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Colin sabre et tam-tam - Page 67

  • CR195 : le seigneur des porcheries - Tristan Egolf

    seigneur-des-porcheries-Tristan-Egolf.jpgSi le seigneur des porcheries se situe dans la droite lignée des grands-romans fleuves américains (dans lequels on peut lire une histoire contrairement à une grosse partie de la production française), il reste cependant un roman singulier, qui en fait d’ailleurs pour beaucoup un roman culte...singulier de par son thème et l’environnement dans lequel se situe l’action..le style, lui, traduction oblige est plutôt banal même si Tristan Egolf a glissé dans son texte quelques expressions étranges pour désigner des groupes humains (citrons, trolls, rats de rivière..)
    J’ai eu du mal à cerner la personnalité de John Kaltenbrunner., le héros de cette histoire.et d’ailleurs, au bout des  six cent pages, on se rend compte qu’on ne sait pas grand chose de sa psychologie. et puis le personnage est paradoxal : en même temps qu’il prétend vouloir s’élever au dessus de la bêtise et de la médiocrité environnante, le fait est que lui-même est quand même rustre et bouseux dans son genre. Et à aucun moment, il n’est question de sa vie sentimentale...pas plus d’ailleurs que celles des autres personnages du roman (le seigneur des porcheries porte décidément bien son titre). Et si l’on éprouve de la sympathie pour John, c’est avant tout du fait de sa haine envers cette ville de Baker, cliché du genre de bourgades conservatrices et noyées dans l’alcool que comptent l’Amérique profonde.
    Et donc, ce qui fait la force de ce roman, et qui le rend si jubilatoire (ah, non il ne faut plus dire jubilatoire, il faut dire truculent), c’est cette vengeance ruminée, annoncée dès le départ sans qu’on en connaisse la forme..John Kaltenbrunner, humilié jusque son adolescence, invente la vengeance collective..on est tous derrière lui pour ça..car celui qui n’a pas eu ce genre d’idées envers une communauté ou un groupe humain jette la première pierre (ou le premier commentaire !).

    roman , paru en 1998

    folio n°3422, 607 pages

    lecture du 03/01 au 10/01/ 2011

    note : 4/5

  • matérialités (suite)

    J’ai failli m’étouffer ce midi en mangeant mon sandwich. J’étais branché sur france info et il était question des achats de fin d’année. Selon des statistiques bancaires, jamais les français n’ont dépensé autant (comptabilisation des demandes d’autorisation bancaire). Alors, le journaliste était surpris, lui comme les autres ne cessant de nous répéter que depuis “la crise” les français sont fauchés comme les blés..comment expliquer que malgré tout, même lorsqu’il s’agit de dépenses de seconde nécessité,  les gens consomment plus que jamais. On interroge un type, président d’une association de consommateurs..on fait d’abord les surpris..et puis au final on se met d’accord sur un point : les français n’ont jamais consommé autant..parce que c’est la crise (je schématise mais c’est ça).
    Pareil pour le secteur automobile : record de ventes en 2009 et 2010..qu’à cela ne tienne..c’est grâce à la prime à la casse (qui est finie mais dont j’étais opposé car elle ne profitait qu’à ceux qui ont les moyens d’acheter une voiture neuve (c’est à dire les riches et la classe moyenne supérieure) et ensuite, elle a foutu à la casse des bagnoles en bon état qui auraient satisfait ceux comme moi qui ne peuvent acheter que de l’occasion)).
    Sports d’hiver ! les réservations sont au beau fixe....et ben, c’est parce qu'en période “de crise”, les gens ont besoin de se changer les idées !!!
    Ah “la crise”, heureusement qu’on l’a inventée..et réinventée..A elle seule, elle explique tout, une chose et son contraire..Elle permet de nous poser en victime (du système) et de continuer à profiter de ses largesses...
    Je vais vous dire, moi quand va finir “la crise” : jamais..elle arrange trop de monde, elle ne mange pas de pain, elle explique l’inexplicable...la crise ne connait pas la crise !

  • 2010, une année de lecture

    TITRE AUTEUR PAYS ANNE DE NOTE /5



    SORTIE
    un roman français Frédéric Beigbeder FR 2009 4
    les raisins de la colère John Steinbeck USA 1939 4
    la nébuleuse du crabe Eric Chevillard FR 1993 4
    la femme parfaite Patrick Deville FR 1995 3,5
    bella ciao Eric Holder FR 2009 3,5
    la conspiration des ténèbres Théodore Roszak USA 1991 4,5
    trois contes Flaubert FR 1877 1
    la centrale Elisabeth Filhol FR 2010 3,5
    Rimbaud tel que je l'ai connu Georges Izambard FR 2010 (?) 4
    les ombres errantes Pascal Quignard FR 2002 1,5
    nuage rouge Christian Gailly FR 2000 4
    Malavita Tonino Benacquista FR 2005 3,5
    la cascade d'Enora Bernard Fauren FR 2008 3,5
    le Père Goriot Balzac FR 1835 3,5
    la princesse de Clèves Madame de La Fayette FR 1678 1
    les fiançailles de M.Hire Georges Simenon BE 1933 3,75
    Le Grand Loin Pascal Garnier FR 2010 4,5
    les hommes qui n'aimaient pas les femmes Stieg Larsson SU 2006 4,5
    les vraies richesses Jean Giono FR 1938 1
    et que le vaste monde poursuive sa course folle Colum McCann IRL 2009 2,5
    l'année de l'éveil Charles Juliet FR 1989 4,5
    d'autres vies que la mienne Emmanuel Carrère FR 2009 4,75
    les évadés Christian Gailly FR 1997 4,5
    l'horizon Patrick Modiano FR 2010 4,75
    sur la dune Christian Oster FR 2007 4,5
    dans la brume électrique James Lee Burke USA 1993 4,5
    Maigret s'amuse Georges Simenon BE 1957 4,5
    Portnoy et son complexe Philip Roth USA 1970 2,5
    j'étais derrière toi Nicolas Fargues FR 2006 4
    lambeaux Charles Juliet FR 1995 4,5
    quand souffle le vent du nord Daniel Glattauer ALL 2006 2,5
    Déluge Karen Duve ALL 1999 4
    en crabe Günter Grass ALL 2002 4,5
    Berlin Alexanderplatz Alfred Döblin ALL 1929 2,5
    l’angoisse du gardien de but au moment du pénalty Peter Handke ALL 1982 1
    l'ami étranger Christoph Hein ALL 1985 4
    la convocation Herta Muller ALL 2001 1,5
    l'année de l'amour Paul Nizon SUI 1985 3,5
    le liseur Bernhard Schlink ALL 1996 4
    la confusion des sentiments Stefan Zweig ALL 1927 3,5
    la grimace Heinrich Boll ALL 1964 4,5
    sur les falaises de marbre Ernst Jünger ALL 1939 4,5
    le conte de la pensée dernière Edgar Hilsenrath ALL 1989 4,5
    les arpenteurs du monde Daniel Kehlmann ALL 2005 1
    extinction Thomas Bernhard AUT 1986 3
    Potsdamer platz Pieke Biermann ALL 1987 0,5
    aubergiste, tu seras pendu Doris Gercke ALL 1988 3,5
    Vienne la mort Wolf Haas ALL 1998 1,5
    la carte et le territoire Michel Houellebecq FR 2010 3,5
    naissance d'un pont Maylis de Kerangal FR 2010 2,5
    incidences Philippe Djian FR 2010 3,75
    apocalypse bébé Virginie Despentes FR 2010 4
    le coeur régulier Olivier Adam FR 2010 4
    radio sauvage Alain Veinstein FR 2010 4
    l'éblouissement des bords de route Bruce Bégout FR 2004 5
    l'attrape-coeurs J.D. Salinger USA 1951 4
    le moral des ménages Eric Reinhardt FR 2002 3,5
    mort à crédit Louis-Ferdinand Céline FR 1936 4,5

    meilleure note : l'éblouissement des bords de route - Bruce Bégout : 5/5
    plus mauvaise note : postdamer platz - Pieke Biermann : 0.5/5
     
    répartition par pays : France :53% - Allemagne : 28% - USA : 9%
    répartition par sexe : hommes : 88% - femmes : 12%

  • CR194 : mort à crédit - Louis-Ferdinand Céline

    mort-a-credit.jpgLe narrateur, Ferdinand, raconte son enfance de fils de petits commerçants parisiens au début des années 1900. Le magasin ne fonctionne pas bien, son père est violent. Le petit Ferdinand est une petite crapule..Intelligent mais paresseux, il provoque le désarroi de ses parents qui ne savent qu’en faire...après l’école, on essaie de le placer ici ou là mais son insouciance et pas mal de malchances vont le conduire d’échecs en échecs..on l’envoie alors dans une école anglaise dont il revient sans connaître un mot d’anglais..et puis alors, on lui trouve un boulot chez un inventeur un peu fantasque répondant au nom de Courtial des Pereires..et il y trouve un peu de stabilité..avant que cela se termine a volo, comme il se doit, car rien ne fonctionne dans ce récit, tout se meurt à petit feu, tout se meurt à crédit..
    Il faut rentrer dans ce roman..ne pas laisser décourager par les premières pages un peu rébarbatives.et puis alors, très vite, on se familiarise avec le style de Céline, il nous devient naturel..et alors, c’est le tourbillon vertigineux, le grand foisonnement ! Les cinq cent et quelques pages se succèdent sans pause et avec la même force...le style est le même que celui du voyage au bout de la nuit (qui le précède), voire même un peu plus affirmé. Quelque part, c’est de l’anti-Proust. A la limpidité et la longueur de phrases de Marcel, Louis-Ferdinand répond par des phrases plutôt courtes, scandées en utilisant un langage très familier. Et puis, plus que le style, le fond oppose les deux auteurs...puisque le héros de Proust évolue dans un environnement bourgeois très policé alors que le héros de Céline se bat dans un monde instable, plutôt pauvre et où chaque jour est un combat.
    C’est du brut de décoffrage..Céline ne prend aucun gant pour décrire la réalité, jusque ses recoins les plus sombres, les plus vulgaires. Lire Céline constitue une grande expérience de lecture..mais il faut s’accrocher ! âmes sensibles s’abstenir.

    roman , paru en 1936

    Gallimard, 569 pages

    lecture du 17/12 au 31/12/ 2010

    note : 4.5/5

  • CR : indignez-vous - Stéphane Hessel

    Indignez_vous-Hessel_m.jpgDepuis quelques années, les médias ont décidé de faire de Stéphane Hessel leur nouveau chouchou...le type a tout pour lui : une bonne bouille, un grand âge, des années de résistance, une fidélité à des convictions humanistes...
    Du coup, “indignez vous “ (22 pages, vingt minutes de lecture)  est un succès de librairie..La personne qui me l’a offert a écrit sur la première page "livre à mon goût décevant. Certainement  parce que j’y mettais beaucoup d’espoir suite à la lecture de l’article de télérama"..Je partage son avis.  Ce n’est qu’une suite de lieux communs contre la mondialisation, le capitalisme, la société de consommation, le terrorisme etc..c’est très naïf et ce n’est que le résumé de ce qu’on nous assène tous les jours...car quoi qu’on dise, le discours dominant est celui de la condamnation du système
    Mais revenons à télérama. Dans le courrier des lecteurs,l’un d’entre deux affirme que ce bouquin devrait être obligatoire dans les écoles..typiquement téléramesque comme propos . Il me manque pas grand chose pour que je me désabonne de cette revue (il manque juste un concurrent culturel qu’on ne voit pas poindre).

    Bonne année aux lecteurs de ce blog ! J’ai lu une cinquantaine de romans en 2010..et j’essaierai en faire au moins autant dans cette belle année 2011 qui commence. Et puis, je parlerai aussi de choses qui me tiennent à coeur...et aux chevilles.

    +++ loïc, 16:37

    récit , paru en 2010

    indigene editions, 22 pages

    lecture le 02 01 2011

  • mort à crédit

    Mort à crédit, que je viens de commencer est un pavé et clôturera cette année de lecture..C’est un bouquin que j’ai acheté à la fin du XXème siècle et qui depuis est bien placé dans ma petite bibliothèque made in ikea, ce meuble qui se situe dans un coin de la salle et auprès duquel mes rares invités ne s’approchent jamais...Ce livre me rappelle un type que j’avais rencontré dans un régiment de Compiègne lors de mon service militaire. Il s’appelait Guy et il aimait Nietzsche et Céline...et je me souviens qu’il m’avait dit que Mort à crédit l’avait plus impressionné que voyage au bout de la nuit.
    Je ferme donc les volets quelques jours.

    IMGP0556.JPG


  • CR193 : le moral des ménages - Eric Reinhardt

    514N19H2HRL._SS500_.jpgJe me suis procuré ce livre juste après avoir lu Cendrillon que je range au panthéon des romans français contemporains..Si le moral des ménages n’a pas la même ambition que son successeur, on y retrouve à peu la même verve, la même violence dans la description de la société française. Manuel Carsen, le narrateur qui est devenu un chanteur médiocre, revient sur son enfance et n’a pas de mots assez forts pour dénoncer le mode de vie de ses parents et en particulier son père, un giscardien  complexé, à qui il reproche de faire le jeu des puissants tout en restant un minable représentant en photocopieurs. La classe moyenne en prend pour son grade et cette charge dure les trois quarts du roman (et dans la forme, m’a rappelé un peu extinction de Thomas Bernhard) et puis alors que cela devient un peu longuet (même si émaillées de quelques scènes assez poilantes à propos de la libido naissante de Manuel dont le désir à la vue du corps d’une fille pas si belle qu’il l’avait imaginé s’éloignait comme les loupiotes d’une chalutier partant vers la haute mer), le propos se retourne dans la dernière partie lorsque le narrateur devient une narratrice en la personne de la fille de Manuel qui considère avec un profond mépris la triste vie de son “artiste’ de père à qui elle préfère la vie honorable de ses grands-parents.
    Du coup, on ne sait sur quel pied danser lorsque l’on referme ce roman dont j’ignore la part autobiographique..Mais on peut se passer de celui-ci et se concentrer sur Cendrillon qui reprend (entre autre) le thème de cette classe moyenne si chère à l’auteur.

    roman , paru en 2002

    le livre de poche, 222 pages

    lecture du 10/12 au 15/12/ 2010

    note : 3.5/5

  • CR192 : l'attrape-coeurs - J.D. Salinger

    51FV05TVM3L.jpgLe narrateur de ce célèbre roman (dont l’action se situe dans les années quarante ou cinquante, c’est pas très important) s’appelle Holden Caulfied, un adolescent issu de la petite bourgoisie new-yorkaise. Il vient d’être viré de son collège pour manque de résultats et tout. Alors comme il n’est pas pressé de rentrer chez lui l’annoncer à ses parents, il erre dans la ville, d’hôtels en hôtels, de bars en discothèques  en passant par Central Park et cherche à renouer avec de vieilles connaissances et tout..ce faisant, il nous fait le récit de son enfance, de ses amours, de ses années d'étude
    C’est un roman très touchant car Holden n’est pas un mauvais bougre mais on sent qu’il est capable du pire à tout moment (c’est pour ça que j’ai été rassuré à la fin de savoir qu’il allait gentiment  retourner à l’école) et puis Holden est un altruiste qui a le coeur sur la main (son affection pour sa petite soeur est émouvante)..un attrape-coeurs...Somme toute, c'est est un adolescent banal, c’est à dire un être immature avec plein de certitudes mais qui en même temps se questionne sur le monde des adultes, sur la sexualité etc...ce qui nous donne quelques maximes du genre “c’est marrant, suffit de s’arranger pour que quelqu’un ne pige rien à ce qu’on lui dit et on obtient pratiquement  tout ce qu’on veut” (je connais une personne qui arrive tellement à embrouiller les gens quand elle leur demande un truc que ces derniers n’osant pas dire qu’ils n’ont pas compris acceptent la demande afin qu’on les laisse tranquille).
    On appelle ça un roman d’apprentissage...Dans le genre, ça rappelle un peu la vie devant soi..avec ce style parlé, les tournures familières et tout..
    Il n’y a pas besoin d’être un grand écrivain pour écrire un chef d’oeuvre. Il suffit d’avoir dix sept ans et d’écrire ce qui vous passe par la tête et tout ..moi à cet âge-là, je faisais des sonnets mais ils étaient moches* et puis tout le monde s’en fout des sonnets.

    roman , paru en 1951
    traduit par Annie Saumont
    Pocket, 252 pages

    lecture du 01/12 au 09/12/ 2010

    note : 4/5


    *sauf cet extrait peut-être :
    toute ma vie durant, je n’aurai de compagne
    que mon âme fertile en pensées lumineuses
    et nous irons tous deux à travers la campagne
    traquer l’éternité des heures silencieuses

  • refroidissement climatique

    Je me souviens clairement avoir entendu il y a quelques années des scientifiques nous affirmer que les hivers seraient de moins en moins rudes, que les vagues de froid et la neige deviendraient un phénomène rare, que les stations de ski allaient fermer les unes après les autres. C’était au début de ce siècle et l’Europe occidentale venait de vivre quelques hivers assez doux. Evidemment, ces scientifiques mettaient cette douceur sur le compte du réchauffement climatique. Je ne peux pas citer de noms, je ne souviens pas des sources non plus, mais c’était rentré dans les moeurs que dorénavant les hivers seraient doux et les étés caniculaires.
    Et puis là, alors que l’hiver 2010-2011 commence tambour battant et que l’hiver 2009/2010 fut particulièrement froid (même en Armorique) voilà que ces mêmes scientifiques (ou si  ce ne sont les mêmes, ce sont leurs frères) nous balancent que pour l’Europe, le réchauffement climatique occasionnera des hivers..plus froids.
    Je ne parle même pas des étés...après la canicule de 2003, ne nous affirmait-on pas que ce type de phénomène allait devenir de plus en plus courant ? On est en 2010 et on attend toujours. Les tenants du réchauffement climatique, poussés par des médias avides de catastrophisme sont capables de mettre tous les événements climatiques sur le compte du réchauffement...et avec un incroyable aplomb...plus c'est gros, plus ça passe.  Certains d'entre eux  ont même réussi à démontrer que l’éruption de volcan islandais était  également l’une des conséquences du réchauffement climatique..
    J’en passe et des meilleurs (le tsunami de 2004 par exemple...)

    Après, on peut continuer à considérer que Claude Allègre ou Vincent Courtillot sont des charlots..personnellement devant tant de bêtises, de fausses prédictions et d’approximations, j’ai choisi mon camp...Je ne crois pas du tout au réchauffement climatique (et ça n'a rien à voir avec le fait d'être écologiste ou pas)..et même si j’ai l’air de prendre ce sujet à coeur, je dirais au contraire que je m’en fous. Je préfère la littérature et la nature (à qui l’on ne dicte pas sa loi). Par compte, ce dont je ne me fous pas, c'est de la désinformation (quasiment institutionnelle) dont nous sommes les victimes.

    loïc, 21:54

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    le bambou hibanobambusa tranquillans shiroshima..novembre 2010

  • Dzaro, le magnifique

    Dzaro est un bouvier des Flandres. C'est un chien craquant, affectueux et tout. Ses maitres sont mes beaux-parents normands. Une sacrée boule de poil que ce Dzaro ! Les filles l'adorent. photos.

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