Le conflit entre Amazon et les maison d’édition me fait bien rigoler. C’est un combat d’arrière-garde et je me demande s’ils en sont conscients. Amazon voudrait pouvoir vendre ses livres moins chers (les ebooks compris) mais les éditeurs ne veulent pas. Chacun défend ses intérêts, ce qui est normal….et du coup, que se passe-t-il pendant ce temps ? des millions de lecteurs (dont je fais partie) téléchargent gratuitement toutes les nouveautés littéraires sur des sites de partage. Je n’ai acheté aucun des livres que j’ai lus sur ma liseuse depuis des mois...sauf un : le dernier Modiano, parce que j’ai de l’affection pour cet auteur et que ça m’a fait plaisir de le payer avant de le télécharger.
Sinon, ba, sachez que dès qu’un livre sort, il est disponible gratuitement sur des sites connus de tous. Des pirates se cassent le cul à les scanner (ou à cracker les ebooks vendus) , pour qui, pourquoi je ne sais pas, toujours est-il qu’ils sont identiques à ceux vendus sur Amazon ou Fnac sauf qu’ils sont gratuits. C’est le même principe que pour les films et la musique (plus obligé d’aller acheter des K7 en quincaillerie -).
Soumission de Houellebecq vaut 15 euros au format kindle, c’est à dire 6 euros moins cher que la version papier. C’est scandaleux.
Personnellement, je n’achèterai des ebooks que lorsqu’ils seront vendus à des prix justes, c’est à dire aux alentours de 7 euros. Je n’aime pas pirater car j’estime que les écrivains doivent pouvoir être rémunérés. Mais il est hors de question d’être le dindon de la farce de Hachette, Amazon et cie.
A bon entendeur, salut !
Loïc LT
Ça se passe plutôt bien avec la kindle, je ne peux pas m’en séparer. J’ai téléchargé les oeuvres complètes de tous les auteurs classique pour lesquels j’ai quelque affection (Proust, Flaubert, Zola, Stendhal, Maupassant, Rimbaud, Tolstoï...). Je viens de lire la montagne magique de Thomas Mann sur ce support, et si n’étaient les trop nombreuses coquilles et fautes d’orthographe, cela fut très concluant. En parallèle parfois, pour changer, je lisais le livre en papier mais je n’y arrivais pas. C’était insupportable !
S’embarquer sur l’autoroute. Partir de Paris, et ne jamais sortir de l’autoroute. Pour la beauté des paysages. Quand on descend vers le sud, quand on remonte vers l’est, comment ça se transforme, les plantes, les reliefs. On s’arrête à chaque parking, chaque péage, chaque station-service, on parle avec les gens. On leur demande de nous parler.(p7)