lignes de faille a été beaucoup lu et commenté par les blogueuses littéraires (je mets au féminin, de la même façon qu'on dit les "infirmières" alors qu'il y a quelques hommes infirmiers). C'est peut-être ce qui m'a plus ou moins incité à l'acheter et à le lire. Et aussi le fait qu'il soit sorti dans la sublime et très sympathique collection babel...(couverture et papier un brin jaunis et police de caractère des plus agréables). Et je me dis aussi que je ne lis pas assez d'auteurs féminins. Autant de raisons...
A l'heure où j'écris, j'en ai lu 200 pages et je suis dubitatif. Il ne s'est encore rien passé. Deux narrateurs successifs se sont exprimés et à chaque fois des petits américains de six ans et chacun raconte des choses banales. A ce que j'ai pu lire, la fin est renversante et met en relief des détails et faits anodins distillés pendant le roman mais quelle que soit cette fin rien ne m'enlèvera le sentiment que je me suis ennuyé en ce début de lecture.
Et puis, c'est vrai aussi que de succéder aux détours et détours de la vilaine fille n'est pas tache aisée.
rentrée littéraire : comme tous les ans, je vais m'en coltiné un petit. Pour l'instant mon choix se porte sur un second couteau : prolongations de Alain Fleischer. Télérama le trouve vaguement kafkaïen et j'aime bien ces trucs là. Le type passe chez l'ami Veinstein le 22.09.
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