J'ai hésité mais je me sens obligé de dire mon émotion suite à l'annonce de la mort de Thierry Gilardi. Le foot fait partie de mes nombreuses passions et d'aussi loin que je me souvienne, petit avec mon père, dans les années 90 avec l'Olympique de Marseille, en 1998 avec l'équipe de France, les années 00 avec mon club chouchou, le fc Lorient, mes plus grandes émotions sportives sont liées à ce sport. Alors, vous comprendrez que d'apprendre la mort de celui qui commentait les plus grands matchs de foot a son importance. Ce n'est qu'après coup que je me dis qu'il le faisait super bien. Quel enthousiasme, quel ferveur, quel professionnalisme. Je n'ai d'ailleurs jamais entendu aucune moquerie, aucune attaque contre lui. Il semblait implicitement évidemment à tous les fans de foot que Thierry Gilardi faisait du bon travail et que les soirs de match, on était content de le retrouver, lui et l'éternel Jean-Michel Larqué. Je dirais même que compte tenu de ce que je pense de tf1, il était sans doute le seul de cette chaine que je n'avais pas honte de fréquenter.
Et puis hier soir, yahoo m'apprend sa mort..et là, je tombe des nues. Tout à coup, le commentateur devient homme..mais l'homme n'est plus. Je suis triste, triste..triste à l'idée qu'on n'entendra plus ses cris, ses emportements, cette voix rocailleuse et terriblement attachante. Cet homme aimait le foot pasionnément comme on voudrait que tout le monde l'aime.
bye bye Thierry.
Commentaires
Moi aussi , je me surprends à être émue par la mort de cet homme que j'avais souvent aperçu sans jamais m'y intéresser vraiment. Quand je vois sa photo, je me dis que ça devait être un "type" bien. CARPE DIEM , nous ne sommes vraiment rien. La grâce de Chloé et la folie de Lola me mettent du baume au coeur cette semaine. "Chiper, arrête de chiper" dans la bouche de la demoiselle à bouclettes, j'adore...
C'est un joli billet. Appris ça en vacance dans les Alpes, sur une télé qui marchait mal...
Amoureux du foot comme nous, ou même simple citoyen, ça fait toujours drole de voir partir une personne qui faisait presque parti de la famille, en étant dans le poste pendant que jouait l'équipe de France, ou que le repas du dimanche midi en famille se préparait dans le four.
C'était un moment bizarre, désagréable...
(et honnêtement, plus agréable de lire des hommages sincères de gens tristes que des morceaux d'ironie critiquant avec délectation la peine sincère de ce pauvre peuple... merci de ton billet, ça fait du bien de voir des "gens sympas", comme leur blog)
Bon dimanche