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mario vargas llosa

  • Mario Vargas Llosa, prix nobel 2010

    mario-vargas-llosa2.gifJ’ai appris la nouvelle ce midi alors que j’étais en train de finir un café froid sans sucre au goût amère dans lequel venait de se suicider une tipula oleracea. J’espérais que Philip Roth l’emporte mais finalement je suis content que ce soit Mario Vargas Llosa. J’ai lu deux de ses romans dont Tante Julia et le scribouillard il y a très longtemps. Ce roman m’avait beaucoup marqué et a longtemps fait partie de mon top ten. Et plus récemment j’ai lu tours et détours de la vilaine fille (commenté ici), un roman exquis, spirituel dont je suis sorti heureux et triste.
    Mario Vargas Llosa est un très grand écrivain...de la trempe de Milan Kundera et Philip Roth. On reconnait les très grands parce que leurs livres sont universels. J’aime beaucoup la littérature française contemporaine mais je crains que nous n’avons pas de grands écrivains. Nous avons de bons écrivains mais ils ont souvent trop tendance à se regarder le nombril. Mais je suis assez optimiste. L’autofiction va disparaitre, je sens comme un frémissement.

    Voilà donc. bravo à Mario...et donc un conseil : lisez tante Julia et le scribouillard

    (Pour le prix Goncourt, il se murmure que ce sera...Enard)

  • bilan de lecture 2008

    22122008059.jpgJ'ai lu 48 romans en 2008 en essayant de varier le goût des plaisirs..et pour ce, il me faut forcer ma nature puisque je suis instinctiverment attiré par la littérature française contemporaine. J'ai essayé, dans cette grande année que fut 2008 de combler quelques lacunes en lisant des livres comme le nom de la rose de Umberto Eco ou cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Avec le recul des mois, je garde un bon souvenir des faux-monnayeurs d'André Gide, de lune sanglante de James Ellroy, des passagers de Roissy-Express de François Maspéro ou de la série Doggy Bag de Philippe Djian. Mais s'il ne fallait en garder qu'un, ce serait tours et détours de la vilaine fille de Mario Vargas Llosa . Ce dernier sera donc mon coup de coeur 2008 (rappel 2007 : cendrillon de Eric Reinhardt).

    Beaucoup de déceptions aussi et c'est un peu normal quand on est un tant soit peu exigent avec la littérature : en font partie et mon coeur transparent de Véronique Ovaldé, le boulevard périphérique de Henry Bauchau, dans le café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano ou la maison de Claudine de Colette.


    Sinon, je suis globalement déçu par mes notes de lecture. Dans l'ensemble, je trouve mon style très lourdingue et j'ai beaucoup de mal à retranscrire tout ce qui me passe par la tête. Mais je vais continuer à en faire, car déjà, je suis abonné à blogspirit jusqu'à mars au moins  et puis parce que ça me permet de me forcer à écrire, ce que je ne fais pas par ailleurs parce que je n'écris pas du tout au boulot et que je n'entretiens aucune relation épistolaire.
    J'ai encore une note à faire en ce qui concerne 2008. Il s'agit de la mort à Venise de Thomas Mann, un petit roman en nombre de pages mais grand pour tout le reste. J'y reviendrai quand j'aurai fini de cuver.

    bisous à tous.

  • CR51 : Tours et détours de la vilaine fille - Mario Vargas Llosa

    3a5ea7b51902e8f6007b35fc71168903.jpgVoici le compte-rendu du meilleur roman que j'ai lu cette année. En 2007, ce fut Cendrillon de Eric Reinhardt. En 2008, cela risque fort d'être ce tours et détours de la vilaine fille de Mario Vargas Llosa. Car ce livre, ce n'est que du bonheur du début à la fin, l'essence même de la littérature.
    Tout le long du roman, le narrateur Ricardo, un traducteur péruvien vivant à Paris est amoureux d'une vilaine fille qui ne cessera de changer de nom au fur et à mesure de ses vies successives. Du coup, pour se simplifier la tâche, très vite il l'appelle la vilaine fille. Et ça lui va très bien. Car la vilaine fille se fiche de tout et de tout le monde. Complètement désinvolte, avide d'émotions fortes et attirée par le fric facile, elle ne satisfait pas de la vie un peu trop ronflante de Ricardo , qui se sent juste bien dans sa petite vie d'interprète et de traducteur. Alors, elle ne cesse de le quitter sans crier gare pour quelque amant fortuné rencontré ici ou là en France, dans les milieux aristocratiques anglais ou dans la mafia japonaise. La vilaine fille, si belle, si gracieuse et si féminine ne se fixe aucune règle. Elle va de par le monde (en commençant par être l'épouse d'un révolutionnaire castriste) pour finalement retomber, souvent un peu par hasard dans les bras de son Ricardo chéri , qui est vraiment le seul à l'aimer pour ce qu'elle est. C'est d'ailleurs là le seul petit défaut du roman : sur cette Terre peuplé de 6 milliards d'êtres humains, il semble inconcevable pour deux individus de se retrouver aussi facilement et et à chaque fois par hasard (sauf lors des retrouvailles à Madrid ). Cette histoire d'amour complètement déjantée qui durera 40ans se termine plutôt bien, on va dire puisque la vilaine fille, à bout de souffle, à bout de force, épuisée, malade, amaigrie, vient passer ces derniers jours sur Terre dans les bras de Ricardo . A ce moment, je n'ai pas pleuré mais j'ai eu comme un commencement de boule dans la gorge. Mais j'ai fermé le livre le sourire aux lèvres.
    Tours et détours de la vilaine fille se boit comme du petit lait. C'est frais, enjoué, comme l'est toujours la plume de Mario Vargas Llosa, qui fait partie de mes écrivains vivants préférés.
    Merci à lui. Vive la littérature..et les femmes comme la vilaine fille -))
    lecture du 29.08.08 au 06.09.08
    note : 4.5/5
    lecture à venir : ligne de faille de Nancy Huston

  • lecture en cours : tours et détours de la vilaine fille - Mario Vargas Llosa

    la tante julia et le petit scribouillard fait partie de mes grandes émotions littéraires. Après lecture des premières pages de tours et détours de la vilaine fille, je retrouve ce même style, cette même verve, cette même joie d'écrire et de narrer l'Amérique latine. bcp de bonheur en perspective...pour une rentrée qui s'annonce sous les meilleurs auspices.

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