le mot de l’éditeur : C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait biener, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.
Sur le ton de la conversation, Nicolas Fargues parle d’amour, de jalousie, d’humiliation, de désir, et de l’enfer. Un magnifique roman d’amour, drôle et émouvant.
mon avis : Un type, plutôt beau gosse raconte comment et pourquoi il a trompé puis quitté sa femme et il tente de se justifier en allant au plus profond de lui même, au coeur de ses sentiments. Il tente de se justifier, certes mais sans pour autant se dédouaner totalement. Il a même une grosse tendance à s’autoflageller..mais en fin de compte, c’est lui qui sort gagnant puisqu’en fait, on ne retiendra de l’épouse quittée que son caractère insupportable, ses crises de colère et de violence.
Beaucoup de couples se retrouveront forcément, au moins pour certains passages...mais surtout les hommes (pour une fois qu’ils ont les beaux rôles !)
Un roman bien enlevé, incisif avec un ton juste...qui se lit d’un souffle (l’auteur n’en laisse pas trop le choix)
Mais plutôt qu’une conversation, il s’agit avant tout d’un monologue..puisque l’interlocuteur n’intervient jamais (d’ailleurs une question m’a taraudé pendant tout le récit : à qui s’adresse-t-il ?).
La personne qui m’a prêté ce livre m’a dit que c’était un peu le pendant masculin de rien de grave de Justine Levy. Je plussoie.
roman (France), paru en 2006
Folio, 235 pages
lecture du 20.06 au 23.06.2010
note : 4/5

présentation de l’éditeur :
mon avis : Je considère les lectures de maigret comme de petits divertissements intermédaires. Ce n'est pas que les romans de Simenon soient mineurs, au contraire même, car il n'y a aucun autre auteur dont les romans reviennent vers moi avec tant de régularité. Mais je les conçois pas autrement.
présentation de l'éditeur : Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la guerre de sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence. Ce roman aux accents faulkneriens est l'un des plus beaux de James Lee Burke. Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.
Ce weekend, il est arrivé ce qui devait arriver : on m'a offert l'horizon de Patrick Modiano...livre que, comme doivent le savoir mes huit lecteurs, 
présentation de l'éditeur : J'étais en route vers la côte landaise, où je devais aider des amis à désensabler leur maison. Plus tard, je m'installerais à Bordeaux, c'était décidé. En attendant, j'avais l'intention de vivre un peu, juste assez pour que ça me laisse des souvenirs. Il y avait peu de chances, toutefois, que quelque chose m'arrive sur la dune déserte, entre deux pelletées. Puis, à l'hôtel, j'ai rencontré Charles Dugain-Liedgester, qui ne dormait plus avec sa femme et qui lisait tard le soir.