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Colin sabre et tam-tam - Page 51

  • [société] mariage pour tous

    Tout ce débat autour du mariage gay ne m’intéresse que modérément. Je vais vous expliquer pourquoi. Qu’est-ce que le mariage ? C’est la régularisation administrative d’une histoire d’amour entre un homme une femme. Jusque ici en tout cas. Le gouvernement propose à ce qu’on étende cette possibilité de régularisation aux homosexuels de tous sexes. C’est tout. Pourquoi s’opposer à ça ? Je ne parle pas du problème des enfants, c’est plus délicat, je parle juste d’amour. Je suis venu vous parler d’amour. Les homosexuels tombent amoureux autant que les hétéros. Donc en leur qualité de citoyens français, ils doivent avoir les mêmes droits que les hétéros. Pour moi, quelqu'un qui est contre le mariage gay est fondamentalement contre l'amour homosexuel. 
    Le mariage ce n’est pas grand chose en fin de compte. Ce qui est important, c’est que deux êtres s’aiment et décident d’unir leur destin, pour le meilleur et pour le pire, jusque ce que la mort les sépare. Mais il n’y a pas besoin du maire pour ça. Deux êtres peuvent s’aimer toute leur vie durant sans se marier plus que deux êtres mariés. Le couple marié a-t-il plus de mérite, doit-on lui être plus reconnaissant parce qu’il est marié ? Je préfère deux amoureux se jurant fidélité sincèrement et amoureusement sous la couette ou sur une plage que deux conjoints se jurant fidélité devant monsieur ou madame le maire parce que c’est comme ça qu’il faut faire, c’est la tradition etc. Je m’étonne quand même que les homos, pourtant souvent avant-gardistes,  ressentent ce besoin d’officialisation, demandent à pouvoir eux aussi perpétuer ‘la tradition’.
    Ma future femme va pousser des cris d’orfraie quand elle va lire ça : on a prévu de se marier cette année, c’est à dire de procéder à la régularisation administrative de notre union. Mais elle connaît mon opinion sur la question.
    En dehors de considérations matérielles et fiscales, je ne comprendrai jamais pourquoi les gens se sentent obligés d'officialiser leur amour...et pourquoi l'état se mêle de quelque chose de si intime. La société pourrait fonctionner tout aussi bien sans le mariage. 

    llt

  • CR243 : 'oh...' - Philippe Djian

    thumb.jpgComme ceux de  Patrick Modiano et Eric Reinhardt, je lis tous les Phillppe Djian qui me passent sous la main. Il faudrait que les invite, tous les trois à souper, ça pourraît être sympa. Modiano-Djian : le gouffre entre un type passif et hésitant qui ne vit quasiment que par ses souvenirs et un type direct, qui vit avec son temps et qui déballe tout sans crier 'gare' (le seul point commun entre Modiano et Djian est l'homogénéité de leur oeuvre, sans ruptures, sans surprises, les romans se suivent et se ressemblent. Même univers, même ton, même style. On reste fidèle à sa marque de fabrique). Entre les deux, en arbitre,  Eric Reinhardt, philosophe et écrivain de gauche, auteur du sublissime Cendrillon en 2007. 

    'oh...' est le dernier roman de Philippe Djian. Michelle, héroïne et narratrice de cette histoire décoiffante semble tout droit sortie de Doggy Bag. Dans le vocabulaire des séries, on appelerait ça un 'spin-off'. Mais ce n'est pas le cas ici (c'était juste pour sortir ma science). Ceci dit, Michelle m'a fait beaucoup penser à Irène de Doggy Bag. Michelle est une jolie bourgeoise quinquagénaire (pour pas changer), bossant dans les médias (pour pas changer), qui vient de divorcer (pour pas changer), nymphomane (va sans dire), épicurienne (...) et qui n'a pas peur de dire ses quatre vérités (...). Son histoire est peu banale : au début du roman, elle est encore sous le choc d'un viol atroce qu'elle vient de subir à son domicile, au milieu du roman, elle couche avec son violeur (qui était autre que son voisin, un banquier beau qui chauffe son palace avec une chaudière bois à flamme inversée) et à la fin du roman, son fils tue le banquier pensant à tort déliver sa mère d'un horrible viol (car Michelle et Patrick jouaient à des jeux qui pouvaient prêter à confusion..). Pour le reste, le roman est un fratras insensé où se succèdent trahisons, coups de colère et drames. Philippe Djian raconte l'être humain sans rien s'interdire, avec comme seules autres considérations, quelques propos météorologiques (souvent dans les romans de Djian, les éléments se déchainent) ou botaniques (flore pavillonaire).

    Divertissant et jubilatoire. 

    lecture : janvier 2013
    Gallimard, 238 pages, prix interallié
    note : 4.5/5
    à suivre : la bête qui meurt, Philip Roth

     

  • CR242 : le vase où meurt cette verveine - Frédérique Martin

    compte rendu de lecture,littérature,littérature française,livre,culture,confitureC'est un cadeau de noël. Parait-il que je l'avais mis sur ma liste. Je ne m'en souviens plus. Peut-être que j'avais été subjugué par le titre..le vase où meurt cette verveine (extrait d'un poème de Sully Pruhomme).

    Pour des raisons de santé, Joseph et Zika, un couple de septuagénaires, doivent se séparer et quitter leur maison après cinquante huit ans de vie commune ininterrompue. Chacun est pris en charge par un des enfants. Commence alors une relation épistolaire où l'on se dit qu'on s'aime, qu'on se manque, on se rappelle les jours heureux, de la jeunesse, des enfants, ce qu'on n'a pas pas bien fait pour qu'ils soient si ingrats, et puis il y a la verveine dont Joseph doit s'occuper mais finalement elle meurt, symbolisant le dénouement  de cette histoire familiale pas drôle (nouvelle variation sur le thème 'les familles sont des asiles de fous') somme toute très moderne. 

    Si l'histoire tient  la route et donne à réfléchir sur la vieillesse et sa prise en charge, une fois de plus, j'ai été agacé par un roman épistolaire...deux êtres s'envoient des lettres, ce ne sont pas des fins lettrés (Joseph travaillait dans l'agriculture, je crois) et pourtant le style est impeccable, style d'écrivain en fait, et surtout, il n'y aucune différence entre les lettres sur la forme. On a tous son propre style, non ? Par ailleurs, afin d'informer le lecteur de certains événements ayant jalonnés leur vie (rencontre par exemple), l'auteur a dû faire dire a chacun des émissaires, des choses qu'ils savaient puisque les ayant vécu tous les deux. Cerise sur la gâteau : les lettres sont émaillées de dialogues dont le but est de retranscrire au mieux le quotidien de chacun. 

    C'est la raison pour laquelle, je ne suis pas fan des romans épistolaires. Ou on fait un roman épistolaire, et alors le narrateur doit vraiment se mettre dans la peau de celui qui écrit et abandonner son style propre( pas évident mais bon) soit on fait un roman tout court avec un narrateur extérieur au roman mais qui sait tout. 

    lecture : janvier 2013
    folio n°3309, 117 pages
    note : 2.5/5
    à suivre : oh, Philippe Djian

  • CR241 : adieu ma jolie - Raymond Chandler

    53633549.jpgJe me suis imposé la règle de rédiger un compte rendu après chaque lecture...quel qu'il soit. Alors, rédigeons celui de ce polar lu il y a un mois ou deux et dont je ne garde qu'un lointain souvenir. Le premier sentiment après l'avoir terminé était la fierté..fierté de l'avoir terminé déjà et fierté aussi de l'avoir compris..dans l'ensemble. Car lire Chandler n'est pas simple. Il y a un an ou deux, je m'étais cassé les dents au bout de quelques pages devant le grand sommeil, son bouquin le plus connu. Le style de Chandler est déroutant car il utlise un américain très familier (genre Léo Malet en France), ne s'embarrasse pas avec les explications et laisse à l'auteur le soin de démêler l'écheveau savamment constitué. 

    C'était quoi cette histoire ? Un prisonnier noir et de très grande taille sort de prison avec le désir de tuer son ex-femme qui l'a dénoncé aux flics. Sur le perron du bar où bosse la femme en question, il fait la connaissance de Philippe Marlowe, le détective récurrent de Raymond qui décide de le suivre. A l'intérieur, il ne trouve pas la femme mais tue le gérant de l'affaire. Parrallèlement, Marlowe est embauché par un type qui doit se rendre à un rdv pour remettre des billets à des gens en échange de bijoux qu'on lui avait préalablement dérobé. Les deux histoires finissent par fusionner pour je ne sais plus quelle raison. 

    Extrait. Pour les besoins de l'enquête, Marlowe se rend chez une vielle dame, moche et alcoolique vivant seule dans une maison de pierres rousses et calcinées qu'entoure une pelouse rousse et non moins calcinée : 

    Comme la sonnette ne marchait pas, je frappai sur le montant de l'écran grillagé. Des pas traînants s'approchèrent et la porte s'ouvrit. Et je me trouvai nez-à-nez, dans la pénombre, avec une grosse souillon en train de se moucher. Elle avait le teint brouillé et le visage soufflé. Ses cheveux broussailleux étaient d'une teinte vague, queue de boeuf, trop ternes pour être roux, trop sales pour être gris. Son corps était empaqueté dans une espèce de robe de chambre de flanelle dont la couleur et la forme n'étaient plus que l'ombre d'un souvenir : un machin à se mettre sur le dos. Ses larges orteils s'étalaient de façon flagrante dans des pantoufles d'hommes en cuir brun avachi. 

    Ba quoi, on a tous un 'machin à se mettre sur le dos' !. Description savoureuse qui donne une bonne idée du style de Chandler. Je me souviens qu'au collège, nous avions étudié la façon dont les écrivains décrivaient leurs personnages..et c'était pénible et convenu. Je ne sais pas ce que nous aurions pensé d'un tel passage mais au moins, nous ne serions pas restés de marbre. 

    Je parlais de Léo Malet...et bien, depuis j'ai lu un Léo Malet et je préfère de loin, mais c'est avant tout une question d'atmosphère, celle de Malet me parle plus. 

    lecture : novembre 2011

    kindle. sans coquilles (c'est rare)

    note : 3/5

  • agacements (3) : l'insignifiant producteur d'insignifiances

    France Hollande ne cesse de dire que son intention est d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année 2013. Je ne vois pas dans les mesurettes décidées par le gouvernement en quoi elles peuvent avoir un impact sur le chômage. Les 100.00 emplois d'avenir représentent le nombre de chômeurs supplémentaires tous les trimestres ou 3% du nombre de chômeurs. Le contrat de génération va faire un bide et l'autre machin, c'est quoi, je ne sais plus, c'est insignifiant mais qu'importe. Toutes ces mesures inefficaces vont par contre plomber encore le déficit public. Donc, tout faux sur toute la ligne. 

    Et puis, alors que depuis les années 70, aucun gouvernement n'a trouvé la parade contre le chômage, Hollande, l'insignifiant producteur d'insignifiances débarque et lui, hop, il a trouvé comment faire. Le monde entier doit nous l'envier, ça a l'air tellement facile.

    Là où il est malin et c'est là où ça m'agace, c'est que probablement, tout en restant à un niveau élevé, le chômage va sans doute baisser un peu car il y a courtes périodes où l'économie se porte un peu mieux ou un peu moins mal...les voix des fluctuations économiques sont impénétrables. Et comme cette baisse pourrait même se produire avant la fin de l'année, genre même le mois prochain, vous allez voir ce que vous allez voir. C'est grâce à qui tout ça, hein, c'est grâce à qui ? Sous Sarkozy aussi, il y a eu des périodes de rémission et pareil, même discours à 2 balles. 

    Aujourd'hui, la politique est une affaire de communication. Qui communique bien remporte la mise. Si vous arrivez à faire croire aux gens que ça va mieux, alors ça va mieux, et tout le monde est content. C'est ce qu'on appelle le discours performatif. La vérité est dans les paroles pas dans les faits. 

    bonne année quand même (à mes 3 lecteurs -)

  • agacements (2) : ah, la fin du monde !

    J'aurais compris que les médias évoquent la fin du monde à partir du moment où des millions de gens y auraient cru, que ce fut un phénomène de société, qu'autour de nous des gens se seraient suicidés, d'autres auraient fait leurs provisions. Panique planétaire ! 

    Mais là, franchement, connaissez-vous ne serait-ce qu'une personne qui y a cru ? non. Alors, pourquoi ce tapage pour un non-événement que seuls que quelques illuminés (et encore, difficile à trouver) ont pris au sérieux ? 

    Très vite, le parti pris des médias a été de tourner l'affaire en dérision, genre le jour J sur les sites de presse, on pouvait suivre la fin du monde en direct. Trop poilant. Même la très sérieuse France Inter, la radio qui m'accompagne au quotidien y a été de sa journée même pas peur. Ah France Inter, vous êtres trop malins, vous au moins, vous en rigolez, et vous avez pas peur...Et combien de reportages à Bugarach avec à chaque fois l'intention d'enquêter sur place sur ces fous qui se seraient réfugiés au pied de la montagne du Salut...sauf que les fous, pour ainsi dire, il n'y en avait pas, sauf dans les fantasmes des journalistes du coup contraints de faire sortir les vers du nez à quelques originaux pas convaincus dégotés ici ou là. Pendant les quelques jours précédent le 21.12, c'était pas dur de passer à la télé. Il suffisait d'appeler France 2, de dire 'moi j'y crois dur comme fer et je veux vous expliquer pourquoi' pour voir toute une équipe débarquer chez vous bien contente de trouver enfin du grain à moudre. 

    A ce niveau-là, ce n'est plus de l'agacement, c'est de l'énervement. Combien de centaines de milliers d'euros d'argent public dépensées sur France Télévision et les radio publiques pour couvrir ce non-événement ? Comment, après, prendre au sérieux des médias qui accordent tant d'importance au néant ? 

  • agacements (1) : l'histoire des pains aux chocolat

    Autant Jean-François Copé m'a sérieusement agacé depuis les élections pour la présidence de l'ump (même avant d'ailleurs...depuis qu'il a droitisé son discours en fait), autant je n'ai pas compris ce qu'on lui reproche dans cette histoire de pains au chocolat. Rappel des faits : pendant la campagne, il avait évoqué le cas d'un jeune qui se serait fait 'arracher son pain au chocolat par des voyous' sous prétexte 'qu'on ne mange pas pendant le ramadan'. Tollé général. Copé subit les foudres des médias bien-pensants et des donneurs de leçon de tous ordres.  En dehors du fait que si cela s'est vraiment passé, c'est évidemment scandaleux (mais peut-être marginal, je ne sais pas ce qui se passe dans les cités), c'est quoi le problème avec le pain au chocolat ? Et si le type s'était fait arracher une pomme ou un kinder, ça n'aurait pas eu le même effet ? En quoi d'aucuns se sentent agressés parce qu'il s'agit de pains au chocolat ? Nos amis musulmans ont un problème avec cette viennoiserie ? Elle est interdite par le coran ou quoi ? Il y a quelque chose qui m'échappe, je dois manquer de culture religieuse. A l'aide !

    Je m'en fous, je suis contre les religions. Je les mets toutes dans le même panier. Mais bon. Quand l'incompréhension se mêle à l'agacement, c'en est trop. 

  • hommage à Georges Staquet

    Je viens de lire deux nouvelles de Balzac : la maison du chat-qui-pelote et le bal de Sceaux. Ce faisant, il me reste 98.7% de la Comédie Humaine à lire m'informe ma kindle. Je ne suis pas au bout de mes peines. Mais bon, je n'irai pas plus loin. Je voulais juste avoir la confirmation de ce que je me doutais concernant Honoré. Pas trop ma tasse de thé. Et puis peut-être aussi ai-je trop mangé à ce ratelier-là, je veux dire le XIXème siècle.

    Concernant Balzac, ma déception ne vient pas de sa plume, riche et emphatique mais de ce regard un peu trop extérieur qu'il porte sur les événements qu'il raconte. On dirait qu'il résume plus qu'il n'écrit. Les situations concrètes sont rares. Il ne fait 'que' relater avec brio de son trône lointain des histoires mettant en scène des humains de toutes sortes (mais avant tout quand même d'une certaine classe sociale). Peut-être me trompe-je par rapport au si peu que j'ai lu  (il faut rajouter le Père Goriot aussi) mais qu'importe, le manque d'enthousiasme l'emporte sur l'envie de continuer.

    Il y a bien César Birotteau (cité dans le Bal de Sceaux) dont j'aimerais un peu connaître les affres. César Birroteau oui. Parce que c'est quoi cette histoire des quatre coups de la cinquième symphonie qui frappait dans sa pauvre tête dont parle Ferdinand à son espèce de beau-frère qui ne comprend pas non plus mais qui de toute façon ne va pas tarder à disparaître ? L'ex beau-frère en question est interprété par Georges Staquet. Il est décécé le 03 janvier 2011. Je tenais à lui rendre hommage. 

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  • Bretagne pittoresque

    Mis à part une étroite frange littorale (et encore pas tout), globalement la Bretagne est laide...et je le réalise encore plus à  chaque fois que je quitte ma région. Les agriculteurs en particulier manquent de goût pour aménager leurs exploitations, mais les habitants aussi. Les bourgs bretons sont complètement dépareillés. Il n'y a aucune harmonie, aucun cachet. Tout le monde se fout de tout. 

    Des touristes viennent quand même. Comme les étés sont souvent pourris et que les températures plafonnent à 21°, la plupart repart amer jurant qu'on ne les reprendra plus. Ils reviennent de temps en temps quand même. La Bretagne est un excellent second choix et puis c'est moins cher que le sud. 

    En hiver, les enfants ne peuvent pas profiter des joies de la neige, et pour cause, il ne neige presque jamais. Par contre, il tombe un crachin désagréable, les routes sont dégueulasses à cause des tracteurs. Les bords de route ne sont pas très entretenus, les fossés sont bouchés.

    L'agriculture intensive a tout dénaturé. Les champs sont immensément moches et ternes, les porcheries puent et polluent. Les poulets sont élevés en batteries dans des poulaillers en fibro. 

    Les villes (dont les centres peuvent avoir un certain cachet, je veux bien l'admettre) sont cernées par des zones artisanales et commerciales sans âme comme on en trouve partout en France, c'est vrai, mais je ne sais pas pourquoi en Bretagne, elles sont pires. 

    Voilà, c'est dit. Il fallait que ce soit dit. Les idées reçues doivent être combattues ! 

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  • [jardin] présentation des fougères, suite

    La polystichum setiferum (dont le feuillage est persistant comme celui de sa cousine la polyblepharum), n'est pas trop mal lotie non plus. Mais ne va-t-elle pas se sentir très vite trop à l'étroit dans ce tout petit contenant ? à suivre...

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    Le feuillage de l'osmonde royale est caduc. En cette fin novembre pluvieuse et tourmentée, ses frondes laissent apparaître les premiers signes de fatigue. Sinon, j'admets qu'elle ne dispose pas d'un pot conforme à son rang...

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    Quant à la dernière, la matteucia struthiopteris (plume d'autruche), qui était arrivée un peu abîmée, et bien, elle s'est éteinte...juste pour l'hiver ? Espérons-le (feuillage caduc également). Mon album photo me rappelle qu'elle était toujours en vie le 13.09 :

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    La prochaine fois, il sera question de deux fougères déjà bien établies : la dryoptéris flix-max (dîte fougère mâle, je crois) et la dryopteris erythrosora. Ce blog est vraiment sympa pour en savoir plus sur certaines choses qui poussent sur cette planète. 

    llt