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Colin sabre et tam-tam - Page 89

  • théorie (de salle de bain) sur l'endroit où on est quand on ne touche plus le sol.

    Je n'ai pas mis les pieds en dehors du territoire national depuis mai 2001, où en compagnie de ma partenaire et de quelques amis nous avons fait une brève incursion en Italie en passant par le tunnel du Mont Blanc. Arrivé là-bas, on a bu un coup dans un bar situé dans le premier bourg venu. Je me souviens qu'on était ravi de pouvoir payer en euros, on a trouvé ça pratique et on s'est dit "quand même, l'union monétaire c'est bien". On est rentré en France et puis voilà.
    Encore quand je dis ça, je me demande. Parce que si on réfléchit bien, à chaque fois qu'on saute, on n'est plus vraiment en France. Mes pieds ne touchant plus le sol, je ne suis pas plus en France qu'en Ethiopie ou en Russie . Bon, mais c'est vrai, du fait de l'attraction terrestre, lorsque je retombe (sur mes pieds de préférence), je retombe au même endroit d'où je sauta, c'est à dire sur le territoire français. Mais bon, c'est un autre problème ça. Mais le fait est qu'en l'air, pendant un quart de seconde, je suis là où je désire être et que je n'ai pas besoin de passeport ou de prendre l'avion (que je n'ai jamais pris). Vous allez me rétorquer que je ne tiens pas compte du territoire aérien, c'est à dire que j'ai entendu dire que tout l'air se situant entre l'écorce terrestre et une hauteur d'environ 100 mètres appartient au pays où se situe le sol. Bon d'accord mais l'air, c'est variable, ça se déplace et tout, ça n'est jamais le même à tel endroit. Donc bon.
    Exercice pratique. Patientez une seconde. Je me lève de mon siège et vais sauter.
    ...
    Voilà, je viens d'aller faire un tour en Turquie. A istambul précisément.

    Loïc

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  • flagrant délit

    120720091674.jpgde lecture de Marianne, magazine que je déteste plus que tout..mais en fait, ce n'est pas vraiment Marianne, c'est un supplément littéraire. Mais bon, après tout, pourquoi ne pas profiter des vacances pour quitter les sentiers battus, s'ouvrir un peu l'esprit et voir de quel bois les autres se chauffent.
    Mais, mais mes vacances ne sont pas tout à fait terminées et s'achèveront à domicile avec la lecture de de fameux zone de Mathias Enard, dont personne ne parle dans les campings.

    Et j'ai lu pendant ces dix jours sur la côte vendéenne :

    - la vie devant soi, Romain Gary
    - les déferlantes, Claudie Gallay
    - la route, Cormac Mccarthy
    - autoportrait de l'auteur en coureur de fond, Haruki Murakami
    - Candide, Voltaire
    - septentrion, Louis Calaferte

    ...autant de notes à venir, si mon inspiration  le permet...

     

     

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  • en pause

    retour dans quinze jours.

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  • CR102 : trois hommes seuls - Christian Oster

    9782707320506.jpgprésentation de l'éditeur : Marie m'invitait à passer quelques jours en Corse. Je pouvais venir avec qui je voulais. J'en ai donc parlé à Marc, que je fréquentais depuis trois mois sur un court de tennis, du côté de la porte de Clignancourt. Lui-même en a parlé à un type que je ne connaissais pas. Sur la banquette arrière, j’ai pu caser la chaise que Marie m’avait laissée en s’en allant, deux ans plus tôt, et qu’elle me demandait de lui rapporter. Après quoi, tous les trois, on s’est dit qu’on ferait connaissance en chemin, et on est partis.

    mon avis : A défaut d'être un grand chef d'oeuvre, ce livre est un petit bijou. Il m'a fait beaucoup rire, beaucoup réfléchir (sur la façon dont se comportent entre eux des hommes qui se connaissent trop peu) et puis, il faut le dire, ses 174 pages sont une véritable leçon de français et notamment du fait de l'usage régulier du subjonctif de l'imparfait, qui passe comme une lettre à la poste.
    Je regrette juste un peu que la deuxième partie (après l'arrivée chez l'ex-femme) parte un peu en vrille mais le sentiment général est largement positif (et de toute façon publié aux éditions de minuit, il ne pouvait en être autrement)
    C'est mon premier gros coup de coeur estival !
    Mes respects, Mr Oster !

    roman, paru en septembre 2008
    éditions de minuit, 174 pages
    lecture du 29.06 au 01.07.09
    note : 4.5/5
    à venir : la vie devant soi, Romain Gary

     

  • CR101 - un secret - Philippe Grimbert

    9782253117186.jpgprésentation de l'éditeur : Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Ainsi l’imaginaire, par la grâce de ce « roman familial », vient-il au secours d’une réalité à laquelle, sans doute, il manque quelque chose.
    Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque : ce frère a existé. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattu une chape de silence.
    Psychanalyste, Philippe Grimbert est venu au roman avec
    La petite robe de Paul. Avec ce nouveau livre, couronné en 2000 par le prix Goncourt des lycéens et en 2005 par le Grand Prix littéraire des lectrices de ELLE, il démontre avec autant de rigueur que d’émotion combien les puissances du roman peuvent aller loin dans l’exploration des secrets à l’œuvre dans nos vies.

    Un secret est un petit roman très émouvant avec l'holocauste en toile de fond, le drame dans les familles juives etc etc, sujet maintes fois rabâché dans tous les sens, dans tous les styles et perso je m'en lasse, comme je l'ai déjà dit souvent, je ne suis évidemment pas insensible aux drames, aux guerres, aux atrocités dont son capables les hommes mais un moment stop.
    Mais j'avais quand même envie de lire celui-là tant il était encensé sur les blogs et partout. Et c'est vrai que le récit en bien mené, l'histoire est émouvante mais c'est le type même de roman que j'oublie très vite. Un peu trop court par ailleurs pour pouvoir bien cerner la psychologie des personnages.
    Et puis, c'est vrai qu'entre la fin de cette lecture et la rédaction de ce compte-rendu, j'ai lu, que dis-je j'ai dévoré un pur chef d'oeuvre...et qu'à côté ce un secret est bien palot.

    roman, paru en mai 2006
    le livre de poche, 185 pages
    lecture du 27 au 29.06.09
    note : 2.5/5
    à venir : trois hommes seuls, Christian Oster (le chef d'eouvre en question -)

  • CR100 - le bruit et la fureur - William Faulkner

    33698-0.jpgprésentation  (Amazon.fr) : C'est avec cet ouvrage explosif que William Faulkner fut révélé au public et à la critique. Auteur de la moiteur étouffante du sud des États-Unis, Faulkner a réellement bouleversé l'académisme narratif en plaçant son récit sous le signe du monologue intérieur, un monologue d'abord "confié" à un simple d'esprit passablement dépassé par les événements qui se déroulent autour de lui. Confusément, les images qui lui parviennent font remonter ses souvenirs : il brosse de façon impressionniste et chaotique l'histoire douloureuse de sa famille. Vient ensuite le moment d'écouter les confessions de Quentin, son frère, exposant les raisons qui le pousseront à se donner la mort. D'amours déçues en déchirements, la fratrie (qui compte un troisième membre ayant lui aussi son monologue) se désagrège. Jouant subtilement avec les différences de registres en passant d'un personnage à l'autre, Faulkner conclut en tant que narrateur extérieur ce roman violent, où chacun se débat tant bien que mal sans réellement pouvoir se soustraire à un destin funeste.

    Je viens de terminer un lecture très exigeante et peut donc aborder juillet le coeur léger avec un poids en moins dans ma pal (car ça faisait quand même pas mal d'années que je voulais me faire ce roman adulé autant que détesté).
    Et en fait, ce roman n'est pas si difficile que ça et si je peux en rassurer certains, je dirais que plus on avance, plus ça se simplifie.
    Dans le premier mouvement (le récit de Benjy), j'y comprends tellement rien que j'ai envie d'arrêter à toutes les pages, dans le 2ème mvt (le récit de Quentin), c'est toujours très difficile mais enfin je me dis que c'est plus clair qu'avec Benjy. Dans le 3ème mouvement (récit de Jason) , cela va beaucoup mieux, j'arrive à comprendre de quoi il est question et j'en arrive même à trouver ça prenant et  le 4ème mouvement (narrateur hors de l'histoire) est de facture presque classique.
    Et en fin de compte, lorsque j'ai refermé le livre, je n'en veux pas à Faulkner ne m'avoir fait tant souffrir car je me dis que le roman n'aurait eu aucun intérêt raconté autrement. Il fallait ces visions chaotiques de Benjy, les considérations métaphysiques de Quentin et le discours haineux de Jason pour comprendre et bien s'imprégner de l'univers de la famille Compson composée de membres aux caractères bien trempés mais aux obsessions différentes.
    Et félicitation à Maurice Edgar Coindreau pour l'excellente traduction (avec une boulette quand même page 380 - dans le 4ème mvt, alors que la narration est extradiégétique, le lecteur a le droit à un étrange dis-je lors d'un dialogue entre Jason et Mrs Compson) et surtout pour la préface, sans laquelle on serait encore plus largué qu'on peut l'être déjà.

    roman, paru en 1929
    le livre de poche, 435 pages
    lecture du 20.06 au 27.06.09
    note : 3.5/5
    à suivre : un secret, Philippe Grimbert

  • l'espèce de jogger, journal #4 - foulées du Ter, demain matin

    2657593989_79b3d40b38.jpg?v=0Demain je participe aux foulées du Ter à Ploemeur, un 10kms que je ne connais pas (mais jugé plutôt difficile) autour de l'étang du Ter. L'affaire démarrant à 10heures, mon objectif sera d'arriver avant 10h42. Avant de partir en vacances, cela me ferait du bien de battre mon record, ce qui validerait tous les efforts consentis ces derniers mois. Logiquement, j'ai les 42mns dans les jambes, je les ai fait à l'entraînement mais le fait est que, et ça tous les joggers le savent, on est toujours un peu moins bien en compète qu'à l'entraînement (parcours inconnu, stress..).

    Mais bon, 42, je serais content, c'est faisable et pour y arriver, j'embarquerai avec moi mon cardiofréquencemètre (pour la première fois en compétition) afin de gérer ma course au mieux et notamment ne pas partir trop vite, ce qui veut dire qu'il ne faudra pas que je dépasse les 90% deFCM dans les 2 premiers kms. Ensuite, je hausse le rythme jusqu'à 95% jusqu'à la fin du 9ème kms. La gestion de course s'arrête là, me concernant en tout cas, le dixième se fera à fond les ballons à 100%FCM et 100%VMA (si possible).
    A 10heures donc, ayez un pensée pour moi, que vous soyez sous la couette ou en train de boire votre café. Moi, demain matin, le lever se fera à 6h30, le petitdej à sept. Ce dernier sera composé de céréales, d'abricots, de deux grands bols de café.
    Je prends la route à 8.30. Ça me fait arriver sur zone peu après 9h00, le temps de retirer mon dossard, de m'échauffer et basta.

    Et avant tout, je me souhaite une bonne nuit.

    Loïc

  • émotion

    5032_95325600761_809090761_1909264_8212312_n.jpgémotion

    C'est avant tout l'émotion que m'étreint puisque Michael Jackson fut l'idole de mon adolescence et quand je dis idole je suis gentil tant je devrais plutôt dire obsession. Puis après les années ont passé, j'ai tourné la page mais dans mon coeur, Michael est resté Michael, une sorte de star au dessus de toutes les stars, quelqu'un d'immortel.
    Il y a encore quelques jours je réécoutais les albums bad et thriller et j'ai même surpris mes filles à chantonner wanna be startin something

    l'émotion donc avant tout.
    Quand une étoile s'éteint, on se demande comment la vie est possible sans elle. Je ne dirais jusqu'à dire  que la mort de MJ me fait le même effet que la mort d'un proche car ça n'a rien à voir. C'est une émotion particulière.


    Et j'ai versé quelques larmes en début de soirée.

  • fou de bambous (6) : la grande forme du Shiroshima

    Le voici à la sortie de l'hiver :

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    et aujourd'hui :

     

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  • lecture en cours : le bruit et la fureur, William Faulkner

    210620091409.jpgAvant de partir en vacances (première quinzaine de juillet)(et très loin, en dehors de la Bretagne en tout cas...hou la le périple), je me suis décidé à lire le bruit et la fureur. Ça fait longtemps que je voulais lire ce roman, j'avais même commencé il y a deux ou trois ans avant d'abandonner au bout de quelques pages. Mais là, j'ai pris mon courage à deux mains avec l'idée d'aller jusqu'au bout. J'en suis au deux tiers et si effectivement les cent premières pages (correspondant au récit de Benjy) sont une véritable souffrance, ensuite tout s'éclaircit petit à petit et je dirais même que j'y prends un certain plaisir. J'en reparlerai dans le compte-rendu, le numéro 100.

    Ainsi, je pourrai partir la conscience tranquille et avec dans mon sac de la littérature un peu plus légère. A J-8, j'ai préparé une pré-liste que voici (tous ne seront pas du voyage)  :

     

    la route* - Cormac McCarthy
    le tailleur de Panama* - John Le Carré
    Septentrion - Louis Calaferte
    les falsificateurs - Antoine Bello
    tout ce que j'aimais - Siri Hudstvedt
    Dora Bruder - Patrick Modiano
    autoportrait de l'auteur en coureur de jupon* - Haruki Murakami
    cercle - Yannick Haenel
    les déferlantes* - Claudie Gallay
    les charmes discrets de la vie conjugale* - Douglas Kennedy
    biffures - Michel Leiris

    avec un astérisque : les favoris.