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hommage

  • hommage à Macha Béranger

    macha_beranger_gp.jpgParfois je vais faire un tour dans les stats, pas pour voir l'affluence du site (qui est minable) mais pour voir les mots clefs qui amènent les gens ici. Et depuis deux jours, Macha Béranger est en tête, loin devant le rivage des syrtes et la chartreuse de Parme (ces requêtes font quand même plaisir).
    Tiens, ça signifie que j'ai parlé de Macha ici ? M'en souvenais plus.
    Macha donc. Et bien, Macha oui, j'écoute beaucoup la radio la nuit, et avant, quand il n'y avait pas les podcasts, j'écoutais la radio en vrai, en direct et tout, dans le "transistor" (comme dirait ce cher Serge Le Vaillant). Et puis j'écoutais Macha, c'est vrai. Je trouvais ça complètement décalé, un peu cucu la praline même (les réponses de Macha à ses sans-sommeils étaient vraiment bateaux, plein de lieux communs et de bons sentiments) mais écouter Macha me donnait l'impression d'une seule lumière allumée dans Paris, celle de son studio à la maison de la radio, une seule lumière et toute la ville et la province à son écoute, chacun chez soi avec ses joies et souvent ses peines. Macha était une lumière dans la nuit. Et cette voix si particulière, son briquet, la musique d'intro, les messages du coeur. On se sentait bien avec Macha.
    Beaucoup plus qu'avec celui qui l'a remplacé. Non, mais je n'ai rien contre Eric Lange. Ça aurait été pareil avec un autre. Lange fait très bien son boulot, c'est un pro et tout mais ça n'a rien à voir avec Macha. Et puis, quand même, c'est particulier, la nuit n'est pas le jour, la nuit c'est down tempo, atmosphère, ambiance tamisée.
    J'avais enregistré des Macha en mp3 et puis il y a quelques temps, voulant faire de la place sur mon dd, je les ai jartés. Je regrette tiens.

    Loïc

  • pas de note sur Bashung

    J'en ai suffisamment lu et entendu à droite et à gauche. Je vois pas ce que  je peux dire qui puisse sortir du lot ou qui vaille simplement la peine d'être lu. Alors, il vaut mieux se taire. A contrario, un type qui n'aime pas Bashung et qui le dit clairement, arguments à l'appui, il a raison de faire une note. Et il l'a fait. Et je vous y convie. Par ici. (ô et je viens de découvrir que l'auteur de ce blog était l'auteur du tombeau de la variété française -)))

    Bon, quant à moi, puisque je suis parti, autant continué. Je n'ai vraiment fait attention à Bashung qu'avec bleu pétrole. J'aimais déjà beaucoup ce qu'il avait fait avant (l'apiculteur, je passe pour une caravane) mais sans vraiment m'y être arrêté (mais je me souviens quand même d'une fin de soirée passée avec une personne, on écoutait la compil climax en buvant du calvados et en fumant des cigarillos, et tout ça était très grisant au propre comme au figuré). Mais bleu pétrole m'a franchement fait l'effet d'une bombe artistique..que le grand public va désormais découvrir. Mis à part deux titre inutiles et mal boutiqués (Suzanne et il voyage en solitaire), il n'y a aucun déchet dans cet album...

    ...qui est sombre, certes et donc contraire à ma vision du monde (puisque je suis posimiste - c'est à dire positif et optimiste, n'est ce pas) mais je peux aimer les contraires quand ils sont de qualité. Et cet album est de qualité...Et dans ma tête, j'entend ab chanter hier à Sousse, hier à Sousse, demain Paris...

    Une jolie photo, chopée ici. bisous à tous

    Daho-Bashung.jpg