réception de deux bouquins ce jour. Achat à fnac.com au prix moyen pondéré de tant. Livraison gratuite, va sans dire. Profitons-en tant que ça dure (puisqu'apparemment cela a l'air de gêner certains que des lecteurs pas riches -mais pas pauvres non plus, faut dire ce qui est - puissent recevoir des livres sans payer de frais de port). Soyeux sérieux une minute : les ventes de produits culturels via le net ont sérieusement fait fondre le prix du cadis du consommateur de livres. Et comme lorsqu'il y a un gagnant, il y aussi un perdant, ayons une pensée émue pour les petites librairies des centres villes fréquentées par les gens qui habitent les centres villes..Suivez mon regard. Je ne vais pas les plaindre parce qu'elles ne sont pas trop à plaindre (Je connais une personne qui s'occupe de la compta de petites librairies). L'objectif avant toute chose est de démocratiser l'accès à la culture..et le net le permet, en même temps qu'il s'occupe d'aménager le territoire.
Arrivée de deux bouquins disais-je. L'un zone de (Mathias Enard) fait 520 pages, ne comporte aucun alinéa et quasiment aucun signe de ponctuation. Moi qui ai l'habitude de n'interrompre mes lectures qu'aux changements de paragraphes, comment vais-je faire ? Et au fait, pourquoi avoir acheté ce livre ? parce que j'aime les défis, et que j'aime aussi le thème de celui-là, que j'aime les trains et que surtout j'aime les zones...
L'autre, prolongations fait aussi 520 pages. Style classique. Celui-là, je l'ai acheté parce que je suis vaguement fasciné par l'enclave de Kaliningrad, ce morceau de Russie au coeur de l'Europe. On se demande comment l'histoire de l'Europe a pu laisser derrière elle une telle bizarrerie. Je n'aurais pas la réponse dans ce livre de Alain Fleischer (un troisième couteau -))..mais au moins lirai-je enfin quelque chose ayant rapport à Kaliningrad. Alain Flescher est l'invité d'Alain Veinstein ce lundi soir.
Avant toute chose, je dois terminer le rêve d'Emile Zola. J'apprécie mais sans plus. Cela n'a pas le souffle et le lyrisme des grands Rougon-Macquart. Mais à ce que j'ai pu lire, ce n'était pas l'intention de l'écrivain. Mon meilleur Zola reste l'oeuvre..euh non l'argent, ah non Pot-Bouille..ah zut non je voulais dire la terre...euh non je pensais à la conquête de Plassans...ou étais-ce à l'assomoir...ah non c'était la joie de vivre...et puis zut, un de ceux-là !