Il faut battre le fer quand il est chaud alors reprenons les chemins de Quistinic, chargé de ma folie qui a poussé ses racines de joie à mon côté, dès l'âge de raison. Cette plaque posée prêt de l'entrée de la médiathèque ne m'a pas laissé de marbre (jeu de mots)
Wikipedia m'informe que le type est le fils d'instituteurs de Quistinic et qu'il n'a guère quitter le département. Il vécut à Vannes et gagna son pain de seigle au Service Maritime des Ponts-et-Chaussées. Il aurait commis 4 recueils de poésie qu'on peut trouver sur Priceminister mais à des prix inabordables en temps de crise (c'est à dire depuis 1973 et le choc pétrolier). Son poème le plus connu (tiré du recueil la part du vent) s'intitule les douze lutins mais c'est un poème pour noël un peu naïf. Je lui préfère celui-ci du même recueil.
ou à celle-là :
Voilà pour Paul-Alexis. J'imagine qu'à Quistinic, peu connaissent son existence mais je ne pouvais pas ne pas l'évoquer ici. On est loin des cabines évidemment quoi que des cabines vieillissantes à la poésie, il n'y a qu'un fil (jeu de mots encore).
J'aime beaucoup cette vue, je lui trouve une certaine harmonie.
Cette fougère qui pousse sur toute la longueur d'un talus est sans doute une Asplenium mais je n'y mettrai pas mon tricot Saint-James préféré au feu.
Voici l'ancien café de la mairie. L'étage semble habité, les ouvertures ont été refaites. Par contre, le rez-de-chaussée a l'air en piteux état. Si ça se trouve, il y a encore le comptoir, la tireuse à bière, les tables et les chaises Il manque des carreaux aux fenêtres. Les anciens sans doute se souviennent de ce café fermé depuis le dernier succès de Michel Polnareff.
Cette petite vitrine a fière allure mais une information trouvée ici m'informe que la multinationale a cessé son activité le 01/01/2013. Il s'agissait apparemment juste d'un dépôt de pain, d'épicerie et de cartes téléphoniques...en concurrence sans doute avec la boutique sur la photo suivante. Il y a dû y avoir du règlement de compte, genre l'un qui traite l'autre de chameau. Une main courante a-t-elle été posée ? Toujours est-il que bien que fermé depuis 2 ans, la vitrine est bien entretenue.
Je suis obligé de poster cette photo de la carrosserie située à la sortie du bourg. On notera le numéro de téléphone à 6 chiffres :
Mais il faut quitter Quistinic car il est 12:15 et aucune fille ne sortait de la mairie.
Je laisse le mot de la fin à Paul-Alexis Robic
Commentaires
Quel beaux articles tu postes, cher Loïc, ça doit te demander un vrai boulot!
Le poème que tu cites est très chouette. C'est presque du René-Guy Cadou ! ;o))))))))
Bon dimanche à toute la radieuse maisonnée!
Un boulot ? Non, j'y prends bcp de plaisir et j'essaie d'avoir un regard distancié et décalé sur tout. Vraiment je m'amuse. Même sans le blog, je le ferais quand même.
Arlequin a raison, le poème est très beau. Tant mieux que tu y trouves du plaisir (ce serait le comble de s'emmm*** pour un blog), et je suis contente de cette série aussi originale qu'intéressante. Moi qui ne suis aucune série tv, je ne rate aucun épisode de la tienne ;-)
Et bien merci, ça m'encourage à continuer !