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  • service achat : "autoroute", François Bon

    Image1.jpgVoilà une acquisition qui va faire baisser le prix moyen pondéré de mes achats de livres. Car c'est gratuit et c'est publie.net qui régale. Il suffit d'ouvrir un compte. Ensuite quand même je conseille de farfouiller dans le catalogue de cet éditeur virtuel. Il y a plein de petites choses à découvrir. Alors donc là, il s'agit d'autoroute (sous-titré road movie Dijon Nord, et croiser Cortazar) . Je l'avais rêvé, François Bon l'a fait ! J'avais adoré Paysage fer et je ne devrais pas être déçu de celui-là non plus. FB n'a pas de rival dès lors qu'il s'agit de sublimer le quotidien, le banal, le répétitif. Il le fait dans un style contemporain qui lui est propre. Certains trouvent ça anecdotique, moi je trouve ça grisant..

    comme sont grisants les voyages sur la A84 les dimanches soir d'automne. Grisaille, champs à pertes de vue, aires de repos sans âme, visages tristes, Rennes approche, périphérie, zones vagues, chantiers...Ne me parlez pas quand tout ceci défile : je suis ailleurs, dans mon ailleurs.


    Sept jours sur l'autoroute, à noter tous les événements qui s'y déroulent : c'est la tâche du narrateur, parti en repérage avec un cinéaste connu.
    Au gré des rencontres : un jardinier, un péagiste de nuit, le spécialiste de l'hydrographie des routes, un couple venu rechercher ses alliances, jetées un an plus tôt après une dispute, un homme qui ne veut plus quitter l'autoroute, arrêté depuis trois semaines sur une aire de stationnement, un photographe japonais, une conductrice russe et le collectionneur d'objets perdus.
    Et ce qui n'était qu'un travail préliminaire va conduire le cinéaste sur une piste imprévue. Le réseau de bitume est un monde à part. On peut y disparaître comme un peintre marchant dans soit propre tableau.
    L'autoroute familière devient fantastique.


    Demain, compte-rendu de lecture de la modification de Michel Butor.

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    757f6a44e9baa1b1cc354b1352721897.jpgréception de deux bouquins ce jour. Achat à fnac.com au prix moyen pondéré de tant. Livraison gratuite, va sans dire. Profitons-en tant que ça dure (puisqu'apparemment cela a l'air de gêner certains que des lecteurs pas riches -mais pas pauvres non plus, faut dire ce qui est - puissent recevoir des livres sans payer de frais de port). Soyeux sérieux une minute : les ventes de produits culturels via le net ont sérieusement fait fondre le prix du cadis du consommateur de livres. Et comme lorsqu'il y a un gagnant, il y aussi un perdant, ayons une pensée émue pour les petites librairies des centres villes fréquentées par les gens qui habitent les centres villes..Suivez mon regard. Je ne vais pas les plaindre parce qu'elles ne sont pas trop à plaindre (Je connais une personne qui s'occupe de la compta de petites librairies). L'objectif avant toute chose est de démocratiser l'accès à la culture..et le net le permet, en même temps qu'il s'occupe d'aménager le territoire.

    Arrivée de deux bouquins disais-je. L'un zone de (Mathias Enard) fait 520 pages, ne comporte aucun alinéa et quasiment aucun signe de ponctuation. Moi qui ai l'habitude de n'interrompre mes lectures qu'aux changements de paragraphes, comment vais-je faire ? Et au fait, pourquoi avoir acheté ce livre ? parce que j'aime les défis, et que j'aime aussi le thème de celui-là, que j'aime les trains et que surtout j'aime les zones...

    L'autre, prolongations fait aussi 520 pages. Style classique. Celui-là, je l'ai acheté parce que je suis vaguement fasciné par l'enclave de Kaliningrad, ce morceau de Russie au coeur de l'Europe. On se demande comment l'histoire de l'Europe a pu laisser derrière elle une telle bizarrerie. Je n'aurais pas la réponse dans ce livre de Alain Fleischer (un troisième couteau -))..mais au moins lirai-je enfin quelque chose ayant rapport à Kaliningrad.  Alain Flescher est l'invité d'Alain Veinstein ce lundi soir.

    Avant toute chose, je dois terminer le rêve d'Emile Zola. J'apprécie mais sans plus. Cela n'a pas le souffle et le lyrisme des grands Rougon-Macquart. Mais à ce que j'ai pu lire, ce n'était pas l'intention de l'écrivain. Mon meilleur Zola reste l'oeuvre..euh non l'argent, ah non Pot-Bouille..ah zut non je voulais dire la terre...euh non je pensais à  la conquête de Plassans...ou  étais-ce à l'assomoir...ah non c'était la joie de vivre...et puis zut, un de ceux-là !

    Ensuite, je me fais un petit Philippe Djian...ce qui suis une certaine logique tant Djian apparaît comme étant le fils spirituel de Zola...un Zola des temps modernes. ou alors l'opposé ? En tout cas, les doggy bag me font mourir de rire.
    loïc lt