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Colin sabre et tam-tam - Page 71

  • l'amalgame ou la mayonnaise ?

     

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    Catinot confond mayonnaise et amalgame. Parce que si l'amalgame n'a pas pris, ba j'ai envie de dire que tant mieux ! Et le journaliste de l'Equipe qui ne rectifie pas (et qui en rajoute même une couche en reprenant l'expression dans le sous-titre)...

  • Faire grève ou ne pas faire grève, certains se posent la...

    Faire grève ou ne pas faire grève, certains se posent la question, moi pas du tout, et le but de cette note sera d’expliquer pourquoi.
    . Déjà, personnellement, je ne suis pas concerné par la retraite à 60ans, puisqu’ayant commencé à bosser à 25ans, je sais depuis longtemps que je vais devoir bosser jusque 65ans, minimum.
    . Par ailleurs, je suis payé au smic, j’ai un emprunt immobilier à rembourser, deux filles à nourrir. Je ne peux donc pas me permettre de perdre ne serait-ce qu’une journée de salaire. Tout de suite, ça me fouterait dans la merde.
    . Troisièmement, je bosse dans une pme ou l’on ne fait pas grève. Il n’y a pas de syndicat et s’il venait l’idée à quelqu’un d’être absent pour cause de grève, je pense pas que ce serait forcément bien vu (et je pense que c’est le cas dans la plupart des pme).
    . Enfin, je ne suis pas foncièrement opposé à cette réforme. Je trouve au contraire qu’elle ne va pas assez loin. Par contre, je pense qu’il fallait garder la retraite à 60ans (puisqu’apparement les français sont attachés aux symboles) mais augmenter les durées de cotisation de façon à dissuader ceux qui voudraient partir à 60ans.

    Et si je devais trouver une bonne raison de faire grève ? Et bien pour gagner une journée de temps libre, pour pouvoir faire du sport et aussi accomplir les quelques formalités administratives que je ne trouve pas le courage de faire le samedi, pouvoir aller chercher mes filles à l’école. Ah aussi, laisser ma voiture au garage pour la vidange.

    Les seules fois où j’ai manifesté dans ma vie, c’était pendant mes années lycéennes. Mais le but pour moi et mes camarades étaient exclusivement de sécher les cours (quand j’entends les politiques qui cherchent à comprendre les manifestations des lycéens, ça me fait doucement rigoler).

    Y-a-t-il une cause pour laquelle je serais prêt à faire grève ? Là, je ne vois aucun danger qui puisse m’inquiéter mais je serais prêt le cas échéant à descendre dans la rue pour défendre la république, l’école publique, la liberté d’expression ou contre la montée des extrêmes (de droite et de gauche)...Vous voyez, je ne suis pas si réac que j'en ai l'air !

  • CR182 : Potsdamer platz - Pieke Biermann

    9782869305571.jpgJe débute une petite série polar allemand avant de retrouver Thomas Mann pour en finir peut-être avec la Germanie qui m’occupe depuis début juillet. Cette série dans la série commence de la pire des façons avec potsdamer platz de Pieke Biermann.
    Le cadre de ce polar est le Berlin-ouest du milieu des années 80, avant la chute du mur. Une critique de cinéma meurt alors qu’elle assiste à un concert de rock. De drôles d’enquêteurs enquêtent alors dans le milieu des médias, de la musique, des féministes et des prostitués. Une foultitude de personnages à peine présentés entrent alors en scène. Très vite, j’ai perdu pied et je n’ai pas non plus réussi à m’imprégner de l’atmosphère de l’époque et de l’endroit.
    Pénible à lire et mal boutiqué, dans quelques jours, il ne me restera rien de ce policier écrit selon la quatrième de couverture par “la révélation majeure du roman policier allemand des années 90”.

     

    roman , paru en 1987

    traduit de l’allemand par Michèle Valencia

    rivages/noir , 203 pages

    lecture du 19 au 22  septembre 2010

    note : 0.5/5

  • CR181 : extinction - Thomas Bernhard

    Extinction-couv.jpgLe narrateur (dont on apprend à la fin qu’il s’appelle Murau),  un autrichien exilé à Rome et l’un des enfants d’une riche famille autrichienne propriétaire du vaste domaine de Wolfsegg, apprend par télégramme que son père, sa mère et son frère ainé sont morts dans un accident de voiture. Il doit donc se rendre à Wolfsegg pour assister aux obsèques. Il devient l’héritier du domaine. Cette tragédie est le prétexte pour Mureau de dire tout le mal qu’il pense de sa famille, de Wolfsegg, de l’Autriche, des traditions, de quasiment tout ce qui fait son passé. S’adressant continuellement à son étudiant romain prénommé Gambetti, il compare sa vie à Rome à la vie à Wolfsegg en exagérant (ce qu’il assume totalement), en répétant souvent la même chose...

    exemple p475 : je ne vais pas me laisser dominer par les classeurs. Des millions de gens sont dominés par des classeurs et n’échappent plus à cette domination humiliante, ai-je pensé. Des millions de gens sont opprimés par ces classeurs. Depuis, un siècle, l’Europe entière se laisse opprimer  par les classeurs et l’oppression des classeurs ne fait que s’accentuer, ai-je pensé. Bientôt, l’Europe entière sera non seulement dominée par les classeurs, mais anéantie par les classeurs. j’ai dit un jour à Gambetti que ce sont surtout les allemands qui se sont laissé opprimer par les classeurs. Même la littérature des allemands est une littérature opprimée par les classeurs, ai-je dit un jour à Gambetti. Chaque livre allemand que nous ouvrons et qui date de ce siècle, ai-je dit à Gambetti, est l’un de ces livres opprimés par les classeurs....

    Tout le livre est à peu près du même tonneau. Beaucoup de répétitions, de redondances,  afin d’appuyer l’argumentation implacable du narrateur. C’est un peu lassant par moments mais le style est très fluide..et heureusement que l’écriture est fluide, ai-je dit à Théodule car, cerise sur le gâteau, il n’y aucun alinéa et juste en tout et pour tout deux chapitres.
    Sur le fond; j’ai trouvé que le narrateur était quand même très manichéen, qu’il avait peu le sens de la nuance, qu’il n’était pas du tout tolérant et c’est d’autant plus choquant de la part de quelqu’un qui se dit proche des artistes et des valeurs modernes. Encore que, son raisonnement est souvent plus réactionnaire que progressiste. Enfin bref, un type vraiment bizarre cd Murau..comme le fut d’ailleurs Thomas Bernhardt nous informe wikipedia.
    Ce roman (intitulé extinction en ce sens que  l’auteur veut par ce livre en finir avec Wofsfegg, ai-je dit à Hippolyte, il veut éteindre Wolfsegg, les siens, l’Autriche etc) est souvent agaçant mais c’est quand même une belle expérience de lecture. Je mets 3/5 à cette oeuvre parce que ça vaut quand même plus que la moyenne mais pas plus pour toutes ses longueurs.

    roman , paru en 1986

    traduit de l’allemand par Gilberte Lambrichs

    l’imaginaire (Gallimard), 509 pages

    lecture du 01 au 18  septembre 2010

    note : 3/5

  • suite allemande, suite (bis)

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    Trois polars à suivre (trouvés grâce à ce site) ::::::::
    . Postdamer platz, Pieke Biermann
    . Vienne la mort, Wolf Haas
    . Aubergiste, tu seras pendu, Doris Gercke

     

    A la base, j'avais prévu enchainer avec la montagne magique de Thomas Mann mais je crois qu'après l'épreuve extinction, j'ai besoin d'un peu de divertissement.

  • [france culture] Sylvie Brunel, invitée de la matinale

    9782709635615FS.gifCe matin, je suis arrivé plutôt de bonne humeur à l’usine pour la simple raison que sur le chemin du travail, je suis tombé sur la matinale de france culture  dont l'invité était une dame que je ne connaissais pas et qui avait plein de choses intéressantes à dire. Elle s’appelle Sylvie Brunel, wikipedia nous informe qu’elle est géographe, économiste et écrivain (et pour la petite histoire, ex femme du ministre Eric Besson). Je suis tombé en cours d'entretien et donc je n’ai pas bien compris ce que Clémentine Autain faisait là(cette dernière qui derrière ses côtés un peu sectaires en tout n’est pas si bornée qu’elle en a l’air (j’avais déjà eu l’occasion de le vérifier lorsque sur la même station et à la même heure il fut question des excès du féminisme)).
    Sylvie Brunel donc. J’arrive sur france culture, il est quoi, 8:45 et elle est en train de tailler en pièces le film la vérité qui dérange d’Al Gore (qui n’est selon elle qu’un tissu de mensonges). Ensuite, elle s’attaque au catastrophisme écologique (elle sort un livre à ce sujet intitulé le ciel ne va pas nous tomber sur la tête, 15 grands scientifiques nous rassurent sur notre avenir), et reproche aux écolos de pointer du doigt tout un tas de professions comme les agriculteurs ou les transporteurs, de stigmatiser, de faire peur etc etc.
    Je résume ce qu’elle a dit est plus compliqué que ça mais c’est frappé du bon sens. Elle n’est pas politisé et n’a que faire du qu’en dira-t-on. C’est un discours que j’attendais depuis longtemps et j’apprécie beaucoup qu’on laisse parler ce genre de personne surtout sur une radio comme france culture sur laquelle le plus souvent on invite  des déclinologues de tous poils et des prophètes de malheur.
    Ça fait longtemps que personnellement, j’ai pris le parti pris d’être optimiste (par ailleurs je ne crois pas au réchauffement climatique mais à la limite, ça n’est pas le même sujet). Bien que n’étant pas écolo, je pense qu’en matière de rejet de co2, je suis bien mieux positionné que tout ceux qui veulent nous donner des leçons sur le sujet. Je crois au progrès scientifique, je suis favorable aux ogm (d’ailleurs Sylvie Brunel aussi), je pense que l’agriculture biologique est globalement néfaste pour le devenir de l’humanité surtout si elle veut remplacer l’agriculture intensive. Je ne suis pas contre l’agricuture biologique évidemment mais si elle reste à 5% de la production, c’est bien (de quoi satisfaire et nourrir les bobos quoi). Pas plus. Il est temps qu’on arrête de se rendre responsable du moindre excès climatique, de s’auto-flageller sans arrêt sur tout. Laissons la planète respirer (même si ce n’est pas toujours agréable), respectons-là et il y a une chose importante qu’il faut qu’on se dise, c’est que quoi qu’on dise, l’homme n’est pas animal comme les autres, il a une place privilégiée sur  Terre...ce qui lui donne évidemment des responsabilités..des obligations vis à vis de son environnement. Je ne dis pas le contraire.
    Mais il est vraiment temps qu’on arrête de se prendre la tête.

    loïc, 0:45.


  • [jardin] l'hibiscus qui revenait de loin

    Il faisait partie de trois hibiscus plantés en ligne côté sud par l'ancienne propriétaire. Tout de suite, ces trois arbustes me sont sortis par les trous de nez. Mal situés, banals, on a décidé de les déplanter pour les replanter ailleurs. Mais dans l'affaire, un seul a survécu. En ce mois de septembre 2010, il fleurit pour la première fois. Prisca est contente, elle l'adore ! Moi ça va, mes bambous ne me font pas d'aussi belles fleurs -))

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  • [jardin] les feuilles du pleioblastus tsuboi

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    Il a fleuri au printemps (ce qui n'est jamais bon signe pour un bambou) mais il s'en est bien sorti.
    Nous allons aux botaniques de Ploemeur ce weekend. Plein de bonnes choses en pespective...

  • l'emploi du temps

    lundi 13 septembre. Beau temps en Bretagne Sud.
    température maximale : 21°
    température minimale : 10°
    précipitations : 0 mm.

    lever de mon corps : 7:06
    humeur : normale
    forme : normale
    douche : non
    petit dej : café, une madeleine, 2 krisprolls
    radio écoutée sur le chemin du taf : le début d’un podcast (Houellebecq à Répliques) et matinale france culture (avec Laurent Fabius)

    midi, dej : salade armor (salade, oeufs, saumon, tomate)
    sieste : non
    lecture : à peine
    quoi alors : rêvasseries

    ce soir : bricolage (quelques trous à faire avec une perceuse d’emprunt - une très bonne SKYL)
    dîner : melon et crêpes fourrées avec pâtes +salade, fromage + crême vanille DANETTE)
    ensuite : en cours.

    Loïc, 21:18*

    * c’est que bon, la lecture d’extinction prenant beaucoup de temps, il faut trouver des trucs pour faire patienter l’espèce de lecteur.

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  • la poésie rentre dans la maison

    Je ne parle pas assez de poésie sur l’espèce de blog. C’est un fait que j’en lis très peu en ce moment. Mais je ne pars jamais en voyage ou en weekend sans un recueil dans mes bagages. J’ai besoin de savoir que j’ai de la poésie à portée de main.
    Mais depuis que Chloé sait lire et écrire, c’est grâce à elle que la poésie est présente dans la maison. Tous les parents connaissent ça. J’aime l’idée que l’on donne encore des poèmes à apprendre à nos chères têtes blondes (je déteste cette expression mais concernant Chloé, c'est vrai..elle m'est chère et elle est blonde -). J’aime entendre Chloé réciter sa poésie car, et pour ça je suis fière d’elle, elle ne récite pas bêtement sans comprendre, elle vit le texte. Elle pose des questions sur le sens. Ça me plait beaucoup..et maman lui fait réciter n’importe où, n’importe quand, dans le bain, en voiture, en cuisine ou avant le dernier bisou du soir.
    Pour demain, Chloé (qui est en CE2 à l’école publique des lutins) doit savoir ce poème de Pierre Gamarra intitulé mon cartable.


    Mon cartable a mille odeurs,
    Mon cartable sent la pomme,
    Le livre, l'encre et la gomme
    Et les crayons de couleurs.

    Mon cartable sent l'orange,
    Le bison et le nougat,
    Il sent tout ce que l'on mange
    Et ce qu'on ne mange pas.

    La figue, la mandarine,
    Le papier d'argent ou d'or,
    Et la coquille marine,
    Les bateaux sortant du port

    Les cow-boys et les noisettes,
    La craie et le caramel,
    Les confettis de la fête,
    Les billes remplies de ciel.

    Les longs cheveux de ma mère
    Et les joues de mon papa,
    Les matins dans la lumière,
    La rose et le chocolat.