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Colin sabre et tam-tam - Page 75

  • CR165 : j'étais derrière toi - Nicolas Fargues

    j-etais-derriere-toi_nicolas-fargues1.jpgle mot de l’éditeur : C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait biener, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

    Sur le ton de la conversation, Nicolas Fargues parle d’amour, de jalousie, d’humiliation, de désir, et de l’enfer. Un magnifique roman d’amour, drôle et émouvant.

    mon avis : Un type, plutôt beau gosse raconte comment et pourquoi il a trompé puis quitté sa femme et il tente de se justifier en allant au plus profond de lui même, au coeur de ses sentiments. Il tente de se justifier, certes mais sans pour autant se dédouaner totalement. Il a même une grosse tendance à s’autoflageller..mais en fin de compte, c’est lui qui sort gagnant puisqu’en fait, on ne retiendra de l’épouse quittée que son caractère insupportable, ses crises de colère et de violence.
    Beaucoup de couples se retrouveront forcément, au moins pour certains passages...mais surtout les hommes (pour une fois qu’ils ont les beaux rôles !)
    Un roman bien enlevé, incisif avec un ton juste...qui se lit d’un souffle (l’auteur n’en laisse pas trop le choix)
    Mais plutôt qu’une conversation, il s’agit avant tout d’un monologue..puisque l’interlocuteur n’intervient jamais (d’ailleurs une question m’a taraudé pendant tout le récit : à qui s’adresse-t-il ?).
    La personne qui m’a prêté ce livre m’a dit que c’était un peu le pendant masculin de rien de grave de Justine Levy. Je plussoie.

    roman (France), paru en 2006
    Folio, 235 pages
    lecture du 20.06 au 23.06.2010
    note : 4/5

  • suite allemande

    190620103050.jpg

     

    Réfléchissant à ce que pourraient être mes lectures estivales, je me suis dit que ce serait sympa qu’il y ait entre elles un dénominateur commun. J’aime bien fonctionner par cycle comme ça de temps en temps.. Ce faisant, il m’est apparu que je lisais très peu de littérature de langue allemande (traduite bien entendu). A part Kafka que je vénère (et que j’ai lu il y a des lustres), le parfum de Suskind (qui ne l’a pas lu ?) et quelques autres ici ou là (dont le loup des steppes de Hermann Hesse dont je n'ai garde aucun souvenir) , je constate qu’il est très rare qu’une oeuvre écrite par nos cousins germains ait l’honneur de subir mes critiques acerbes.
    Et donc, je me suis concocté un petit programme comprenant neuf romans.


    Que voici :


    . Paul Nizon - l’année de l’amour
    . Bernard Schlink - le liseur
    . Gunter Grass - en crabe
    . Stefan Zweig - la confusion des sentiments
    . Alfred Doblin - Berlin Alexanderplatz
    . Karen Duve - déluge
    . Christoph Hein - l’ami étranger
    . Herta Muller - la convocation
    . Daniel Glattauer - quand souffle le vent du nord

    Après ça, peut-être que l’Allemagne évoquera autre chose pour moi que l’inspecteur Derrick et quelques effroyables défaites en football de la France face à la Mannschaft.
    Donc là, je finis deux ou trois romans français et puis j’attaque l’Allemagne...par ordre alphébétique du nom de l’auteur (donc, c’est déluge de Karen Duve qui ouvre cette série).

  • CR164 : Portnoy et son complexe - Philip Roth

    9782070273379.jpgprésentation de l’éditeur : Peut-être que si nous posions la question suivante à Alex Portnoy : "Si vous deviez tirer un trait sur une partie de votre anatomie, laquelle choisiriez-vous ?", il nous répondrait : "Mes organes génitaux, mon schlong en yiddish"juste avant de changer d'avis. Pourtant, la sexualité c'est bien le problème d'AlexBrillant élève puis cadre supérieur en vue, écrasé par l'autorité de ses parents si démesurément attachés à la tradition juive américaine, Alex n'en reste pas moins un obsédé. Et les terribles fantasmes qui le hantent vont s'avérer être les plus lourds fardeaux qu'un homme élevé dans le quartier israélite de Newark ait à supporter…
    Avec cet humour ravageur qui hésite à choisir son camp, la tendresse ou le cynisme, Philip Roth s'attaque à l'ignorance et à la bêtise qui nourrit les préjugés. Il le fait sans aucune retenue ni aucune pitié pour dresser comme un étendard le témoignage de Portnoy, un cri désespéré pour la tolérance.
    Avec ce plongeon osé dans la sexualité, Philip Roth s'offre un coup d'éclat littéraire et un passeport pour la renommée


    mon avis : J’ai mis beaucoup de temps à en finir avec Portnoy car ce roman m’a ennuyé quasiment du début à la fin..par pour son côté trash mais pas toutes les redondances. Au bout de quinze pages, on a compris le problème et la personnalité d’Alexander Portnoy...toute la suite est une succession d’anecdotes pour la plupart superflues.
    C’est la première fois que Roth me déçoit..et c’est aussi l’un de ses premiers romans (et celui qui a fait sa notoriété).
    Pourtant le propos  n’est pas inintéressant. On a tous du Portnoy en nous. Personnellement je ne cesse de critiquer voire de vilipender cette religion catholique dont mes parents ont voulu me rendre fidèle..or, paradoxalement, je devine qu’elle est une partie intégrante de mon caractère et qu'elle conditionne ma façon de voir le monde. Portnoy, c’est également ça : il se moque des traditions juives, de ses interdits etc..mais quand il se trouve en compagnie de goys (les non juifs), il n’a de cesse de se trouver supérieur et de s’en moquer.
    Concernant la libido un peu exhubérante de Portnoy...c’est marrant quelques pages mais à la longue, c’est lassant (pas sans me rappeler septentrion de Louis Calaferte).

    roman, paru en 1970
    Gallimard, 273 pages
    traduction : Henri Robillot
    lecture du 12.06 au 19.06.2010
    note : 2.5/5

  • le sentiment européen

    Si mes opinions politiques sont très changeantes, il y a cependant une idée continue à laquelle je suis fidèle : la construction européenne. Je n'arrête pas de me me dire que l'aboutissement de la construction européenne doit être l'unification politique. Le terme de nation m'emmerde profondément. Je lui trouve une connotation trop XXème siècle (avec toutes les guerres que cela signifie).

    Ceci dit, quand je regarde la coupe du monde (désolé, j'adore le foot), le sentiment européen disparait totalement. Quand une équipe européenne joue (en dehors de la France) contre une équipe américaine, africaine ou asiatique, je suis supporter de l'équipe américaine, africaine ou asiatique. Je ne supporte pas que l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Espagne aillent plus loin que la France. Et c'est valable pour tous les sports.

    Comment expliquer ça ? mes convictions politiques s'appuient sur la raison alors que mes passions sportives sont plus instinctives. Je suis un être humain quand je parle politique mais je suis animal quand je regarde un match de foot.

    Est-ce cette part animale présente en chaun de nous qui empêche la conctruction européene d'avancer ?

    loïc, 14:58

     

  • CR163 : Maigret s'amuse - Georges Simenon

    9782253143185.gifmon avis : Je considère les lectures de maigret comme de petits divertissements intermédaires. Ce n'est pas que les romans de Simenon soient mineurs, au contraire même, car il n'y a aucun autre auteur dont les romans reviennent vers moi avec tant de régularité. Mais je les conçois pas autrement.
    Maigret, ça m'use..euh s'amuse pardon. Il s'amuse car il est en vacances et que malgré tout, il ne peut s'empêcher de suivre une affaire de meurtre complexe, affaire que grâce à la presse il arrive à connaître dans les moindres détails (peu crédible d'ailleurs que cette abondance de détails). Il est en vacances mais il reste à Paris en compagnie de Madame Maigret bien entendu. Les fans de Madame Maigret seront ravis. On en apprend en fin un peu plus sur cette femme discrète que le commissaire appelle désespérément "madame Maigret". Les Maigret habitent dans un appartement boulevard Richard-Lenoir, n'ont pas d'enfants. Jules évidemment est commissaire et sa femme est femme au foyer..Elle passe sa journée à faire du ménage et à préparer à manger (et notamment dans Maigret s'amuse du fricandeau à l'oseille ). Madame Maigret vit par et pour son mari. Elle est totalement soumise. Leur relation est vraiment particulière et vaudrait presque une étude (c'est ce que je racontais l'autre soir à un ami alors que je venais d'engloutir trois whiskey : j'étais chez lui pour voir le premier match de l'équipe de France et je lui balance que j'avais le souhait de faire une étude sur madame Maigret).

    roman policier , paru en 1957
    le livre de poche, 156 pages
    lecture du 08.06 au 10.06.2010
    note : 4.5/5

     

  • CR162 : dans la brume électrique - James Lee Burke

    910173-gf.jpgprésentation de l'éditeur : Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la guerre de sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence. Ce roman aux accents faulkneriens est l'un des plus beaux de James Lee Burke. Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.


    mon avis : Il y a quelques jours, j'ai appris l'existence de James Lee Burke grâce à un article de télérama (magazine culturel que je déteste adorer mais que j'adore détester) dans lequel il était interrogé à propos de la Louisiane et de cette effroyable marée noire qui ne semble pas avoir de fin.

    Car la Louisiane est la région de James Lee Burke, il y vit, l'aime et la connait par coeur et elle constitue l'environnement principal de ses polars. J'ai donc choisi l'un de ses romans un peu au hasard (en tenant compte un peu des quelques critiques de lecteurs que l'on trouve sur amazon) et c'est dans la brume électrique que je me suis embarqué. . Il met en scène Dave Robicheaux (héros récurrent dans l'oeuvre de James Lee Burke), un flic un peu désabusé (comme sait en fabriquer à la pelle les auteurs et scénaristes américains), ancien alcoolique, et utilisant des méthodes très personnelles dans ses enquêtes. Il opère dans la ville de New Ibéria où il est l'adjoint du shérif.

    Il est question d'un tueur en série mais également du cadavre d'un noir assassiné 35ans plus tôt et retrouvé dans le bayou.
    Le bayou, parlons-en. Presque le personnage principal du roman (dans lequel une grande place est laissée à la description). Le bayou, c'est quoi ? Comme une immense étendue d'eau stagnante dans laquelle vivent toutes sortes d'insectes et d'animaux (dont des alligators). Le bayou est partout dans le roman...il entoure les maisons, il encercle New Ibéria mais il est également le théâtre de drames.
    Je ne me suis pas ennuyé dans un tel environnement. Car le polar en lui-même est de bonne facture (même s'il comporte quelques gros clichés). Les personnages sont complexes et l'auteur décrit merveilleusement cette Louisiane qu'il chérit tant mais où le racisme est encore très présent.
    J'ai tellement aimé que j'en redemande. A bientôt Mr Robicheaux !


    roman, paru en 1993
    rivages/noir, 472 pages
    traduction : Freddy Michalski
    lecture du 30.05 au 07.06.2010
    note : 4.5/5

    bayou.jpg
  • l'espèce de jeu, suite et fin.

    Richard a donc gagné la première édition (et sans doute dernière) de l'espèce de jeu..qui ne s'est pas passé exactement comme prévu puisqu'une personne qui n'aurait pas dû y participer l'a fait quand même..et c'est là que moi j'ai quand même été malin puisque j'ai joué sur la prononciation exacte de la réponse afin d'invalider sa réponse !

    L'horizon de Patrick Modiano va donc s'exporter au Québec chez Richard (que je connais un peu puisqu'il tient un blog que je consulte régulièrement). J'ai posé quelques questions à l'heureux vainqueur.

    . Est-ce que cela fut difficile de remporter l'espèce de jeu ?
    J'ai eu la bonne réponse car tu as eu l'excellente idée de la donner sur ton blogue. J'aime ça de même, les concours, quand ils sont faciles.
    . Connais-tu l'oeuvre de Patrick Modiano et le connait-on au Québec ?
    De Modiano, j'ai lu à sa sortie en poche la Rue des Boutiques-Obscures, que j'avais beaucoup aimé, mais auquel je n'ai jamais donné suite. Au Québec, Modiano est un auteur connu mais peu suivi (il vient ici très peu, et considérant sa personnalité  médiatiquement catastrophique, on ne l'invite pas, je crois)
    . Je ne te demande pas si tu connais le port de Guilvinec mais connais-tu la Bretagne ?
    Je ne connais ni le port ni la Bretagne, hélas. Je n'ai jamais beaucoup voyagé, j'aime voyagé par les livres (je sais, c'est cucul, voire convenu, mais la lecture me suffit amplement.)
    Tu tiens également un blog, peux-tu nous le présenter ?
    . J'anime le blogue l'Ermite de Rigaud, lermitederigaud.blogspot.com, un blogue qui cause littérature (pas mal de commentaires de livres), de moi, de ma tendre et douce et de mon gamin qui presque 5 ans et qui va commencer la maternelle en septembre.

    merci à lui !!

     

     

  • Chevillard en plein dans le mille (suite)

    "Il peut être le meilleur des hommes, un type que tout le monde apprécie, avenant, généreux, il suffit qu’il marche un peu trop lentement devant moi sur le trottoir étroit où je veux aller vite, il n’est à cet instant qu’un importun qui aurait mieux fait de ne jamais naître."

     

    son blog

     


  • l'espèce de jeu

    010620103034.jpgCe weekend, il est arrivé ce qui devait arriver : on m'a offert l'horizon de Patrick Modiano...livre que, comme doivent le savoir mes huit lecteurs, j'ai acheté, lu et approuvé il y a quelques jours..Alors, j'étais déçu pour ma belle-mère qui pensait me faire plaisir et cela confirme à mes proches qu'il est très difficile de m'offrir des livres car un livre que j'ai envie de lire, et bien l'envie se fait très vite pressante et l'acquisition ne tarde jamais (pour peu que mes petites finances me le permettent..encore que pour un bouquin, j'arrive toujours à dégager un budget (en rognant par exemple sur l'alimentaire et autres denrées de premières nécessités)).
    Et comme l'offreuse n'avait pas garder son ticket de caisse, il fut très vite convenu que je le revende sur internet..mais après vérification, je ne peux le vendre que pour le tiers de son prix d'origine. Je ne peux pas l'offrir non plus, n'ayant pas d'amis intéressés par cet auteur.
    Alors j'ai décidé de mettre ce livre en jeu sur ce blog. Je me propose donc d'offrir ce livre à qui répondra à une question...plutôt difficile...et la première personne me donnant la réponse via un commentaire gagnera le livre (pour peu qu'ensuite, elle veuille bien me laisser ses coordonnées pour que je puisse expédier l'objet). Le jeu n'est pas limité dans le temps à savoir que si personne ne trouve ou pire si personne ne participe et bien je garderai le livre bien au chaud en espérant que peut-être un jour...Par ailleurs, une même personne peut participer plusieurs fois (mais avec une seule réponse par commentaire et une seule fois par jour).
    Voilà, à vous de jouer. Ça ne risque pas de se bousculer mais bon, je pense qu'un Modiano offert (et un très bon Modiano en plus) vaut bien que l'on tente le coup.


    la question :

    dans quel port ai-je pris la photo ci-dessous ( 22 05 2010) ?

     

    220520103011.jpg

  • CR161 : sur la dune - Christian Oster

    644813-787243.jpgprésentation de l'éditeur : J'étais en route vers la côte landaise, où je devais aider des amis à désensabler leur maison. Plus tard, je m'installerais à Bordeaux, c'était décidé. En attendant, j'avais l'intention de vivre un peu, juste assez pour que ça me laisse des souvenirs. Il y avait peu de chances, toutefois, que quelque chose m'arrive sur la dune déserte, entre deux pelletées. Puis, à l'hôtel, j'ai rencontré Charles Dugain-Liedgester, qui ne dormait plus avec sa femme et qui lisait tard le soir.

    mon avis : Avec sur la dune (penser à varier le début des notes puisque sur la précédente, j'ai également débuté par un sur avec le nom du roman à suivre), j'ai retrouvé ce style unique qui fait la force des romans de Christian Oster. Ecrits à l'imparfait, il en découle un usage régulier du subjonctif du même temps sans que cela ne fasse désuet. Les phrases sont souvent très longues, parsemées de virgules qui permettent au lecteur de reprendre son souffle. Il ne semble pas ridicule de comparer Oster à Proust d'autant que sur le fond, comme chez l'auteur d'à la recherche du temps perdu, il ne se passe pas grand chose et il est question pour l'auteur de disséquer le quotidien (de gens d'une quarantaine d'années profitant d'une situation sociale plutôt confortable), à travers les attitudes, les gestes, les regards, les gênes..
    Comme dans trois hommes seuls , le narrateur, du fait de concours de circonstance, se retrouve en compagnie de gens qu'il ne connait pas et dans des situations où il doit apprivoiser l'autre au plus vite..et c'est donc l'objet du roman que de décrire comment tout se monde  fait connaissance, les freins que plus ou moins consciemment on met afin de se protéger ou de cacher un désir naissant ou une timidité excessive.
    C'est soyeux, raffiné et cela constitue une bonne piqûre de rappel aux collégiens que nous fûmes lorsque pendant les cours de français, nous prenions connaissance des richesses mais aussi des pièges de la plus belle langue du monde. Ce en quoi, je pense que Oster est l'écrivain idéal pour être étudié en cours (mais je crains hélas qu'à l'éducation nationale, on ne connait pas les éditions de minuit ou alors si on les connait, on ne les prend peut-être pas au sérieux. Encore que je m'avance.

    roman, paru en 2007
    les éditions de minuit, 191 pages
    lecture du 23.05 au 30.05.2010
    note : 4.5/5