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été

  • séjour à Hauteville-sur-Mer # 1 soleil couchant et cabines de plages

    Avant de se rendre dans l'Otago Central, nous passons quelques jours à Hauteville-sur-Mer dans l'ouest du Cotentin où nous profitons d'un temps hideux. Mais nous gardons le moral, la Normandie sans la pluie, c'est pas vraiment la Normandie. 

    Mais hier soir, alors que j'étais en train de lire un roman du terroir sur la plage abandonnée (seuls quelques boulistes éméchés m'importunaient un peu au loin), un moment j'ai levé la tête et le spectacle qui s'est offert à moi était saisissant. Heureusement, j'avais eu la bonne idée d'emporter avec moi mon appareil numérique Sony Cyber-shot à visée électronique directe (sans oculaire) sur afficheur LCD et objectif fixe. J'ai réglé la luminosité juste comme il fallait. Préalablement, j'avais lâchement abandonné le Poulet sur le sable.

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    Ensuite, cliché à l'instant T, on peut rater une photo pour quelques secondes d’atermoiements.

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    Alors que le même jour en matinée, j'effectuais un footing (départ Blanville-sur-mer, ensuite passage à Saint-Malo-de-la-Lande, Tourville-sur-Sienne, Agon, Coutainville et retour à Blainville par la mer par les dunes, soit 22 kilomètres qui m'ont coûté une contraction au genou gauche qui me contraint à arrêter de courir après deux lièvres à la fois quelques jours), ma partenaire est allée faire un tour vers le nord pour voir ces fameuses cabines de pêcheurs que la mer va avaler dans quelques années. Regardez comme le ciel était bleu. C'était notre premier jour de vacances et sans doute le dernier jour de relatif beau temps (18° maxi quand même) mais la Normandie est agréable à visiter même par mauvais temps et qu'est ce que ça coûte d'enfiler un chandail marin et une polaire pour se protéger du froid ?

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    Le bonheur est en Normandie. Lola lève les bras au ciel. Je suis persuadé qu'elle rêverait de dormir dans une de ces cabines.

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    L’aînée ne sait plus où donner de la la tête. 

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    Le bonheur est d'être avec les gens qu'on aime. Au moment où j'écris (27/07/15, 15:03), il tombe des trombes mais je préfère l'authenticité normande à la chaleur étouffante et au bling bling sudiste. 

    Loïc LT, 27.07.2015

  • le désespoir de l'olivier

    IMGP1392.JPGLe printemps dernier, je prélevai dans le jardin de mon père une touffe de physalis (qu'on appelle aussi amour en cage) mais comme elle était mélangée avec un iris, je ne savais pas trop ce que j'avais pris ...et puis donc, comme de fait, il y avait bien  de l'amour dans l'air et en cette fin d'été lumineuse et chaude, les fleurs ont laissé place aux fameuses lanternes, unique intérêt de cette plante vivace qui me rappelle tant de souvenirs d'enfance, de rentrées scolaires et de jeux innocents. Mais pour l'instant, de lanterne, je n'en ai que deux. Alors, je vais enlever les iris (ou sont-ce des lys, je confonds toujours ces plantes quelconques) et ne laisser dans ce pot que du physalis. 

    Ah ba tiens, voilà qu'en fouillant dans mes archives, je retrouve une photo des fleurs de..lys ou d'iris qui cohabite avec le physalis dans ce pot aux folles expérimentations :

     

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    C'est fou comme je ne profite jamais vraiment de mon jardin ! Je ne me souviens pas avoir vu ces fleurs !

    Il me faut maintenant vous faire part du désarroi de l'olivier que j'ai planté il y a 3 semaines et qui depuis a perdu beaucoup de feuilles. Mon beau-père, pépiniériste et contribuable de ses états n'a eu d'autre choix que de le débarrasser de ses dernières feuilles et de quelques grosses branches, bref de le foutre à poil...

    jardin, olivier, physalis, été

  • journée de transition

    C'est à chaque fois le même déchirement lorsque je quitte les bords de mer. Ne plus lire avec en arrière-fond,  le grondement sourd de l'océan, et le cri des mouettes, ne plus faire mon footing le long des plages à l'aube (avec cette impression que tout m'appartient)...revenu à l'intérieur des Terres, tout me semble triste et vain. Mon jardin est horrible et fond de l'air est fade. Mais à la différence des autres années, là, cette année, une année un peu spéciale dans le flot de ma vie, une année en suspens, une année avec quelques grosses vagues, un année où chaque jour est un combat, nous nous accordons quelques prolongations et repartons quelques jours du côté de La Rochelle (où en arrivant, peut-être déciderai-je d'aller voir Domnique A qui chante vendredi soir aux Francofolies).

    Et hier soir, pour faire plaisir aux filles, nous sommes allés voir Shrek (pas dans notre petit cinéma de quartier, hélas) et on a bien rigolé. Les filles étaient fières avec leurs lunettes 3D.

    Par contre, on a une inquiétude. Alors que nous n'avons pas vu Moumoute depuis un mois, pas de nouvelle de Minette depuis notre retour. Elle était sur le point de faire des petits avant qu'on parte. Elle a peut-être mis bas quelque part, mais où.

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