J'ai lu 48 romans en 2008 en essayant de varier le goût des plaisirs..et pour ce, il me faut forcer ma nature puisque je suis instinctiverment attiré par la littérature française contemporaine. J'ai essayé, dans cette grande année que fut 2008 de combler quelques lacunes en lisant des livres comme le nom de la rose de Umberto Eco ou cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Avec le recul des mois, je garde un bon souvenir des faux-monnayeurs d'André Gide, de lune sanglante de James Ellroy, des passagers de Roissy-Express de François Maspéro ou de la série Doggy Bag de Philippe Djian. Mais s'il ne fallait en garder qu'un, ce serait tours et détours de la vilaine fille de Mario Vargas Llosa . Ce dernier sera donc mon coup de coeur 2008 (rappel 2007 : cendrillon de Eric Reinhardt).
Beaucoup de déceptions aussi et c'est un peu normal quand on est un tant soit peu exigent avec la littérature : en font partie et mon coeur transparent de Véronique Ovaldé, le boulevard périphérique de Henry Bauchau, dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano ou la maison de Claudine de Colette.
Sinon, je suis globalement déçu par mes notes de lecture. Dans l'ensemble, je trouve mon style très lourdingue et j'ai beaucoup de mal à retranscrire tout ce qui me passe par la tête. Mais je vais continuer à en faire, car déjà, je suis abonné à blogspirit jusqu'à mars au moins et puis parce que ça me permet de me forcer à écrire, ce que je ne fais pas par ailleurs parce que je n'écris pas du tout au boulot et que je n'entretiens aucune relation épistolaire.
J'ai encore une note à faire en ce qui concerne 2008. Il s'agit de la mort à Venise de Thomas Mann, un petit roman en nombre de pages mais grand pour tout le reste. J'y reviendrai quand j'aurai fini de cuver.
bisous à tous.