
lignes de faille a été beaucoup lu et commenté par les blogueuses littéraires (je mets au féminin, de la même façon qu'on dit les "infirmières" alors qu'il y a quelques hommes infirmiers). C'est peut-être ce qui m'a plus ou moins incité à l'acheter et à le lire. Et aussi le fait qu'il soit sorti dans la sublime et très sympathique collection babel...(couverture et papier un brin jaunis et police de caractère des plus agréables). Et je me dis aussi que je ne lis pas assez d'auteurs féminins. Autant de raisons...
A l'heure où j'écris, j'en ai lu 200 pages et je suis dubitatif. Il ne s'est encore rien passé. Deux narrateurs successifs se sont exprimés et à chaque fois des petits américains de six ans et chacun raconte des choses banales. A ce que j'ai pu lire, la fin est renversante et met en relief des détails et faits anodins distillés pendant le roman mais quelle que soit cette fin rien ne m'enlèvera le sentiment que je me suis ennuyé en ce début de lecture.
Et puis, c'est vrai aussi que de succéder aux détours et détours de la vilaine fille n'est pas tache aisée.
rentrée littéraire : comme tous les ans, je vais m'en coltiné un petit. Pour l'instant mon choix se porte sur un second couteau : prolongations de Alain Fleischer. Télérama le trouve vaguement kafkaïen et j'aime bien ces trucs là. Le type passe chez l'ami Veinstein le 22.09.
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Et la révélation a eu lieu en juillet : c'est du bambou qu'il me faut. Tout de suite, je pense au bambou qui me vit grandir et qui se situe près du puit de la maison familiale (photo à gauche). J'ai réussi à en extraire 3 racines. Mon père me dit qu'il l'a toujours vu là. Du coup, je n'en connais pas la variété. Mais il existe sur le net quelques communautés de bambousophiles qui sauront bien me renseigner. Pour le reste, j'ai acheté deux potées, l'une au marché d'Hennebont (du Hibanobambusa tranquillans ), l'autre chez un pépiniériste de Grand-Champ ( du phyllostachys Aurea). Tout ça est en terre, est bichonné, surveillé, arrosé. J'adore le bambou ! (rien que le nom déjà) Je trouve qui cette plante a une vraie personnalité et donne à nos jardins un petit côté exotique et fantaisiste. Quiconque plante des bambous est un petit filou dit le proverbe. Et bien soit, je veux bien être un filou..



Il y a quelques mois je m'étais laissé dire qu'Alain Veinstein était sur le point de quitter France Culture, faisant valoir ses droits à la retraite. La nouvelle m'avait glacé le sang. Mais il semble qu'il n'en soit rien (j'avais lu ça dans un site pas très sérieux, il faut dire -ddfc- ) et que du jour au lendemain redémarre à la rentrée comme le laisse penser
Globalement j'ai passé une bonne soirée même si dans ce genre de nuit, il y a toujours des heures de lassitude, d'errance et de désespoir. Mais l'amour de la musique est plus fort que tout ! Comme il se doit j'ai évité tout ce qui était hardcore et drum'n'bass et adoré la techno joyeuse et nappée distillée sur la scène située dans l'enceinte même du manoir de Keroual. Il faut entendre la techno se fracasser sur la façade gothique du château sur laquelle défilent des images spectrales. C'est quasiment métaphysique comme sensation. Un sentiment de bonheur absolu et d'harmonie.
