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Colin sabre et tam-tam - Page 112

  • où en est le lecteur sympa ?

    Il vient de finir tout à l'heure la plaisanterie de Milan Kundera et dira ce soir sur ce blog tout le bien qu'il en en pensé. Les lectures à venir sont :

    • le sucre de Georges Conchon
    • Métropolice de Didier Daeninckx
    • Lune sanglante de Jame Ellroy.

    8c9e0ae78a13a0dbe849903116ee5cd4.jpgL'ordre d'ingurgitation  n'a pas encore été défini (mais il se pourrait qu'il décide de les lire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre) . Il se pourrait aussi  que le lecteur sympa mette un certain temps à lire tout ça attendu qu'il va se transformer pour quelques temps en jardinier sympa. Mais il se pourrait qu'il n'en soit rien tant le jardinier sympa est avant tout un jardinier fainéant.

    Aucun achat de livres n'est prévu en avril. Mais des vols à l'étalage dans des petites librairies de quartier ne sont pas impossibles si lune opportunité se présente.

    Sur ce, le lecteur sympa, qui est aussi un ouvrier sympa retourne se faire exploiter. Mais il se rassure en se disant qu'il est en vacances demain soir (et qu'alors pendant une semaine, il deviendra aussi un 'papa sympa'. Ce qui est bien avec l'adjectif 'sympa', c'est qu'il peut se décliner à l'infini.)

    Sympathiquement votre,

    Loïc

  • les petites habitudes du lecteur sympa...

    2f956b625ddc3a02603750b7e4ca2b7b.jpgJe choisis mes lectures par la méthode dite "du choix'. C'est une méthode qu'elle est bien.

    Le plus souvent, j'achète des livres d'occasion neufs dans des petites librairies de quartiers par correspondance sur amazon ou fnac.com

    Je commence toujours un livre que je finis, même s'il me plait.

    Je peux lire deux romans en même temps..l'un avec l'oeil droit, l'autre avec le gauche.

    Il m'arrive de lire des livres déjà relus mais rarement de ne pas relire des livres déjà non-lus.

    Pour mettre un max de temps à retrouver la page où je suis arrivé, j'utilise un démarque-page, qui, comme son nom l'indique, lorsque je reprends la lecture,  ne se situe plus du tout à la page où je l'avais laissé. Curieux objet.

    Loïc

  • des jours et des livres (6) - le prix du livre Inter 2008

    Mon livre de chevet est en liste pour le prix du livre inter 2008. Il fait partie des dix ouvrages sélectionnés dont voici la liste :

    • Henry Bauchau - Le boulevard périphérique
    • Sorj Chalandon - Mon traitre
    • Vincent Delecroix - La chaussure sur le toit
    • Annie Ernaux - Les années
    • Nicolas Fargues - Beau rôle
    • Eric Laurrent - Renaissance italienne
    • Linda Lê - In memoriam
    • Michèle Lesbre - Le canapé rouge
    • Eric Reinhardt - Cendrillon
    • Olivia Rosenthal - On n'est pas là pour disparaître

    Bon, le prix Inter a ceci de particulier que les membres du jury sont des anonymes qui ont postulé via courrier. Le service culture de France inter s'est chargé d'en sélectionner 24 (douze femmes, douze hommes) sur des critères purement subjectifs avec les lettres comme seuls supports. Les 24 heureux élus recevront les dix romans à domicile. sympa. Délibération le 1er juin.

    Tout ceci ne m'inspire que des choses postives. On sait le problème que cela cause et toutes les polémiques suscitées lorsque les jurys littéraires sont des professionnels de l'édition sur lesquels les maisons d'édition sont susceptibles d'exercer des pressions. Par exemple, plus personne n'accorde le mondre crédit au lauréat du prix Goncourt.

    27a52f5af6ceea5f650cf2dcb2306d3e.jpgDonc, je vais suivre de près le prix du livre Inter. En espérant que Cendrillon de Eric Reinhardt l'emporte, car, on dira ce qu'on voudra mais ce roman mérite un prix. Trop de gens sont passés à côté. Je le constate tous les jours en parcourant la blogosphère littéraire (ou j'essaie tant bien que mal de transmettre mon enthousiasme pour ce livre) où il a été quasiment ignoré. Par ailleurs, avec l'affaire de la Société Générale, ce roman a montré combien il était d'actualité.

    Pour mesurer les adversaires, j'ai envie de lire le boulevard périphérique de Henry Bauchau (parce que j'aime tout ce qui est périphérique...) et la chaussure sur le toit de Vincent Delacroix (parce que je veux savoir ce qu'une chaussure peut foutre sur un toit...)

    Loïc, 23h00

     

  • CR31 : Et mon coeur transparent - Véronique Ovaldé

    f14c0aadb75db7d34dfece36af810b52.jpgA chaud, je le dis tout de suite : j'ai détesté ce livre. Pas tant l'histoire que ce style complètement tordu. D'ailleurs, plus qu'un style, je pencherais plutôt pour des carences de l'auteur, incapable de dire simplement des choses simples. Ou bien alors, c'est moi qui suis trop vieux jeu et qui aurais du mal avec des oeuvres trop avant-gardistes. Non, je ne crois pas. Je suis ouvert à tout...sauf peut-être à la médiocrité.

    Des mauvais livres, ça existe, là n'est pas le problème. Par contre, que des mauvais livres soient récompensés par des médias comme Télérama ou France Culture, là, je ne comprends plus. Je me disais pourtant qu'il ne pouvait sortir que quelque chose de bon d'un prix du livre France Culture-Télérama. Je me suis trompé.

    C'est dommage car j'étais depuis quelques semaines à la recherche d'un nouvel écrivain fétiche et j'avais eu le pressentiment que Véronique Ovaldé pouvait être l'heureuse élue. Non, elle rejoindra juste David Foenkinos, Balzac et Willian Faulkner dans ma liste des écrivains imbuvables.

    Je vais quand même mettre 1/5 : 0.5 points pour les saints, 0.5 points pour la chapelle. Euh non, 0.5 points pour le titre, qui est pas trop mal (tiré d'un poème de Verlaine où il fait ce rêve étrange et pénétrant...) et 0.5 points parce que ça m'a permis de lire pour la première fois un roman des éditions de l'Olivier.

     

    extrait : aucun

    note : 1/5

  • le bonheur d'être père. mots d'enfants et autres petits plaisirs

    86ffe3951d6e3d4f63f3dac995a10f00.jpgJ'entends Chloé et Lola qui se chamaillent. Chloé dit à Lola que ses jeux ne l'intéressent pas. Lola descend, vient me voir et me dit 'papa, Chloé m'a  parlé pas comme y faut'. Je réponds 'oui, j'ai entendu, elle n'est pas toujours gentille avec toi.'  Alors, Lola remonte et je l'entends qui dit à Chloé ' Chloé, papa m'a dit qu'il était pas gentil de toi.'

    J'en entends des tonnes comme ça tous les jours et j'ai le tort de ne pas les noter.  

    Dans les petites choses de la vie, dans les détails insignifiants, des gestes, des mots, des regards, des attitudes, des réflexions, je profite chaque instant de mes deux petites puces. Naturel de la part d'un père ? oui mais il est bon de rappeler ce qui nous donne la force de vivre...et accessoirement l'envie de lire.

    Loïc

  • des jours et des blogs (4) - le doggy blog

    c877037fb759a6411be603ba70271bd5.jpgEn 2006, quelqu'un chez Julliard avait eu la bonne idée de créer un blog dédié à la série Doggy Bag. Hélas, le blog n'a quasiment pas été alimenté. Je trouve que l'idée était bonne car je pense que les lecteurs de Djian ont matière à  se fédérer en une communauté. Or internet est le meilleur moyen de le faire, dans un premier temps. On aime Philippe Djian ou on n'aime pas. Mais on n'est pas indifférent. Moi je trouve son écriture virevoltante, son style décapant. A certains égards, ce qu'il fait est quasiment révolutionnaire...à condition qu'on ne se prenne pas trop au sérieux, qu'on accepte une lecture au second degré avec une bonne louche de cynisme. Les anti trouvent ça gnan-gnan, à l'eau de rose, trop american way of life etc.

    Je m'imagine Djian en train d'écrire, le sourire aux lèvres, à l'affût d'une grosse connerie, cherchant un rebondissement inattendu qu'il trouve en buvant une bière en trainant sur sa terrasse. Comme ça, quand on lit ses romans, ça ne semble pas difficile, les événements s'enchainant tellement vite, avec tant de naturel et de grâce. Mais enfin de compte, quand on réalise la somme des Doggy Bag ( déjà 6 tomes je crois), on se dit que ça demande beaucoup d'imagination et de virtuosité. Je dis chapeau à Djian. J'aimerais vraiment l'entendre en interview, connaître son opinion sur plein de choses, sur Sarko, sur le football, savoir ce qu'il lit, ce qu'il regarde à la télé (en dehors de Six feet under )...etc. Je m'en fous complètement de savoir ce que pensent et aiment certaines personnes..et d'autres je m'en fous pas. Comme Djian par exemple.

    Mine de rien, son oeuvre est majeure. Alors, doggyphiles du monde entier, unissons-nous !

    Loïc

    0fe82117e8860a56ed9ef15f24609035.jpg
  • CR30 : Middlesex - Jeffrey Eugenides

    d7d99c51e62a9cbe8b25b70744c1693e.jpgMiddlesex de Jeffrey Eugenides pèse 322 grammes, ce qui en fait un gros livre de poche. J'aime beaucoup les pavés car ça donne vraiment le temps d'habiter les personnages, de les comprendre et de se sentir aussi lié à leur destin. Mais là, la lecture s'étant faite sur trois semaines, je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Ce n'est pas par manque d'intérêt...mais en ce mois de mars, je me suis fait doublement exploiter au boulot, si bien que le soir, je m'endormais littéralement devant mon bol de soupe. Alors, vous comprenez qu'il était difficile de me concentrer sur des choses aussi éloignées du quotidien où j'étais enfermé dans des considérations très terre à terre.

    Pensant à tout cela, vendredi soir, je me suis promis de le finir pour la fin du weekend..ce qui j'ai réussi, et sans forcer tant le récit était limpide et l'histoire assez haletante. Ce roman se déroule sur trois générations et raconte le destin d'une famille grecque qui émigre vers les Etats-Unis au début du XXème siècle. Tout aurait été en somme très banal si les émigrants, un frère et une soeur n'avaient pas décidé de se marier sur le paquebot les emmenant vers le rêve américain. Les conséquences de cet inceste se dévoileront deux générations plus tard, un bébé (prénommé Caliope et qui est aussi la narratrice) qui se présente comme étant une fille s'avère être aussi un garçon. Ce que personne ne remarquera pendant toute son enfance. Alors que toutes ses amies voient leurs corps se transformer à l'adolescence, rien ne se passe chez Caliope. Après moulets péripéties, quelques années plus tard, Caliope devient un garçon et se fait appelé Cal.

    A travers l'histoire de Caliope, le narrateur embrasse toute l'histoire de Etats-Unis et plus précisément de Détroit, ville où la famille Stéphanides a décidé de s'implanter en 1922. Lecture très instructive sur la dévouvert de soi-même, de son corps, sur la condition du réfugié et sur le modèle américain.  note : 4/5

    un extrait : en arrivant à Détroit, Lefty se fait pistonner par un cousin pour entrer dans l'usine Ford, principal employeur de la ville. Lefty et sa femme Desdemona ( qui est aussi sa soeur) sont, dans un premier temps, logés chez les cousins, Zizmo et Lina. Un jour, des envoyés de Ford lui rendent visite :

    Deux hommes se tenaient sur la paillasson. Ils portaient des costumes gris, des cravates rayés, des chaussures noires. Ils avaient des favoris courts. Ils tenaient à la main des mallettes identiques. En enlevant leurs chapeaux, ils révélèrent des cheveux du même châtain, soigneusement séparés par une raie au milieu. Zizmo retira la main de sa veste.

    " Nous appartenons au service social de l'entreprise Ford, dit le plus grand. Mr Stephanides est-il à la maison ?

    - oui ? dit Lefty.

    - Mr Stephanides, laissez-moi vous expliquer la raison de notre présence.

    - la direction estime, enchaîna le plus petit, que cinq dollars par jour entre les mains de certains hommes peuvent constituer un handicap énorme sur les voies de la droiture et de l'honnêteté et faire d'eux une menace pour la société en général.

    - Il a donc été décidé par Mr Ford - reprit alors le plus grand - que cet argent ne peut être alloué à qui ne saurait en faire usage en toute conscience et avec retenue.

    - Egalement - de nouveau le petit - que si un homme semble avoir les qaulités requises mais qu'il en vient à faiblir, l'entreprise est en droit de le priver de sa part de bénéfices jusqu'à ce qui se soit réhabilité. Pouvons-nous entrer ?

    Une fois à l'intérieur, ils se séparèrent. Le grand sortit un bloc de sa mallette. " Je vais vous poser quelques questions, si vous voulez bien. Buvez-vous, Mr Stephanides ?

    - non." Zizmo répondit pour lui.

    " Et qui êtes-vous, si je puis me permettre ?

    - M'appelle Zizmo.

    Vous êtes en pension ici ?

    - Je suis chez moi.

    - Ce sont donc Mr et Mrs Stephanides qui sont pensionnaires ?

    - C'est ça.

    - ça ne va pas. ça ne va pas, dit le grand. Nous encourageons  nos employés à souscrire un emrpunt-logement.

    - Il y travaille", dit Zizmo.

    Entre temps, le petit était entré dans la cuisine. Il souleva les couvercles, ouvrait la porte du four, scrutait le contenu de la poubelle. Desdemona allait s'y opposer, mais Lina la retint d'un regard. (Et remarquez comment le nez de Desdemona s'est mis à bouger. Depuis deux jours, son odorat est incroyablement fin. Les aliments commencent à avoir une drôle d'odeur pour elle, la feta sent les chaussettes sales, les olives la crotte de chèvre.)

    " Vous vous baignez souvent, Mr Stephanides ? demanda le grand.

    - Tous les jours, monsieur.

    - Vous vous brossez les dents souvent ?

    - Tous les jours, monsieur.

    - Avec quoi ?

    - De la poudre."

    Maintenant le petit était en train de monter les escaliers. Il envahit la chambre de mes grands-parents et inspecta les draps. Il entra dans la salle de bains et examina le siège des toilettes.

    A partir de maintenant, utilisez ceci, dit le grand. C'est un dentifrice. Voilà une brosse à dents neuve."

    Déconcerté, mon grand-père saisit les objets. "Nous venons de Bursa, expliqua-t-il. C'est une grande ville.

    - Brossez le long des gencives. De bas en haut pour le bas et de haut en bas pour le haut. Deux minutes matin et soir. Essayez.

    - Nous sommes des gens civilisés.

    - Dois-je comprendre que vous refusez de vous conformer aux instructins d'hygiène ?

    - Ecoutez-moi, dit Zizmo. Les Grecsz ont construit le Parthénon et les Egyptiens ont construit les pyramides à une époque où les Anglo-Saxons étaient encore vêtus de peaux de bêtes." (jolie la réplique)

    Le grand regarda Zizmo et nota quelque chose sur son bloc.

    "Comme ça ?" demanda mon grand-père. Avec une grimace hideuse, il fit aller et venir la brosse dans sa bouche sèche.

    "C'est dela. Parfait."

    Le petit réapparut alors. Il ouvrit son bloc et commença : "premier point : poubelle de la cuisine dépourvue de couvercle. Deuxième point : mouche sur la table de la cuisine. Troisième point : trop d'ail dans la cuisine. Provoque l'indigestion."

    (Et maintenant Desdemona localise le coupable : les cheveux du petit. L'odeur de la brillantine lui donne la nausée.)

    "C'est très généreux à vous de venir vous intéresser à la santé de vos employés, dit Zizmo. Il ne faudrait pas que quelqu'un tombe malade, n'est-ce pas ? ça pourrait ralentir la production.

    - Je vais faire semblant de ne pas avoir entendu, dit le grand, puisque vous n'êtes pas un employé de l'entreprise Ford. Toutefois, se retournant vers mon grand-père, je dois vous dire, Mr Stephanides, que dans mon rapport, je mentionnerai vos relations sociales. Je recommanderai que vous et Mrs Stephanides vous installiez dans votre propre foyer dès que la chose sera financièrement possible.

    - Et puis-je vous demander quelle est votre profession, monsieur ? voulut savoir le petit.

    - Je suis dans le transport, dit Zizmo.

    - Très gentil à vous, messieurs, d'être passés, intervint Lina. Mais si vous voulez bien nous excuser, nous allions nous mettre à table. Nous devons aller à l'église ce soir. Et bien sûr, Lefty doit être couché à neuf heures pour se reposer. Il aime être frais et dispos au réveil.

    - C'est bien. Très bien."

    Ensemble ils mirent leurs chapeaux et s'en allèrent.

  • zone de réception (2) - derniers arrivages

    970a172a91492e249176a7a39b935efb.jpgVoici les derniers livres à entrer dans la bibliothèque. Je les ai acheté au comptant en me couvrant par des put à des prix d'exercice éloignés. Leur consommation n'étant pas prévue pour le court terme, ces produits seront stockés à part en zone peu exposée :

    - Et mon coeur transparent, Véronique Ovaldé
    - Lignes de faille, Nancy Huston
    - Cherokee, Jean Echenoz
    - Terminal Frigo, Jean Rolin
    - Le Moral des ménages, Eric Reinhardt.

    Chaque ouvrage a passé avec succès les différents niveaux de contrôle et ont donc été jugés propres à la consommation.

  • des jours et des gens (6) - hommage à Thierry Gilardi

    J'ai hésité mais je me sens obligé de dire mon émotion suite à l'annonce de la mort de Thierry Gilardi. Le foot fait partie de mes nombreuses passions et d'aussi loin que je me souvienne, petit avec mon père, dans les années 90 avec l'Olympique de Marseille, en 1998 avec l'équipe de France, les années 00 avec mon club chouchou, le fc Lorient, mes plus grandes émotions sportives sont liées à ce sport. Alors, vous comprendrez que d'apprendre la mort de celui qui commentait les plus grands matchs de foot a son importance. Ce n'est qu'après coup que je me dis qu'il le faisait super bien. Quel enthousiasme, quel ferveur, quel professionnalisme. Je n'ai d'ailleurs jamais entendu aucune moquerie, aucune attaque contre lui. Il semblait implicitement évidemment à tous les fans de foot que Thierry Gilardi faisait du bon travail et que les soirs de match, on était content de le retrouver, lui et l'éternel Jean-Michel Larqué. Je dirais même que compte tenu de ce que je pense de tf1, il était sans doute le seul de cette chaine que je n'avais pas honte de fréquenter.

    Et puis hier soir, yahoo m'apprend sa mort..et là, je tombe des nues. Tout à coup, le commentateur devient homme..mais l'homme n'est plus. Je suis triste, triste..triste à l'idée qu'on n'entendra plus ses cris, ses emportements, cette voix rocailleuse et terriblement attachante. Cet homme aimait le foot pasionnément comme on voudrait que tout le monde l'aime.

    bye bye Thierry.

  • des jours et des blogs (3) - re le blog de Panou

    Ca fait longtemps que je voulais faire une note sur les guillemets et cette tendance qu'on a depuis quelques années à les utiliser à outrance, à l'écrit comme à l'oral, comme pour ne pas assumer l'usage de certains termes. Et bien Panou, dont j'adore la plume nous fait une jolie note à ce sujet, que je vous invite à lire : par ici