présentation de l’éditeur : Antonio José Bolivar Proano est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d’hommes. Il connait la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les indiens Shuars. Mais Antonio a découvert sur le tard l’antidote venin de la vieillesse : il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent de l’amour, le vrai, celui qui fait souffrir...
mon avis : Je vais décevoir la personne qui m’a conseillé et offert ce livre et qui je sais va lire cette note : je ne l’ai pas aimé. Je pense d’ailleurs qu’il devait s’en douter. La vision du monde de Luis Sepúlveda est trop simpliste, trop manichéenne : les hommes civilisés d’un côté : ils sont méchants, ils polluent et détruisent la forêt et puis les hommes sauvages représentés ici par les shuars : ils sont gentils, respectent la nature et n’utilisent pas d’armes à feu. D’ailleurs, c’est bête mais c’est comme ça, pendant toute la lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver des ressemblances avec Avatar, cette niaiserie cinématographique qui a battu tous les records. Les navis d’Avatar sont ici les shuars, et le Jake Sully d’avatar (c’est à dire l’humain qui change de bord parce qu’il n’aime pas le comportement des siens) est Antonio José Bolivar dans le roman...
L’homme qui lisait des romans d’amour est une gentille fable écolo pas désagréable à lire. Il parait que c’est un best-seller mondial ce qui n’est pas étonnant : il contient tous les ingrédients pour plaire aux masses : exotisme, manichéisme et bons sentiments.
lecture janvier 2012. points, 121 pages
année de parution : 1992
traduction : François Maspéro
note :2/5 (A+)