Ce soir, j'ai fait part à Prisca d'une idée saugrenue qui m'est venue à propos de l'expression redressement productif. Et il se trouve qu'elle m'a répondu qu'elle s'était fait la même réflexion...du coup, je me suis dit que l'idée n'était peut-être pas si saugrenue que ça (car souvent quand je m'arrête trop sur un mot ou une expression, j'en perds le sens, de même que lorsqu'on se retrouve à l'intérieur de quelque chose, on ne la voit plus car on en a perd la vision globale).
Alors quel est le problème ? Je vais tenter de l'expliquer. Je ne me suis pas posé de question la première fois que j'ai entendu l'intitulé de ce ministère..redressement productif...redressement de la production...ok, mais en fait, après coup, ce n'est plus clair du tout...quand j'ai fait part de mes doutes, elle m'a dit "je me suis posé la même question que toi, redressement productif ok, mais de quoi ?". Et bien oui de quoi ? le redressement est qualifié de productif, ok, c'est un peu présomptueux mais ça ne nous dit pas de quel redressement il s'agit. De la même façon, un redressement judiciaire n'est pas un redressement de la justice ! De même, le licenciement d'un salarié est-il un licenciement salarial ? Un licenciement abusif est-il un licenciement de l'abus ? On peut estimer que tel licenciement est abusif...la licenciement de qui, de tel salarié. Mais on ne se trompe pas toujours. Il ne viendrait à l'idée de personne de dire tremblement terrestre pour tremblement de terre...le tremblement de quoi..de la terre. Dans notre cas, il s'agit du redressement de la production. On peut espérer qu'il sera productif (pas moi en tout cas)...mais peut-être sera-t-il aussi réactif, coopératif, administratif, jouissif ou qu'en sais-je encore.
Mais j'ai des doutes quand même parce que par exemple, il est clair que la croissance économique désigne la croissance de l'économie. Encore que, peut-être que là aussi on fait erreur. La croissance de l'économie peut-être lente, rapide, durable, furtive ou évasive etc...une croissance économique peut même être éventuellement économique (si elle nécessite peu de moyens).
J'ai fait des recherches sur le net pour voir si d'autres personnes avaient pu être choquées par cet intitulé...et bien non. Il y a certes beaucoup de moqueries et de débats autour du nom de ce ministère mais jamais à propos de son sens même. Mais peut-être qu'après tout, je me trompe totalement.
Alors que j'avais aux alentours de quinze ans, je me rappelle clairement que m'étant mis subitement à lire, j'avais englouti tous les Agatha Christie que contenait la bibliothèque de Languidic, quelques autres auteurs britanniques (P.D James, Patricia Highsmith...), et ensuite, je m'étais replié sur des auteurs français dont Maurice Leblanc. J'ai découvert alors les Arsène Lupin. Je me souviens d'une jubilation intense. Par contre, je ne me souviens plus vraiment des titres que j'ai lus. Peut-être le bouchon de Cristal en faisait-il partie. En tout cas, je n'en avais pas relu depuis cette période.
J’aurais tant aimé adorer cet écrivain que je suis déçu de devoir faire part de ma déception suite à la lecture de ce roman qui n’a de beau et d’original que le titre. Un détour par la vie, quand même, quoi ça promettait nan ? Gambetti, lui, évoluait dans extinction de Thomas Bernhard, ça en jette aussi, mais l’intérieur a tenu ses promesses et puis aujourd”hui, des mois après, extinction est toujours présent grâce à ce Gambetti, qui est devenu, en quelque sorte, l’agrégateur imaginaire de tous mes interlocuteurs et antagonistes.