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Colin sabre et tam-tam - Page 53

  • Si la restauration était gérée comme la santé (par Vincent Bernard)

    Trouvé ce texte sur Objectif Liberté, le blog de Vincent Bernard 

    Dans ce petit restaurant où vos activités professionnelles vous conduisent à déjeuner le midi, une « formule du jour » avec entrée et plat vous est facturée 10 euros. Pour améliorer l'ordinaire, vous devez ajouter 6 euros pour un dessert, 16 euros pour une bouteille de vin, 20 euros pour du homard.

    Au début, vous payez votre repas, seul. Vous vous contentez généralement de la formule à 10 euros, et vous ne vous offrez que très rarement un petit dessert, juste pour vous faire plaisir. Vous ne prenez du vin que si un collègue vous accompagne et partage l'addition. Le soir, vous préparez votre repas à domicile. Vous vous offrez parfois un autre restaurant plus raffiné, ou plus exotique, le choix ne manque pas. Vous aimez cela, mais en bon père de famille, vous n'en abusez pas, car vous savez que votre budget n'est pas infiniment extensible.

    Mais certains trouvent qu'ils ne peuvent profiter de ces plaisirs assez souvent. Ils en avisent les décideurs politiques. Alors un beau jour, la loi, soucieuse de permettre l'accès à une alimentation de qualité pour tous, oblige chaque restaurant à additionner la note de tous ses convives à chaque service, et à diviser équitablement la note entre tous. Dans ce cas, le homard à 20 euros, partagé entre les 100 couverts du restaurant, ne vous revient plus qu'à 20 centimes: vous ne vous en privez pas, tout comme du vin... D'ailleurs, vous n'avez plus intérêt à rester raisonnable. En effet, si les 99 autres convives consomment du homard et pas vous, votre addition est tout de même augmentée de quasiment 20 euros: Tant qu'à payer plus cher, autant en profiter ! Cependant, un nombre croissant de convives réclamant du homard, des desserts et du vin, votre addition monte à 40 euros et plus, et vous vous dites que vous feriez mieux de manger des sandwiches au bureau... Une fracture alimentaire se produit entre ceux qui peuvent aller au restaurant et ceux qui doivent se contenter de repas sur le pouce. Inacceptable, selon certains partis politiques et associations. 

    L'état, soucieux de corriger cette inégalité devant le couvert, oblige alors les restaurants non pas à vous facturer directement le repas, mais à envoyer la note à une caisse centrale, qui, après l'avoir augmentée de 5% de frais de gestion, en prélève une quote-part proportionnelle à votre salaire sur votre feuille de paie, en la camouflant sous les sobriquets de CAG - contribution alimentation généralisée - et de charges patronales, vous laissant croire que « c'est votre patron qui paie ». L'illusion de gratuité étant totale, vous délaissez le sandwich et fréquentez deux fois par jour les restaurants, rebaptisés « établissements d'alimentation », l'ancien vocabulaire ayant une connotation par trop... ancien régime. L'état profite de votre manque de vigilance pour prélever aussi sur votre salaire une partie de la note des retraités et d'autres inactifs, qui peuvent ainsi participer au festin à vos frais, sans que vous ne vous en rendiez vraiment compte. Cependant, les restaurateurs, submergés par la demande, sont obligés de supprimer le homard et les autres raffinements de leur carte, faute de pouvoir en fournir en quantité suffisante. Le menu de base devient l'ordinaire de tous. Anciennement vendu 10 Euros au client, il est désormais facturé à 20 euros à la caisse de compensation, puisque le consommateur ne regarde plus à la dépense. 

    Vous remarquez que bien des gens qui autrefois déjeunaient chez eux préfèrent désormais le restaurant « gratuit », n'hésitant pas parfois à y consommer trois ou quatre repas quotidiens. La demande est telle que la pression à la hausse sur le prix des aliments entrant dans la composition des repas est importante. L'état décide donc d'en réglementer les prix. Les fraudes se multiplient, les restaurants n'hésitant pas à facturer à la caisse des repas fictifs. 

    Comme il subsiste une certaine concurrence entre restaurants, on en trouve encore qui pratiquent une restauration correcte, à condition toutefois de pouvoir payer des suppléments, parfois légalement, parfois en dessous de table. Par contre, les trois étoiles, autrefois fierté de notre pays, ont disparu. Les plus riches vont déguster les mets les plus fins aux tables des grands chefs de Suisse ou de New York qui ne désemplissent pas. Les hauts "serviteurs" de l'état, fort heureusement pour eux, échappent à la médiocité ambiante en se créant sur mesure des tables spécifiques, comme "l'avale de grâce", cantine militaire de haut luxe où notre président de la république aurait ses habitudes. Notre président ne perd d'ailleurs pas une occasion de rappeler l'excellence de notre système d'alimentation à chacun de ses passages, sans se soucier des rabat-joie qui font remarquer par voie de presse que la plupart des français n'ont pas accès au même niveau de prestations. 

    Mais voilà, l'état ne peut augmenter indéfiniment le prélèvement sur les feuilles de paie des individus pour financer l'augmentation de la consommation de services de restauration, aussi la caisse de compensation affiche-t-elle un déficit chronique. Afin de limiter la hausse des prix, l'état décide de fixer arbitrairement le prix du menu à 15 euros. Chaque année, la négociation du prix légal du repas entre restaurateurs et état tourne à l'affrontement. Quant au rationnement des tarifs, il freine les vocations de restaurateurs dans les campagnes dépeuplées. 

    Les politiques, dans une nouvelle tentative d'en freiner l'emballement financier, réforment encore le système en le rendant plus contraignant, rationnant l'accès à l'alimentation, par le système du « restaurant référent », restaurant auprès duquel vous devez vous inscrire pour un an afin de bénéficier de l'intégralité de la prise en charge du repas. Du fait de cette diminution de la concurrence entre restaurants, la qualité des repas baisse dramatiquement, les clients étant généralement priés de manger en moins d'un quart d'heure. La qualité de service devient déplorable. 

    Face à cette situation aberrante, certains plaident pour le retour au système antérieur de restauration libre, dont les avantages s'effacent progressivement des mémoires. Ils sont traités de sans-coeur, de fossoyeurs des acquis sociaux et, naturellement, d'ultra-libéraux, ce qui suffit à empêcher tout débat serein autour des avantages et inconvénients de chaque système. Toute velléité de retour à une restauration privée, nécessairement « à deux vitesses », est farouchement combattue par les syndicats, qui, il est vrai, utilisent la caisse de compensation des établissements d'alimentation comme moyen de financer leurs activités, comme finissent par le révéler quelques journalistes d'investigation. 

    Et votre bon sens vous taraude : « comment en sommes nous arrivés là » ? 

    Naturellement, tout ceci n'est que pure fiction. Aucun gouvernement sérieux ne s'autoriserait d'ingérence dans la gestion d'un secteur d'activité selon des principes aussi stupides.

  • CR236 : ouvrière - Franck Magloire

    Ouvriere.jpgOuvrière n'aurait jamais dû avoir l'honneur de  subir ma lecture...et du coup ma critique...attention...Mais voilà, un fait divers en a décidé autrement et ce récit de Franck Magloire sorti en 2002 a débarqué sur ma tablette quelques jours après que je terminai l'établi de Robert Linhart. Les deux romans ont le point commun de traiter de la vie ouvrière mais globalement, la comparaison s'arrête là.  

    La mère de l'écrivain fut toute sa vie une employée modèle  et discrète d'une usine Moulinex (nous possédions jusque dimanche dernier un barbecue électrique de marque moulinex mais il a brutalement rendu l'âme alors que les saucisses étaient à peine cuites, du coup, on a dû les finir à la poèle..ndlr) située en périphérie de Caen (sont-ce ses jambes..magnifiques que l'on voit sur la couverture ?). Après la fermeture de l'usine, son fils entreprend d'écrire sa vie d'ouvrière. Le travail s'effectue à deux. Elle raconte, il écrit. Mais elle est la narratrice. Dispositif très subtile qui tient la route je dois dire, même si au début, on est un peu surpris qu'une ouvrière s'exprime avec autant de raffinement. 

    C'est le récit de son quotidien d'ouvrière du hasard de son embauche jusque la retraite (et qui si je me souviens bien se produit en même temps que la fermeture définitive de l'usine).  Au plus près de la réalité, avec sincérité sans rien cacher, sans exagérer dans un sens ou dans l'autre. Solidarité entre ouvriers, amitiés, conflits, révoltes...il y a de la colère par moments mais ce n'est jamais militant...et puis par moments des quasi-déclarations d'amour  mêlées d'un certain fatalisme quant au sens de tout celà, en forme d'envolée lyrique...

    Je ne saurais dire s'il s'agit d'une sorte de bonheur familial à invoquer malgré la dureté des angles, d'une sève humaine mêlée et foncièrement incompressible qui absorberait l'assèchement du béton armé et le bruit incessant des machines dans les ateliers...ou bien si c'est le corps entier de l'usine elle-même, mère nourricière engrossée par le paternalisme des chefs à tous les niveaux de la hiérarchier, qui nous exhorte à croire à cette seconde famille...comme aujourd'hui dans leur journal interne et sur ces photos d'hier placardées en frise historique à l'accueil.... le temps nous déborde, qu'on le veuille ou non, nous vieillissons avec l'usine qui demeure...(p77)

    C'est un très beau récit qui rappelle aussi que l'ouvrier n'est qu'un pion qu'on déplace ou qu'un supprime sur l'échiquer de la mondialisation financière. Aujourd'hui, Moulinex n'est plus qu'une marque qui fabrique des barbecues électriques peu fiables: toutes les usines normandes du groupe ont fermé ou ont été cédées. L'établi se termine également par la fermeture de l'usine. A chaque fois, quelque part, on a envie de se dire : tout ça pour ça. 

    lecture : juillet 2012, Points, kindle, note : 4/5

  • rentrée littéraire

    J'ai du retard dans mes comptes rendus :

    - chien de printemps, Patrick Modiano

    - la chute, Albert Camus

    - ouvrière, Franck Magloire

    Vais-je les faire ou pas (sachant que je ne me souviens plus du tout du Modiano)..on verra. Parfois une envie d'écrire peut venir en fin de soirée, ça fonctionne comme ça chez moi et dans ce cas-là, je peux écrire sans fin sur presque rien. 

    Sinon, j'ai commencé à lire l'homme sans qualités de Robert Musil...juste quelques pages pour l'instant, sans conviction. Cette lecture n'est pas encore officielle ; elle peut s'interrompre à tout moment. 

    Loïc LT

  • un drôle de rêve


    AVT_Louis-Ferdinand-Celine_6912.jpegNous sommes en Normandie dans la belle famille et ma compagne me dit que nous allons rendre visite à un vieil homme qui s'appelle André breton et qui fut jadis un grand écrivain.

    - André Breton ? Il est pas mort ?

    - Tout le monde croit qu'il est mort mais en fait, non. 

    Et donc, on va le voir. Sa maison est quelconque, on dirait une ancienne ferme. On frappe et un vieil homme vouté  vient nous ouvrir. Il a du mal à se déplacer. Tout de suite je remarque que ce n'est pas André Breton mais Louis-Ferdinand Céline. Il est mal fagoté ( comme sur la célèbre photo où il est assis sur un banc). Et donc, il est content de voir Prisca. Et puis, il a un cadeau pour elle emballé dans du papier journal. Au fond, je distingue sa femme, vêtue d'une blouse informe comme en porte souvent les paysannes . On ouvre le cadeau et il s'agit d'une assiette horrible avec un dessin où l'on voit un breton et une bretonne habillés selon la tradition. C'est le genre d'assiettes qui ornaient jadis les vaisseliers. On fait semblant qu'on est content. 

    Et après, je crois que ça se termine. 


    Loïc LT

  • A84 : chronique d'un usager

    Au bord de la A84 (dîte route des Estuaires), au niveau d'Avranches se dresse une horrible bâtisse en pierre avec des ouvertures condamnées. 'Musée de la 2ème guerre mondiale' est-ce écrit sur une enseigne aussi laide que le reste, fixée tout en haut. Mitoyen du musée, un bar snack sans âme intitulé 'ma Normandie' attend d'improbables consommateurs. Au pied s'étend un grand parking quasiment toujours désert. L'endroit est vraiment repoussant. Il y pleut tout le temps. Cet après-midi, y passant une nouvelle fois, l'idée me vient que le musée est fermé, ce que des recherches effectuées ce soir me confirment.

    Alors voilà 'le musée de la 2ème guerre mondiale, la percée d'Avranches' est fermé depuis 2009. Il s'agissait de la collection privée d'un normand répondant au nom de Maurice Bazin, qui à 82 ans a décidé de vendre son affaire. Mais celle-ci n'a pas trouvé acheteur. La collection  a été mis aux enchères. 

    Que va devenir ce bâtiment ayant pignon sur autoroute et appartenant à la commune d'Avranches? Pour l'instant,  rien. Je  tiendrai mes lecteurs au courant d'une quelconque évolution. 

    dsc_0143.jpg

  • CR235 : l'établi - Robert Linhart

    compte rendu de lecture,littérature,littérature française,livre,culture,robert linhartAh ba, je croyais avoir fait le compte rendu de l'établi mais non en fait. Comme le match de foot est chiant et que je suis seul et bien pourquoi ne pas m'y mettre, ça fait quand même déjà trois semaines que je l'ai lu. J'ai découvert Robert Linhart dans l'émission Hors-Champs de Laure Adler sur France Culture. Il fut dans les années 60 l'un des principaux leaders d'un mouvement maoïste (avant de couler une bielle par la suite, ce que raconte sa fille Virginie dans le jour où mon père s'est tu) et à ce titre, avec ses camarades, décision fut prise de s'établir incognito dans les usines afin déjà de voir en vrai la réalité du monde ouvrier et puis de tenter de semer les graines de la révolte. Fin 1968, quelques mois après la Grande Révolution donc, Robert a choisi sa proie : ce sera l'usine Citroen de Clichy où l'on fabrique essentiellement des 2CV. Dans l'établi (écrit 10 ans après l'expérience et n'ayant pas pris de note, en faisant appel à se seule mémoire), Robert raconte ces quelques mois parmi les ouvriers. Il raconte comment il se fait embaucher très facilement (on ne s'embarasse pas trop avec les formalités à cette époque-là) et comment les premiers jours, il ne parvient pas à faire ce qu'on lui demande tant il est emprunté. Bon an mal an, il arrive à se stabiliser à un poste et là, au fil des semaines, tranquillement il essaie de rentrer en contact avec les ouvriers, afin de voir ce qu'ils ont dans le ventre. Il est déçu de constater un certain fatalisme chez ces derniers et puis surtout il réalise que ses belles idées révolutionnaires ne pèsent pas lourd à côté du poids du quotidien. Le système répressif très subtil mis en place par Citroen est par ailleurs implacable. Les petits chefs lèchent le cul des grands pontes et l'organisation de la production empêche toute vélléité contestataire. Robert se trouve un peu coincé et se désespère.

    Et puis arrive un jour où une nouvelle injustice s'abat sur les ouvriers : la direction décide subitement que les jours non travaillés pendant les événements du printemps 68 doivent être récupérés (je schématise) et que donc tous les salariés vont devoir finir une heure plus tard tous les soirs pendant quelques mois. Devant le manque de réactivité du syndicat (qui en prend pour son grade pendant tout le récit tant il apparaît comme étant à la botte de la direction), Robert et quelques autres meneurs décident de passer à l'attaque. Un jour où tout le monde devait finir à 18:00 au lieu des habituels 17:00, un débrayage a lieu, pas très bien suivi les premiers jours et puis, petit à petit le mouvement prend de l'ampleur. Robert est heureux, il a  ce qu'il voulait. Mais la direction réagit, fait du chantage auprès des africains en situation plus ou moins irrégulière. Certains sont même virés. Robert est fourgué dans une annexe en dehors de l'usine, il perd le contact et le mouvement se termine en queue de poisson. Par ailleurs, on a découvert que Robert était un intellectuel de gauche. Démasqué il est viré mais il s'en fout, il n'avait pas prévu rester. Et de toute façon, le jour où il quitte l'usine, celle-ci ferme définitivement ses portes.

    C'est un document remarquable, non seulement sur le combat contre les puissances obscures du capitalisme mais aussi sur le quotidien des ouvriers dans les années 60. La fraternité entre tous ces gens de nationalités différentes (beaucoup d'africains et de yougoslaves) est touchante. Robert retranscrit à merveille la petite histoire de chacun, les drames, les joies car (clin d'oeil à Franck Magloire qui a eu la gentillesse de m'envoyer un petit mail),

    les bourgeois s'imaginent toujours avoir le monopole des itinéraires personnels. Quelle farce ! Ils ont le monopole de la parole publique, c'est tout. Ils s'étalent. Les autres vivent leur histoire avec intensité, mais en silence'

    Même si depuis, beaucoup de choses ont changé et que, bon an mal an,  la condition des ouvriers s'est quand même améliorée, le rapport de force entre les dominants et les dominés est toujours là, mais on ne sait plus trop qui sont les dominants, dans quel tour de quel pays ils prennent des décisions ayant pour but d'augmenter les marges. Il faut lire l'établi, qui par ailleurs est un bijou littéraire. Bravo Robert. Ce monde de fous a besoin de visionnaires comme toi. 

    lecture : juillet 2012, éditions de minuit, kindle, note : 4/5

    loïc LT

     

  • pour ou contre

    le mariage homosexuel :  pour. Je suis pour le mariage civil de tous les gens qui s'aiment, donc évidemment pour les gens du même sexe. L'église catholique s'en offusque mais qu'importe (elle représente quoi aujourd'hui ?)...les homos ne demandent pas à se marier à l'église (pour la plupart) donc à la limite, l'Eglise n'a pas à se mêler d'un problème concernant la société civile. 

    Et puis, pour moi, tout ça n'a pas trop d'importance. Deux êtres peuvent s'aimer, se sentir unis dans un même destin pour la vie sans avoir à recevoir l'onction du maire (et encore moins du curé). Personnellement, officiellement je ne suis pas marié, mais en mon for intérieur, je le suis. Tout le reste n'est que littérature, signatures et festoiements, c'est à dire futilités.

    l'euthanasie : pour. Chacun est libre de décider du devenir de son corps. Quand quelqu'un veut se suicider, il ne demande l'avis de personne. 

    la peine de mort : je suis contre...il n'y a plus de débat en France et c'est tant mieux, mais il y a encore une grosse partie de la population qui est pour 'dans certains cas'...et puis tant de pays dans le monde où elle est toujours appliquée.

    François Hollande : je suis pour puisqu'il a été élu démocratiquement. Pour le reste, il est nul. Il ne prend aucune décision courageuse et il n'en prendra sans doute aucune pendant les 5 ans à venir. Comment un pays peut-il avancer si ses habitants ne consentent pas à faire des efforts ? Le parcours d'une nation est pareille à celui d'un individu : on ne parvient à ses fins, on ne réalise ses rêves que par l'effort et l'abnégation.

    les ogm : carrément pour.

    que la Grèce reste dans l'Euro : pour. 27 pays européens ont décidé d'unir leurs efforts pour le meilleur et pour le pire. Même si les grecs ont lourdement fauté par le passé, les autres pays de l'union doivent tout faire pour les aider. A partir de là, je suis plutôt pour une mutualisation générale des dettes (en contrepartie d'un libéralisme et d'une austérité accrus).

    intervention en Syrie : pour. Puisque l'ONU est bloqué à cause de l'iresponsabilité de la Chine et de la Russie (il va bien falloir un jour réfléchir à cette question des sièges permanents occupés par des dictatures), il faut à tout prix que quelques pays se mettent d'accord pour sauver la Syrie du joug de cet infame dictateur. La diplomatie, ça va un temps. Des enfants meurent tous les jours. Poutine est un salaud. 

     

     

  • bambous 2012 # deux nains de jardin

    Ah ba tant que j'y suis, ma collection a accueilli en juillet deux nouveaux membres, deux nains achetés chez des gens de Languidic qui les vendaient sur le bon coin. Leur jardin est un immense sous-bois et ils ont planté des bambous partout agrémentés de pas mal de variétés d'hortensias, leur seconde passion. Ils habitent un havre de paix à quelques kms du Blavet, un coin où j'allais souvent me ballader quand j'étais ado. On a discuté une bonne heure de notre passion. J'espère qu'on va garder contact pour se faire quelques échanges.

    Deux nains donc. Un indocalamus tesselatus (grandes feuilles) et un sasa veitchii (dont le bord des feuille blanchit en hiver):

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  • bambous 2012 # évolution sur l'île

    mai 2012 :

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    août 2012

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    Composé de 3 phyllostachys nigra et de 3 bissetii. raisons du succès : beaucoup d'humidité ce printemps et puis ils ont eu beaucoup à manger aussi (compost et engrais..sans compter toutes les pommes et feuilles mortes à l'automne dernier). En septembre ou octobre, je vais agrandir l'ilot sur le côté gauche en y plantant le phyllostachys vivax huangwenzhu, un géant qui attend patiemment en pot (le plus à gauche sur la photo ci-dessous).

    19072012J (22).JPG

    Autres bambous dans ces pots de gauche à droite :

    . phyllostachys vivax huangwenzhu, semiarundinaria semiarundinaria yashadake 'kimmei', phyllostachys aureosulcata spectabilis, phyllostachys viridiglaucescens, phyllostachys sulphurea.