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le prix du livre Inter 2008

c30670cbc9fbf5bf1967983ec5e69eb2.jpgJ'étais tranquillement en train de lire la chaussure sur le toit de Vincent Delecroix (un régal, j'en reparle demain) lorsque j'ai appris ce midi à 13h, par la voix de Fabrice Drouelle le nom du lauréat du prix du livre France Inter 08. Vous commencez à savoir que j'espérais que Cendrillon de Eric Reinhardt soit récompensé...mais je me dis que le temps qui passe et le sens de l'histoire travaillent pour lui. Bon, le lauréat est le boulevard périphérique d'Henry Bauchau. Henry Bauchau est un écrivain très prometteur...de 95ans qui n'a écrit son premier roman qu'à 38ans. Voilà qui par contre est très prometteur pour les mecs de 35ans qui se sentent totalement incapables, ne serait-ce que d'écrire le début d'une nouvelle.

Bon, vais-je lire ce livre ou vais-je ne pas ? Quand je lis la présentation de l'éditeur, je serais tenté de dire oui

Paris, 1980. Alors qu'il " accompagne " sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l'a initié à l'escalade et au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi - le colonelShadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse - héroïque, peut-être - de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l'hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance... L'ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l'énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu'à sa plus ultime mise à nu, l'amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle.

 

Mais je suis globalement réfractaire à tous les romans qui touchent de près ou de loin à la guerre 39-45, au nazisme etc. J'ai vraiment le sentiment d'en avoir trop mangé au collège, au lycée, au cinéma..etc. Je ne suis pas insensible à tout ce qui s'est passé lors de ces sinistres années, au contraire même mais le fait est que dans uns certaine quête esthétique par les mots et les romans, je pense pouvoir me passer des récits qui traitent d'une façon ou d'une autre à ce qui déchira l'Europe et le monde il y a 60ans. Pour la même raison, j'évite pas mal de romans de Patrick Modiano, mais je ne doute pas instant qu'ils soient très bons. c'est con peut-être mais c'est ainsi.

Alors, on verra.  En tout cas, ce livre ne peut pas être pire que celui récompensé par la petite soeur France Culture (et mon coeur transparent de VéroniqueOvaldé).

A 13H27, j'ai fermé mon livre, j'ai mangé une pomme et je suis rentré à l'usine où je n'ai annoncé tout cela à personne.
 
Loïc, 23h00 

Commentaires

  • loic?
    ca fait lgtps!

    en tout cas quel bon choix musical! daho et bashung! je vois que je te retrouve en forme!

  • Ce n'est pas seulement un roman sur la guerre et le nazisme. C'est aussi un roman sur la vie, l'amitié entre deux hommes. Un roman éblouissant qui fait réfléchir. Un roman à l'écriture magnifique, subtile et sensible. A lire absolument !
    http://dlivresetdchamps.canalblog.com/archives/2008/02/05/7829101.html#comments

  • merci Bellesahi. J'étais justement en train de changer d'avis à son sujet. Je vais peut-être le rajouter à ma longue liste estivale.

  • Je n'ai rien compris pas la peine de faire un blog quand on ne sait pas en faire.L'image de foot était encore plus porit

  • sympa ton message.

Les commentaires sont fermés.