Cette année, j'ai remarqué qu'il y avait très peu de pissenlits dans les jardins et dans les prés. Du coup, j'ai acheté un sac de graines de 20 kgs par crainte d'extinction de l'espèce. Mes voisins ne m'en voudront pas d'en avoir balancé quelques poignées sur leurs vertes pelouses.
Par contre, une 'mauvaise herbe' chassant l'autre, je passe mon temps en ce moment à arracher un type d'adventice dont je ne connais pas la variété. Elle se déracine très facilement, c'est au moins ça de gagné par rapport au pissenlit qui lui, demande une opération plus complexe tant ses racines sont profondes et coriaces.
Donc, voici cette plante qui envahit nos jardins, les fossés et les prés et qui n'a peur de rien, pas même des djihadistes, qui se faufile entre les cailloux et entre les fissures dans le béton. Je dispose de la bible conçue par le trio Felix-Toman-Hisek (guide du promeneur dans la nature) et d'un autre côté, je me suis aidé d'un guide pratique accessible en ligne et conçu par les chambres d'agricultures de Bretagne et qui s'intéresse spécifiquement aux 'mauvaises herbes' (je mets entre guillemets sachant que les écologistes n'aiment pas cette dénomination) poussant en Bretagne.
Pour commencer, contemplons des photos de la chose que j'ai pris à l'aube alors qu'un brouillard épais enveloppait encore la nature.
Ce que je suppose être ses fleurs (bien que les feuilles soient trois fois plus grosses mais sans doute normal).
Dans le guide des chambres d'agriculture de Bretagne, j'ai trouvé que la renouée persicaire y ressemblait beaucoup mais le guide ne rentre pas dans le détail:
Dans le guide du promeneur, il n'est fait aucune mention de renouée même sous son nom latin Persicaria maculosa. Dans ce guide, la seule plante qui se rapprocherait de mon inconnue serait l'oseille ou la petite oseille (rumex acetosella) mais ce n'est pas convaincant. Par contre, l'illustration de wikipedia concernant la renouée est assez pertinente :
D'autres photos prises dans le pré en face :
Un autre site confirmerait qu'il s'agit de renouées persicaires.
Pendant ce temps-là en Normandie, les mauvaises herbes ont une toute autre allure (photo prise à Pirou-Plage sur une propriété privée où aucun aménagement n'a été fait) :