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Colin sabre et tam-tam - Page 92

  • fou de bambous (4) : allées et venues...

    IMGP6279.JPGUn nouveau pensionnaire vient d'arriver au domaine : il s'agit d'un phyllostachys aurea. Encore devrais-je dire ? Non, je ne le dis pas car on n'a jamais assez d'aureas. Il m'a été offert par des gens qui connaissent certaines obsessions de l'espèce de blogger, n'est-ce pas. Décision a été vite prise de le placer dans l'alignement des trois autres aureas (qui profitent pleinement de ce printemps chaud et humide que Dame Nature nous offre).
    Et sinon, un bonheur n'arrivant jamais seul, on est tombé d'accord avec la copropriétaire des lieux sur l'achat d'un phyllostachys nigra (genre voir photo ci-dessous) que je vais planter côté ouest. Le Nigra est un magnifique bambou également appelé bambou noir. Je vais peut-être l'acheter dans une bambouseraie qui se situe pas loin de chez moi, du côté de Ploemeur ( ça s'appelle Crea'Paysage et honte à moi je n'y jamais mis les pieds.)
    Et puis j'ai plein de turions qui sortent de tous les bords (notamment sur le shiroshima) mais ce sera l'objet d'une future note.

    loïc

    black_bamboo.jpeg
  • CR91 - passion fixe - Philippe Sollers

    2-07-041921-5.gifrésumé (par l'auteur lui-même p372 du roman)
    Un lecteur, ou une lectrice, ouvre ce livre, le feuillette, le fait traduire, comprend vaguement que l'auteur a dû faire partie d'un complot subversif difficile à identifier. Les événements dont il est question sont lointains, on n'en garde qu'un souvenir contradictoire, la plupart des historiens les classent parmi les révoltes sans lendemain. Le narrateur commence par avoir envie de se suicider, ne le fait pas, rencontre une femme qui transforme son existence. Dora est une jeune et jolie veuve, avocate, dont le mari, disparu prématurément, possédait une vaste bibliothèque. Des livres anciens, des manuscrits rares, l'ouvre d'un collectionneur. [..] Il y a aussi une pianiste célèbre, Clara, une personnage mystérieux, François, ce dernier étant peut-être un espion chinois.
    Le ton général est très critique sur la société du temps de l'auteur, mais la société, au fond, à quelques transformations techniques près, est toujours la même. Les références chinoises abondent, ce qui est plutôt curieux pour un auteur occidental de cette période. Que veut-il Que cherche-t-il ? Le narrateur semble mener une vie clandestine organisée très libre, notamment sur le plan amoureux. Comme il pense à des tas de choses à la fois, son récit donne souvent l'impression d'une un tableau cubiste. Parfois on est perdu, mais on s'y retrouve toujours.

    mon avis : L'oeuvre de Sollers me laisse l'impression d'un immense gâchis, car je trouve qu'il y a du génie chez cet écrivain de la suite et de la cohérence dans les idées et puis que le tout est écrit avec une verve éclatante mais que hélas, on est très vite agacé par une tendance qu'il a à se la péter, à se mettre en avant, à tout le temps à ramener la couverture à lui.
    En ce qui concerne ce roman en particulier,  je trouve que pour un type qui soi disant critique la société dans laquelle il vit (au point de souhaiter plus ou moins la révolution), il profite plus que bien de cette société, volant de capitales en capitales, couchant (dans tous les sens du terme) d'hôtels en hôtels etc. Son analyse de la société est plus que sommaire et ils se contente de caricaturer le capitalisme en la personnifiant sous les membres de la  famille Leymarcher-Financier.
    Et Dora, la "passion fixe" du narrateur (qu'on devine être Sollers, hein, ça se sent que la narrateur et l'écrivain ne font qu'un) est trop parfaite pour être vraie (mais chez Sollers, les femmes sont toujours comme ça, intelligentes, super canons, raffinées, super baiseuses et tout).
    Et le tout est truffé de références à la culture chinoise, et comme personnellement je ne connais rien à la Chine, ça ne m'a pas aidé.
    Sentiment mitigé donc entre un style flamboyant et un nombrilisme trop affirmé. Mais l'agacement l'emporte.

    lecture du 01.05 au 08.05.09
    folio, 399 pages
    note : 2.5/5
    à venir : Mytal, Ayerdhal

  • Vincent, François, Paul et les autres...

    affiche-Vincent-Francois-Paul-et-les-autres-1974-1.jpgJe ne suis pas très cinéma (pas du tout même, je trouve le cinéma globalement trop superficiel...ne serait-ce que comparé à la littérature -en fait mon idée est que l'inconvénient d'un réalisateur par rapport à un écrivain est que le réalisateur est assommé par les contraintes financières, techniques, météorologiques et cela l'empêche de se livrer entièrement alors que l'écrivain n'a pas de contraintes et peut laisser son cerveau travailler en toute liberté-*) mais j'ai quand même quelques films références. Les films de Claude Sautet en font partie. Et parmi ses nombreux chefs d'oeuvre (à part son premier film, il n'a fait que des chefs d'oeuvre), Vincent, François, Paul et les autres est mon préféré. Je passe sur les raisons, c'est mon préféré c'est tout (suivi de Nelly et Mr Arnaud). Donc évidemment, possédant le dvd de Vincent..., je peux le regarder quand je veux, où je veux etc. Ce que je fais très souvent.
    Or ce soir, il passe à la télé. Sur Arte évidemment, pas sur tf1.
    Mais je ne sais pas si chez vous c'est pareil mais quand bien même je possède un film en dvd, je me sens toujours obligé de le regarder quand il passe à la télé. Je cherche les raisons : il y a sans doute une saveur particulière à savoir que des millions de gens regardent un même film au même moment et puis d'un point de vue technique, les films ont un grain particulier quand ils passent à la télé.
    Si on veut pousser le bouchon un peu plus loin, j'ai vu ma compagne enregistrer sur vhs un film qui passait à la télé alors qu'elle savait pertinemment qu'on l'avait en dvd. Mais comme il passait à la télé, elle s'est sentie obligée de l'enregistrer.

    * Je n'ai jamais eu de grandes émotions cinématographiques en salle de cinéma. j'ai beau réfléchir, je ne vois pas un seul film vu en salle qui m'ait marqué.

  • haut mal - Michel Leiris

    video_le.gifHors de l'antre à demi clos d'une bouche
    j'ai vu jaillir l'oracle trouble des crachats

    Venin d'azur
    tu transformes mes yeux en deux crapauds cloués
    sur le roc de ma face
    au sommet de la montagne de mes années

    Plusieurs rues s'étiraient jusqu'à l'extrémité des mares
    des lacs à fond de bourbe que l'on nomme horizons
    les trompettes y criaient comme crient les amarres
    et secouaient leurs échos pareils à des regrets inoubliés

    Ce n'était que fracas multiplié de boucliers
    hennissements de chevaux enveloppés de longues
    housses métalliques
    crissements d'amour des lances frémissantes
    Les horloges sonnaient les balances frissonnaient les
    enseignes dansaient

    mais les femmes qui passaient ne voyaient pas cet
    homme
    dont les pieds livraient une guerre sans pitié au trottoir
    et qui allait
    sa tête fanée emprisonnée dans ses idées
    comme celle des guerriers du passé derrière la grille
    de leur heaume
    ou bien les cloches en haut des tours de cathédrale

    Les femmes passaient et ne le voyaient pas
    cet homme
    vêtu d'un grand manteau taché de craie
    Elles ne s'arrêtaient pas
    lorsqu'elles croisaient cette silhouette dérisoire
    ce lumignon funeste et pâle

    Il aurait aimé être étendu tout nu sur la chaussée
    foulé par les pieds des passants
    ceux des femmes surtout charmants talons d'or fin
    Il aurait aimé que les immeubles s'écartassent
    pour laisser place à son désir d'une rupture violente

    Elles ne le voyaient pas ces femmes qui passaient
    elles ne le voyaient pas
    parce qu'elles avaient oublié SON NOM
    son nom à lui qu'un jour l'une d'elles avait nommé
    l'Amoureux-des-crachats

    Passez femmes passez votre chemin si tendre
    On ne peut pas toujours se rappeler n'est-ce pas
    le nom de cleui dont le fantôme vous frôla
    Ombre d'ennui Deuil de l'ombre
    Vampire triste Inquiétante larve quotidienne

    On ne peut pas toujours se rappeler n'est-ce pas
    puisque pareille aux mousses des menhirs
    la mémoire sombre dans la nuit des temps parfois
    malgré le tournoi passager des souvenirs
    le galop de la terre aux abois


    l'amoureux des crachats (recueil haut mal)

  • CR90 - des kilomètres de linceuls - Léo Malet

    Ldp4751.jpgrésumé (éditeur) : La rue des Petits Champs est parmi celles où l'on rencontre les plus jolies femmes de Paris ... songeait rêveusement Nestor Burma lorsque entra dans son bureau Esther Lévyberg. Elle venait demander, contre le fantôme de son amant, la protection du détective pour elle et son frère. Son frère qui vendait, rue des Jeûneurs, de la toile au kilomètre. De la toile dont on fait des linceuls...
    L'action de ce roman se déroule en 1955.


    mon avis : Fan de la série Nestor Burma avec Guy Marchand, je n'avais cependant jamais lu de polar de Léo Malet. Voilà qui est fait donc avec ce kilomètre de linceuls qui est conforme à ce dont je m'attendais : le style de Malet est très vivant avec usage pléthorique de l'argot parisien des années 50, une histoire abracadantesque avec des cadavres en veux-tu en voilà et des rebondissements à la pelle. Mon cerveau n'étant pas coutumier des polars, j'ai perdu pieds à 30 pages de la fin à un moment où le nombre de personnages entrant en action était à peu près équivalent aux nombres de bouffées de pipes inspirées par Nestor.
    Bon mais pour une fois que j'ai quand même une préférence pour la série tv, qui fait très bien ressortir le côté bohème et surréaliste de Nestor Burma (et c'est le genre de série même anti séries us car l'atmosphère compte autant que l'intrigue). Étant décédé en 1996, Léo Malet avait du en voir quelques uns et on peut supposer qu'il n'avait pas trouver ça si mal.
    Pour l'anecdote, mon Nestor Burma préféré s'intitule la plus noble conquête de Nestor et fait partie des Nestor Burma librement inspirées des romans de Léo Malet, c'est à dire qu'il ne s'agissait plus de l'adaptation d'un roman mais d'une création où l'on ne gardait de Léo Malet que le cadre et les personnages.
    Non mais tout ça pour dire que je cherche cet épisode en dvd, qu'il existe (parce que tous les NB sont sortis en dvd) mais qu'il est rare. Je l'ai évidemment en divx mais je le veux en vrai. J'avais même contacté, via son site, une des actrices (Margot Abascal) jouant dans l'épisode et elle m'avait gentiment répondu qu'il fallait que je contacte je ne sais plus quelle boite de prod etc, ce que j'avais fait mais ils m'avaient répondu qu'ils ne pouvaient pas le vendre ou un truc comme ça. Je ne sais plus moi, ça remonte à 2007.
    En tout cas, extrait (court mais bon, cette transition, ce saxo, tout l'esprit Nestor y est. ici )

    lecture du 27.04.09 au 30.04.09
    note : 3.5/5
    à venir : se tâte

     

    nestorburma16ea8.jpg
  • CR89 - Rouge fort - Nicolas Rithi Dion

    arton232.jpg

    présentation de l'éditeur : Y a-t-il un lieu où la ville cesse, à partir duquel il n’y a plus la ville ?
    Et dans le développement de nos mégapoles, en quoi d’explorer cette transition nous renseigne sur la ville elle-même, son territoire, ses usages, ses craquelures, ses signes ?
    C’est ce qu’a entrepris Nicolas Rithi Dion. Si, quand il était étudiant aux Beaux-Arts Paris, la photographie était son outil principal, ce qu’il y a à photographier ici ne peut se dispenser du journal d’enquête, du récit des micro-voyages, au bord de l’autoroute A3, entre Rosny-sous-Bois et Noisy-le-Sec. Puisque, au passage, c’est aussi l’idée de banlieue qu’on volatilise, obsolète.
    Mais ce travail d’écriture devient autonome, cherche les signes, s’ouvre aux récurrences, aux fragmentations.
    Ainsi, chaque nouvelle page du récit s’ouvre par le thème du motif, façade, parking, plan, déplacement, détail.
    Et c’est une forme d’écriture neuve qui paraît, que je suis fier d’accueillir. Un travail sur la résolution, sur le champ, sur le cadre. La question du voir, et celle de l’expérience de soi-même comme sujet, pour débusquer le signe, le voir et le temps.
    C’est cette relation, la photographie dans et par l’écriture, pour la réouvrir – en ce lieu, en ces signes, en ce temps – à la plus vieille tragédie du monde, et que la phrase, si la langue comme expérience c’est la poésie, puisse se charger de là où ce que nous avons fait du monde nous déborde.
    Rouge fort est accompagné d’un cahier de douze photographies, que Nicolas Rithi Dion a souhaité insérer après le texte, et non pas de façon intercalée.
    Un deuxième volet va suivre, Aller. C’est un champ neuf qui s’ouvre ici.

    mon avis : Encore un livre sur la géographie des banlieues...il faut dire que j'ai un faible pour ce genre de bouquins (voire un petit soucis m'ont dit certains) où il est question de zones périphériques, de lieux résiduels etc. La dernière lecture en date fut les passagers du Roissy Express de François Maspero, une sorte de road-movie du côté de la banlieue Nord de Paris, et puis il y a eu aussi le fameux livre blanc de Philippe Vasset dans lequel l'écrivain s'attachait à décrire les zones restées en blanc sur les cartes ign, ou encore zones de Jean Rolin (dont étrangement, je n'ai plus aucun souvenir).
    Et j'ai pris beaucoup de plaisir avec cet essai de Nicolas Rithi Dion. Le style est très contemporain (et qui ressemble un peu à de l'écriture automatique -on devine l'écrivain en train de griffonner ce qu'il voit sur des bouts de papier et puis ne pas retoucher)  et ça m'a fait l'effet d'un long poème en prose, riche en vocabulaire,  avec en personnage principal la zone (quelque part aux alentours de Noisy Le Sec, de l'A3, d'une impasse des Guillaumes) et ses dépendances : des décharges sauvages, des bagnoles abandonnées et dépecées, des ouvrages pas terminées et si on lève la tête, des fils à haute tension et puis le grondement de l'autoroute au lointain et encore plus loin peut-être quelque chose qui commence à ressembler à de la campagne.
    Sinon, que signifie Rouge fort ? J'avoue là, je ne sais pas. Peut-être une antiphrase en fait, pour dire, pas rouge fort du tout...mais gris très pale. Peut-être. page 95, on lit "rouge fort, vermillon de géraniums". Avec ça -))
    Pour terminer douze photos qui rappellent des scènes décrites dans le livre
    Mais ça manque de bambous dans ces coins-là -)))

    extrait 1 (page25)(avec la photo qui va avec):

    rougefort2.jpg

    l'autre jour, deux paysagistes, plus ou moins sur une butte ou motte de terre, en discussion, allongeant le regard qui seul arpente, infatigable, léger, feuilles (plans) en mains, comme cartes pour se diriger, diriger l'oeil, aidé du doigt, parfois. alors seuls ils contemplent, seuls ils imaginent, enfin analysent selon des schémas plus ou moins en tête (c'est un binôme), vues répertoriées, débattues, projetées selon un certain idéal selon une certaine vie pratique selon une certaine conception, de base, longuement débattue, mais à cela on n'y revient pas, comme un refus, une perte de temps, à reformuler l'acquis, le tout, le démontré, le débattu, le prouvé, seulement l'espace, déjà configuré, ne pas y revenir.

    extrait 2 (page35) :

    toute l'après-midi la vaste zone, sorte de cuvette de fourmilion où se construit la nouvelle route cernée d'habitations, que ce soient des tours ou des pavillons étagés chacun ayant pignon sur rue, sa part du paysage que contourne un bras d'autoroute, sans oublier le cimetière ainsi que le chemin menant au coin des caravanes sans roue. incursion dans ce grand débarras (une voiture échouée, en terre, près du bitume encore frais, neuf, sans ces brûlures de pneus dérapant), encore qu'il soit davantage question d'une aire, lande, terrain à broussailles grimpantes, quelques potagers et arbres, surtout des plantes vivaces, rudérales et autres brousses, quand le pied ne foule pas de la terre désolée, asséchée ou simplement pas remuée, une croûte formée d'anciennes traces de tracteurs ou gros camions, de sorte que sont relégués à la lisière, tout autour de cet espace, comme une dernière écume au vent devenant mousse putride, ces amas de ferrailles, détritus, produits ménagers et tout ce qui peut passer allant du radiateur au frigo, de la conserve au canapé, ou du rideau à la chemise trouée. derrière une dune, petite élévation tout en long, repéré tout un chemin servant de dépotoir (c'est ici la fin de vie pour quelques voitures), ou juste dépôt puisque ça tourne, que la voiture brûlera bientôt, que d'autres carcasses viendront, certaines parties disparaissantes, désossées, réutilisées dans cette longue chaîne de la casse.

    lecture du 25.04.09 au 27.04.09, note : 4/5, on trouve Rouge Fort ici.

     

  • hommage à Macha Béranger

    macha_beranger_gp.jpgParfois je vais faire un tour dans les stats, pas pour voir l'affluence du site (qui est minable) mais pour voir les mots clefs qui amènent les gens ici. Et depuis deux jours, Macha Béranger est en tête, loin devant le rivage des syrtes et la chartreuse de Parme (ces requêtes font quand même plaisir).
    Tiens, ça signifie que j'ai parlé de Macha ici ? M'en souvenais plus.
    Macha donc. Et bien, Macha oui, j'écoute beaucoup la radio la nuit, et avant, quand il n'y avait pas les podcasts, j'écoutais la radio en vrai, en direct et tout, dans le "transistor" (comme dirait ce cher Serge Le Vaillant). Et puis j'écoutais Macha, c'est vrai. Je trouvais ça complètement décalé, un peu cucu la praline même (les réponses de Macha à ses sans-sommeils étaient vraiment bateaux, plein de lieux communs et de bons sentiments) mais écouter Macha me donnait l'impression d'une seule lumière allumée dans Paris, celle de son studio à la maison de la radio, une seule lumière et toute la ville et la province à son écoute, chacun chez soi avec ses joies et souvent ses peines. Macha était une lumière dans la nuit. Et cette voix si particulière, son briquet, la musique d'intro, les messages du coeur. On se sentait bien avec Macha.
    Beaucoup plus qu'avec celui qui l'a remplacé. Non, mais je n'ai rien contre Eric Lange. Ça aurait été pareil avec un autre. Lange fait très bien son boulot, c'est un pro et tout mais ça n'a rien à voir avec Macha. Et puis, quand même, c'est particulier, la nuit n'est pas le jour, la nuit c'est down tempo, atmosphère, ambiance tamisée.
    J'avais enregistré des Macha en mp3 et puis il y a quelques temps, voulant faire de la place sur mon dd, je les ai jartés. Je regrette tiens.

    Loïc

  • l'espèce de jogger, journal #3 - Gâvres-Port Louis

    260420091036.jpgle 10 kms (et non le semi)

    Avec un chrono de 43.14, je suis assez loin de l'objectif que je m'étais fixé (faire aux alentours de 42) mais je suis quand même content vu le vent de face qu'on s'est coltiné sur toute la longueur  du parcours (sens est-ouest), vu les bonnes sensations ressenties, vu ma gestion de course (5 derniers kms parcourus à la même vitesse que les 5 premiers) et vu le décor de bord de mer etc etc. Sans le vent, je pense que je valais moins de 42 sur cette affaire-là.
    Je la referais bien l'année prochaine, si elle a lieu (puisqu'il se murmure que c'était peut-être la dernière).
    Ce qui valide ma méthode d'entraînement. Et comme je n'ai pas prévu de course avant juillet, ça me laisse du temps pour développer encore ma vma et mon foncier. J'ai la volonté, je prends du plaisir et j'ai besoin de ça, c'est ma drogue.

    temps : 10kms en 43MN14S (13.88kmh)
    classement : 63/274 (senior 30/57)
    à venir : 15kms de Lanester (le 13/07/09) ?

     

  • fou de bambous (3) : le pseudosasa japonica

    250420091005.jpgLe pseudosasa japonica occupe une place à part dans mon coeur de bambousophile car pendant toute mon enfance, la fenêtre de ma chambre donnait direct sur un bambou de cette variété. Ce bambou faisait tellement partie de la famille qu'on n'en parlait même pas, il était comme une évidence, plantée là entre le puits, la pelouse et l'ancienne auge à boeufs (transformée en parterre).
    Une évidence qui, un beau jour fut menacée puisqu'il fut plus ou moins question de s'en débarrasser et je me demande même si l'on n'essaya pas de le faire et qu'on n'y arriva pas. Une telle plante, sans doute plus que cinquantenaire n'allait pas se laisser emmerder par des humains aussi acharnés et bambousophobes fussent-ils.
    Aujourd'hui, en 2009, ce bambou existe toujours alors que dans la propriété familiale tout a changé, des arbres sont nés et morts, la physionomie des lieux n'est plus la même et les humains sont presque tous partis, sauf un, mon père, surpris de me voir soudainement intéressé par la graminée qu'il ne regarde plus depuis longtemps.
    C'est de cette touffe de japonica que j'ai réussi à extraire quelques plants (mais que ce fut dur), dont deux subsistent à ce jour, pour leur donner une seconde vie où j'habite désormais. Alors voilà l'histoire, pas forcément intéressante certes mais qu'il me tenait à coeur de raconter.

    Sinon, je me demande si c'est pas plutôt un tsutsumiana plus qu'un japonica tout court. Je dis ça par rapport aux photos qu'on voit sur le net et je trouve qu'il ressemble plus au tsutsumiana.

    Deux subsistent donc. Le plus volumineux est une touffe de quelques chaumes que j'ai planté dans la continuité des Aurea, afin de boucher et fermer l'angle sud-est. Le second n'est qu'un seul plant, resté en pot et qui s'en porte très bien. On verra l'usage de ce dernier mais il se pourrait qu'il reste en pot, je lui achèterai un joli pot et je le déplacerai à gauche, à droite en fonction de l'humeur.

     

    IMGP6247.JPG