrase pas, ça va...

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    Loïc LT

  • recensement des cabines # 10 Colpo

    Je me suis rendu une fois dans ma vie à Colpo il y a deux ou trois ans. Un ami qui me devait de l'argent (pour le compte de Bauchamp, toujours dans les mauvais coups, celui-là)  nous avait invités à déjeuner. Mais je ne prêta pas attention au bourg, d'ailleurs l'ami habitait un hameau éloigné et je ne me souviens pas si nous traversâmes Colpo. En tout cas,  pour y aller depuis mon boulot (oui, je profite de ma longue pause-déjeuner pour réaliser ces désormais fameux reportages), il y a un  quart d'heure de route. Colpo se situe à l'est de GrandChamp et au sud de Locminé. Le bourg jouxte la voie express (encore une) qui relie Vannes à Pontivy. 

    GrandChamp-Colpo : via D767, 13.3kms, 18mns (retour par la petite route traversant le bois de Treulan)

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    Un grand parking  accueille le voyageur à l'entrée du bourg et que vois-je à son abord : une cabine. Les affaires commencent bien ! C'est une cabine de format standard, le modèle le plus courant. Pas de quoi s'extasier. (Depuis combien de temps n'y-a-t-il pas eu de fille d'attente devant une cabine et à quand date la dernière installation d'une cabine ?...deux questions qui n'auront jamais de réponses d'autant que je suis le seul à me les poser). Cette cabine fonctionne. Pour la joindre, vous devez composer le 02 97 66 30 53. Plus mes inventaires avancent, plus j'essaie d'être précis. Dans quelques années, quand les cabines feront partie de l'histoire comme aujourd'hui les minitel ou les fers à cheval scellés dans les murs des auberges, d'aucuns viendront ici (je l'espère en tout cas) pour se rappeler à leurs bons souvenirs. 

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    Donc, un parking avec quelques bagnoles dont celle-ci sans doute vandalisée par des noirs, des roumains,  des arabes, des bretons, des beatniks ou que sais-je encore (stigmatisation et amalgame...au second degré va sans dire -). 

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    Le fait que cette Clio soit garée non loin d'un garage ne signifie pas qu'elle s'apprête à se faire réparer. Ledit garage franchisé Autoprimo se situe de l'autre côté de la route. Il dispose de pompes à carburants et c'est une chance pour un petit bourg comme celui-là (2200 contribuables) de disposer d'une telle enseigne dirigée par un honnête patron qui vend son gasoil frelaté à 1.80€. 

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    Mais nous ne sommes encore qu'à l'orée du bourg. Continuons notre périple, une autre cabine se cache peut-être quelque part. Très vite, un premier bar soulagera le voyageur assoiffé.

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    De l'autre côté, un autre troquet de forme pentagone, les délices de l'assaillant plus imposant lui permettra d'en reprendre une. 

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    Entre ces deux bistrots sublimes, une jolie place permet aux véhicules de se garer et aux flâneurs de flâner. On appréciera ou pas cette succession d'arches (mais la saison n'est pas propice à leurs mises en valeur) alternant avec des pots de buis de forme conique.

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    Au bout de la place, une seconde cabine installée devant la poste offre ses précieux services aux colpéennes et aux colpéens ainsi qu'évidemment aux étrangers égarés dans ce bourg sans hôtel et sans crèmerie. Elle se situe près  de la boite à lettres ( un classique) et près d'un bâtiment très second empire qui doit être la mairie. Cette cabine fonctionne également (j'ai essayé de joindre Beauchamp mais en vain ) et son numéro est le 02 97 66 30 35. Avec deux cabines qui fonctionnent , Colpo mérite bien la label 'cabine 2 étoiles' (que je suis en train de mettre en place) et porte bien son nom de 'cité aux 2 cabines.'

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    Pour le reste, comme souvent dans ce genre de bourgade, c'est la boulangerie qui fait le plus d'effort de présentation. Le rouge détonne un peu certes mais attire le regard. D'ailleurs, j'y ai acheté un sandwich Américain et une bouteille de San Pellegrino. 

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    Un troisième bar restaurant pizzas finira d'épancher le voyageur amoureux de cartes et d'estampes (ah ! que Colpo est grand à la clarté des lampes, aux yeux des souvenirs, qu'est ce qu'il est petit. Un matin, pourtant, il partit le cerveau plein de flammes, le cœur plein de cabines et de désirs d'appels, et il alla suivant le rythme de son pas, berçant son infini plongé dans l'annuaire). A propos d'annuaires, je suis en train de réaliser qu'il n'y a plus de bottins dans les cabines comme c'était le cas jadis. 

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    Il était midi trente (heure de pointe pour les restaus donc) lorsque je suis passé devant l'Elisa et j'ai du mal à croire que des clients se soient sustentés à ces tables installées dehors avec un soin qu'il convient de souligner. 

    Voici Viveco, une sorte de Coop (je ne sais pas si vous connaissez les Coop, rien à voir je crois avec le terme coopérative mais dans le temps, il s'agissait de supérettes qu'on trouvait dans les bourgs  ; il y en avait une à Languidic dans laquelle notre grand-mère nous avait achetés des trousses horribles pour la rentrée) ou d'Unico des temps modernes. Multiservice et tout et même livraison à domicile. On est fier d'avoir des drive dans les grandes villes (et même partout où il y a des supermarchés) , mais là, c'est encore mieux, tu passes ta commande depuis une des deux cabines téléphoniques (si tu veux, hein, t'es pas obligé mais autant utiliser les équipements existants) et tu n'as même pas besoin de te déplacer, on te livre chez toi. Ce que ne fait pas (encore ?) le drive. La classe, tout simplement. 

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    Etat français, le breton te vole ! Adieu Colpo

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    info GPS : Latitude : 47.816667 Longitude : -2.816667 (reportage réalisé le 17.04.2015. mêmes moyens techniques que d'habitude. Pas de droits d'auteur ni sur les textes, ni sur les photos, faîtes circuler !). Si je m'en tiens à la chronologie, le prochain patelin à l'honneur sera Cléguer. 

    Loïc LT, le reporter qui prend des libertés.

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  • le dilemme Ouest-France

    ouestDepuis quelques mois, je suis abonné au journal Ouest-France (qui je le rappelle est de loin le quotidien le plus vendu en France)  et donc tous les matins vers les 6 heures, le courageux porteur le glisse dans la boite à lettres. Souvent, je suis réveillé à cette heure-là et j'entends le quotidien qui tombe dans la boite. Mais étant abonné à la version papier, j'avais le droit à la version numérique pour 1 euro supplémentaire et j'ai donc pris cette option. Il faut savoir que la version numérique est identique à la version papier sauf qu'elle se lit sur tablette (ou pc mais moi c'est plutôt tablette). Et donc, vers les 6:30, quand je suis encore plus réveillé qu'à 6:00, je me saisis de la tablette qui est au pied du lit, je consulte vite fait mes mails (je n'en reçois quasiment pas) et ensuite, bêtement peut-être je télécharge et lis le Ouest-France bien au chaud sous la couette pendant que Patrick Cohen commence sa matinale sur Inter. L'avantage de la version numérique est qu'on peut choisir une autre édition que celle pour laquelle on est abonné. Par exemple, je suis abonné à celle d'Auray mais il en existe une trentaine d'autres. Parfois je télécharge celle de Lorient pour savoir ce qui se passe dans la ville aux cinq ports et parce que Languidic, la ville où j'ai grandi en fait partie. Cependant, la plupart du temps, je télécharge l'édition d'Auray.

    Mais je m'égare, je n'aurais pas dû vous parler de tout ça, beaucoup de lecteurs on sans doute déjà fuit. Ce que je voulais dire, c'est que téléchargeant le Ouest-France dans mon plumard, j'ai à peu près une heure pour le lire, j'ai le temps de repérer les articles intéressants et de faire le tour de la question. Le problème après est que lorsque je vais chercher la version papier dans la boite à lettres (comme ces petits vieux qui se lèvent tôt et donc la première mission est de sortir en robe de chambre chercher leur quotidien régional), la plupart du temps, je connais un peu près l'essentiel du contenu. Alors en buvant  mon vin rouge et en dévorant mon pain de seigle lors du petit-déjeuner, je l'étale sur la table histoire de...encore que ça me permet de partager certaines informations avec ma femme et mes deux filles mais personnellement, la version papier ne me sert personnellement à rien. Pour plaisanter,bien que la blague soit éculée, je vous dirais bien qu'il nous sert aussi à allumer le feu mais trop le disent en se croyant malin et donc je vais éviter. Par contre, je confirme que c'est allumant le barbecue qu'on tombe sur des articles très intéressants et qui nous avait échappés. 

    Vous me direz 'tu n'as qu'à t'abonner qu'à la version numérique' mais le souci est que la version numérique seule coûte plus cher que la version papier+numérique. 

    Conclusion : avec le tout numérique, on ne sait plus sur quel pied danser. J'ai vraiment envie de garder la version papier un peu comme pour perpétuer une tradition familiale mais concrètement, elle ne me sert plus à grand chose. 

    Loïc LT

  • CR279 : le dahlia noir - James Ellroy

    c4a6cca771ea9f848c4360957f31b42b.jpgJe vous parlais il y a peu du syndrome James Ellroy et bien je crois que j'en suis guéri. Il m'a fallu faire preuve de beaucoup de courage et je tiens aussi à remercier mes proches qui m'ont soutenu dans ce défi insensé : lire un roman de cet auteur américain réputé pour son écriture hermétique et son système narratif déstructuré. Pourtant, j'avais déjà lu un de ses méfaits, ( lune sanglante ) et je crois que je ne m'en étais pas trop mal sorti (mais le roman était court et assez abordable par rapport aux autres).

    Le dahlia noir est le roman le plus connu de James surtout depuis qu'il a été adapté au cinéma par  Gerald de Palmas (qui fait des mauvaises chansons mais qui parait-il ne commet pas des films américains de merde), film que j'ai téléchargé et qu'on va regarder un de ces soirs (bien que je n'aime pas trop ces situations où l'on regarde un film à deux et dont l'un des deux a lu le livre et ne peut donc s'empêcher d'ouvrir sa bouche pour dire ce qui va arriver). 

    Nous sommes dans les environs de Los Angeles, 2 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. On découvre dans un terrain vague le corps d'Elizabeth Short, une jeune mythomane et nymphomane un peu paumée et qui rêvait de devenir actrice. Le corps est retrouvé en plusieurs morceaux et vidé de tout son contenu (désolé mais bon, je dis ce qui est). Devant l'émoi suscité à L.A, la police décide de mettre tous les moyens possibles sur l'enquête. Deux flics  sont au centre des opérations : le narrateur, Dwight Bleichert et Lee Blanchard, deux amis boxeurs usant de méthodes peu conventionnelles. Lee vit avec Kay, une fille qu'il a connu lors d'une affaire de vols dont elle était une des complices (affaire à propos de laquelle Lee n'est pas très net). Comme de fait, Lee traîne un lourd passé et ça ne tourne pas rond dans sa tête. Il se gave de médocs et veut venger Elizabeth pour venger la disparition inexpliquée de sa sœur à 14 ans. L'enquête patine et je vous épargne les détails. Lee disparaît de la circulation et Dwight est affecté à un autre service mais continue quand même à enquêter. Il se lit avec Madeleine, une bourgeoise mangeuse d'hommes, fille d'un des plus grands promoteurs immobiliers de Los Angeles. Il faut suivre et ne pas se laisser distraire, une seule phrase mal comprise et on est bon pour repartir du début. 

    Je ne fais que donner les grands traits de l'histoire. Ce n'est pas très important, on trouve des résumés partout. Ce qui vaut la peine d'être stipulée par contre , c'est l'écriture de James Ellroy. Cet auteur n'est pas du genre à faire les présentations, à expliquer au lecteur qui est qui et quoi et quoi. Le roman commence et on se croirait déjà à la centième page. Abondance de dialogues, beaucoup de termes techniques concernant le fonctionnement de la police, une écriture à l'arrache, de combat même dirais-je, au plus près de l'événement. Le lecteur n'a qu'à bien se tenir. James Ellroy n'est pas un moraliste ou un donneur de leçon, il écrit ce qui est point barre. La violence est omniprésente et l'humanité ne sort pas grandie du récit (et encore moins la police et notamment le procureur qui fait tout pour étouffer l'affaire parce qu'il veut se présenter les cuisses propres aux primaires républicaines ou démocrates, je ne sais plus). On devine à la lecture de ce roman que c'est exactement de la sorte que les choses se passaient dans la police de Los Angeles à la fin des années 40 (d'ailleurs le récit est inspiré d'un fait divers ressemblant qui émut la ville), c'est à dire qu'on est loin de l'image policée qu'on se fait de cette ville de l'est des Etats-Unis, ensoleillée, bourgeoise et tranquille. Il faut donc saluer le travail de documentation de l'auteur. 

    Quand on est bien rentré dans le roman, et bien finalement, on s'habitue vite au style et malgré (ou grâce à) son côté rentre-dedans, James Ellroy parvient à percer la psychologie de ses personnages aussi bien voire mieux que l'un qui ferait des grandes phrases descriptives. Chez cet auteur, c'est la succession des événements et la façon dont agissent  ceux qui les vivent qui nous permet de cerner le fonctionnement et la complexité du cerveau humain dans lequel le bien et le mal ont du mal à savoir sur quel pied danser. 

    Rivages/Noir, 2006, 504 pages, lecture sur kindle en avril 2015. note : 4/5

    Loïc LT

  • recensement des cabines # 6bis Guénin

    Tout à l'heure, l'esprit serein, je m'en allais tranquillement par la campagne  (posey comme disent  les jeunes), j'écoutais une compilation de Plastic Bertrand et il y avait dans le coffre de ma Talbot tout un fratras ( que la décence m'empêche d’inventorier ici) destiné à la déchetterie. Je contemplais le spectacle de la nature printanière, les pruniers et les cerisiers en fleurs et l'herbe des champs verte et luisante, les pissenlits agrémentant quelques pâtures et dans les jardins, les forsythias et les magnolias finissant de fleurir...lorsque tout à coup, sans crier gare saint lazare, au bord de la route, au milieu de nulle part, j'aperçois que se dresse une cabine téléphonique. Pris au dépourvu, je fis crisser mes pneumatiques rechapés Durandal pour faire demi-tour afin de me garer sur les lieux du drame. 

    Situons un peu les choses. Je suis parti de chez moi, de Camors donc, j'ai traversé Baud et ensuite pris la route vers le nord qui mène à la déchetterie intercommunale. Cette déchetterie fait partie de  la commune de Pluméliau mais le lieu où se dresse la cabine (lieu-dit Kerchassic m'informe l'écriteau sur l'abribus) se situe sur la commune de Guénin où j'avais déjà fait un reportage. Il s'agit donc d'un avenant de l'inventaire # 6 qui ne fit pas couler beaucoup d'encre. Il faudra s'y habituer, je ne suis pas à l'abri d'un oubli surtout si lesdites cabines se situent en d'improbables endroits. 

     

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    Mais l'endroit n'est pas si improbable en fin de compte car à quelques mètres un restaurant ouvrier qui marche bien (j'y ai mangé une fois avec un type qui me devait de l'argent...un certain Beauchamp de mémoire) fait le bonheur de ventres creux. Donc, j'imagine qu'à une époque pas si ancienne ( 15-20 ans), la cabine devait servir aux routiers et artisans s'y sustentant. 

    Aujourd'hui, ladite cabine ne sert plus d'autant qu'elle ne fonctionne pas. Comme ça, c'est réglé. Elle ne sera jamais réparée (j'ai arrêté d'être naïf). Elle sera démontée un jour, peut-être...car les ptt semblent plus pressés de raccorder la fibre optique dans les villes que de démonter lesdites cabines. 

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    Je suis rentré dedans après avoir réussi à ouvrir la porte dont des herbes sauvages avaient envahi le pied pour faire l'état des lieux et j'ai eu l'impression que personne n'y avait mis les pieds depuis la chute du mur de Berlin. Les araignées y ont fait leur domaine. J'ai même vu dans un coin une fougère tenter de s'y développer.  Je peux quand même donner son numéro de téléphone pour le principe....mais à quoi bon ; si ça se trouve le numéro a été réattribué. 

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    Vous pouvez essayer d'appeler pour rigoler mais ce serait perdre son temps. Déjà quand j'essaie d'appeler dans les cabines en service, ça ne répond jamais...alors là..

     Voici le restaurant le dauphin (buffet à volonté, CB et chq non acceptés). Vers le fond, sous l'espèce de jolie terrasse suspendue, c'est l'endroit vers lequel s'est enfuit Beauchamp à la fin du repas lorsque je lui ai rappelé ce qu'il ne me devait pas. On n'a jamais retrouvé sa trace sauf dans un roman de Modiano. 

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    Aujourd'hui les cabines servent avant tout de supports publicitaires. Le CAP3000 dont les affiches peu engageantes placardent ladite cabine est un dancing où je suis allé quelques fois  (j'y ai même vu en 'spectacle' Patrick Hernandez et Plastic Bertrand).  C'est un night-club plutôt branché qui se situe entre Languidic et Hennebont et qui attirait dans les années 90 (aujourd'hui, je ne sais pas mais vu les affiches, ça doit être encore chébran comme disait François Mitterrand) surtout de jeunes lorientais de souche et des languidiciens de tronc (et quelques hennebontais 'branchés -)

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    Voici la campagne environnante et on devine derrière les trois jolis poteaux d'Electricité De France, la voie express D768 (oui, tout à fait, il existe des départementales à 2X2 voies) qui relie Baud à Pontivy car il faut savoir qu'aujourd'hui on peut faire Baud-Pontivy en un quart d'heure à peine, épatant, non ? : 

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    reportage réalisé le 18.04.2015. Moyens techniques : véhicule talbot 2006 et APN Sony Cybershot. météo : gris, 15°. travail de mise en page réalisé directement sur la plateforme BlogSpirit (parfois j'écris d'abord sur le traitement de texte de OpenOffice 4.0.1). GPS : 47.7889830, -3.2498820

    Loïc LT

  • le ni-ni qui ne passe pas

    Politiquement, je suis un peu une girouette et je l'assume...d'autant qu'il en faut, sinon le résultat des élections serait toujours le même. Girouette fait un peu péjoratif, c'est vrai, disons que je balance entre la droite républicaine (mais humaniste et socialement progressiste) et la gauche représentée par des gens comme Valls, Macron, Hollande accessoirement et Rocard en son temps. En fait, j'essaie de voir quel parti est le mieux à même de réduire le déficit public, mère de toutes les politiques car il est impensable de transmettre une telle dette aux générations futures. 

    J'assume tout à fait ça, je ne vote pas pour les extrêmes et j'ai voté Sarkozy en 2007 et plusieurs fois à gauche depuis. 

    Mais en ce moment, le ni-ni imposé par Sarkozy dans les cas de seconds tours sans représentants de l'ump m'insupporte au plus haut point. Bon, vous me direz qu'importe puisque globalement une majorité des électeurs de l'ump se reporte sur le candidat socialiste plutôt que sur le candidat frontiste. Mais il n'en reste pas moins que la position de Sarkozy et de quelques autres de l'ump m'horrifie (tout en sachant que de nombreux cadres ne le suivent pas sur ce point à l'ump mais Sarkozy est le président et sa position est la position officielle du parti). 

    Comment peut-on mettre le parti socialiste et le front national sur un pied d'égalité ? Car si le gouvernement actuel a fait des erreurs (mais pas moins que les autres), il n'en reste pas moins que le parti socialiste est un parti républicain respectable et qu'il est à l'opposé des idées du front national. Lapalissade ce que j'écris. Le front républicain n'est pas mort car le front républicain doit être gravé dans le marbre, il doit être aussi fort que l'infaillibilité pontificale (euh....). Et alors quand j'entends les arguments de ceux qui affirment que le front républicain est mort, je suis encore pris de coliques, comme à chaque fois que les politiques font de longues phrases creuses pour se justifier d'une position dont ils ne doivent pas être fiers au fond d'eux-même mais qu'ils ne défendent que pour des raisons de politique politicienne. 

    Donc, tant que le ni-ni restera la position officielle de l'ump, je ne voterai plus pour ce parti, même si au niveau local le candidat ump prône le front républicain. 

    Mais de tout cela, Timimi s'en fout. 

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    Loïc LT

    ps : dans une note récente sur son célèbre blog partageons mon avis, Nicolas a écrit cette phrase et je ne dirais pas qu'elle m'a empêché de dormir mais disons qu'elle serait pas loin de me donner des coliques, celle-là aussi. Ça commence à bien faire ; il va peut-être falloir que j'aille consulter. Voici donc la phrase dont je ne parviens pas à savoir si elle affirme une chose ou son contraire :

     Il n’empêche que nier une évidence n’en fait pas pour autant un mensonge.