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  • Cap Farvel - Dominique A (tentative d'explication)

    Je crois que j’associerai longtemps ce printemps 2015 au nouvel album de Dominique A. Quand l’album est sorti, j’ai mis quelques jours avant de le découvrir et puis après, il a ‘tourné en boucle’, si je puis me permettre cette expression désuète lorsqu'on n'écoute plus la musique que sur des formats numériques. Donc, j’ai écouté et réécouté, voyagé, voyagé (car Eleor est comme un carnet de voyages)….le matin au petit dej, ma fille encore à table chantonnait avec moi et puis ma femme l’a aimé très vite aussi...et il y a eu le concert à Rennes, un moment magique, un concert qui débute par le titre Cap Farvel, le plus beau de l’album, mélodieux, sombre, énigmatique. Dominique A stipule souvent dans les médias qu’il ne sait plus après coup ce qu’il a voulu dire dans telle ou telle chanson. Cap Farvel a-t-elle un sens ? Il m’a fallu combien d’écoutes pour découvrir que les amants l’un à l’autre collés se suicident ? ...alors que c’est clair comme l’eau de la baie déserte cernée par les falaises. Le Cap Farvel se situe au sud du Groenland et fait partie de la commune de Nanotarlik, qui est également le titre d’une chanson de Dominique A sur un précédent album.  Il y a des rappels comme ça chez ce chanteur, il essaie de donner un cohérence à son oeuvre et en même temps chaque titre pris indépendamment est une énigme. Cap Farvel en est une belle. Je vais tenter brièvement de la résoudre aidé de mon cerveau cartésien, baigné dans mon quotidien linéaire.

    Je voulais avant tout faire part de ma surprise, voire même d’un certain agacement quant à ce mélange des temps au début de la chanson. Ont-il vu seulement que la brume s’était levée/Alors qu’ils allaient tout deux l’un à l’autre collés...sonne mieux quand même que ce que Dominique A a écrit ? Non, il a fallu que l’auteur nous perturbe au démarrage. On passera là-dessus. Ce dérapage grammatical (assumé sans doute) est largement compensé par l’orchestration avec au départ la grosse caisse seule et puis la guitare qui se glisse subrepticement...ensuite, ce sont guitare, basse, cordes et un rythme binaire bien calé. Un bijou de pop.

    Revenons au sens. Deux amants vont le long des falaises, ils pensent que la fin du monde est arrivée car il n’ont pas vu que la brume s’est levée, ils n’ont pas vu les lumières au loin, que la Terre ne s’est pas arrêtée, non, ils ont rêvé et ils sont restés enfoncés dans leur rêve apocalyptique, ils sont restés cramponnés à ce rêve alors l’un à l’autre accrochés et d’un même rocher, un jour ils ont plongé. Par contre, je ne comprends pas pourquoi l’histoire a usé le soleil...leur histoire à eux qui a brisé tout espoir de vie ?

     

    Loïc LT, recenseur de cabines qui tente de comprendre des textes bizarres.

     

    Ont-ils vu seulement

    Que la brume se lève

    Alors qu'ils vont tous deux

    L'un à l'autre collés

    L'un à l'autre accrochés

    Comme on s'accroche aux rêves

    Dont on sait en dormant qu'il va nous échapper

     

    La longe baie déserte

    Cernée par les falaises

    S'offre à eux quelques points lumineux, isolés

    Briller dans le lointain

    Ils vont se diriger

    Les amants cramponnés aux choses qui se taisent

    Aux choses qui ne disent rien le long du Cap Farvel

    Qui ne murmurent pas que les temps ont changé

    Ni les lumières au loin

    Ni la brume levée

    Ne diront que l'histoire a usé le soleil

    Ont-ils vu seulement que la brume se lève

    Ont-ils vu que la terre ne s'est pas arrêtée

    L'un à l'autre accrochés

     

    Enfoncés dans le rêve

    Ou d'un même rocher

    Un jour ils ont plongé

     

    Et si jamais Neptune, Eole ou bien Gaïa

    Viennent à glisser deux mots

    De ce qui s'est perdu

    L'un à l'autre collés

    Ils n'écouteront pas

    Cramponnés pour toujours

    Aux choses qui sont tues

    Aux choses qui ne disent rien le long du Cap Farvel

    Qui ne murmurent pas que les temps ont changé

    Ni les lumières au loin

    Ni la brume levée

    Ne diront que l'histoire a usé le soleil

    Ont-ils vu seulement que la brume se lève

    Ont-ils vu que la terre ne s'est pas arrêtée

    L'un à l'autre accrochés

    Enfoncés dans le rêve

    Ou d'un même rocher 

    Un jour ils ont plongé

     

  • une autre vie dans le manoir de Trémelin

    J'ai plusieurs circuits pour faire mes footings, ils ont tous un nom, je connais leur distance exacte, oui, je suis très maniaque avec ça. Sur un des circuits (le circuit du manoir dont je vais parler), je surprends un renard 2 fois sur 3 toujours au  même endroit, et il y a une maison perdue au milieu d'un champ dans laquelle viennent parfois des anglais et je crois qu'elle n'a pas l'électricité. Je vois très rarement les anglais parce que déjà il y viennent très peu souvent et quand il sont là et qu'ils sont dehors, il me font un petit coucou et semblent même un peu surpris qu'un être humain s'aventure jusqu'ici. Parfois j'ai l'impression qu'ils voudraient que je m'arrête pour discuter. Je ne sais pas trop. 

    Ensuite, en ce qui concerne ce fameux circuit du manoir (qui fait 12 km), il est composé d'un peu de chemin (20%) et le reste de route. C'est un circuit que j'affectionne particulièrement parce que je passe à côté de plein de coins sympas et bucoliques , je traverse la rivière Le Tarun (affluent de l'Evel elle-même affluent du Blavet, fleuve qui se jette dans l'Atlantique). 

    Et il y a surtout ce manoir qui se dresse fièrement dans le village de Trémelin. Nous sommes encore sur la commune de Camors, c'est le Tarun qui fait frontière. Tapez manoir de Trémelin sur google, vous n'aurez aucune réponse (sauf trois jours après cette note). C'est un manoir assez banal avec une architecture assez classique avec ces tourelles et ces multiples conduits de cheminées. Je lui trouve une certaine classe austère. 

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    Avant quand je passais devant, il m'évoquait la fête mystérieuse dans laquelle se retrouve par hasard le Grand Meaulnes. Forcément, je fantasme, je ne connais rien des propriétaires, je sais juste que des gens vivent dans son enceinte, peut-être pas dans le manoir lui-même mais dans des petits gîtes aménagés autour. 

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    Je me suis rendu ce soir dans le village où j'ai pris ces photos mais je n'ai vu personne qui aurait pu me renseigner. Pourtant, le village est composé de quelques belles maisons en pierre et j'entendais TF1 et des bruits de vaisselles. Ces voisins doivent savoir certaines choses mais je n'ai pas osé déranger.

    J'avoue avoir une préférence pour la façade sud du monument que le côté nord où se situe l'entrée que je trouve un peu trop chargé, un brin baroque même.

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    façade sud

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    Depuis quelques mois, ce n'est plus au Grand Meaulnes que je pense quand je passe devant mais à une chanson de Dominique A, une autre vie, présente sur son dernier album. C'est une chanson énigmatique car le chanteur fait des références à des livres que je n'ai pas lus (dont la fin de l'homme rouge de Svetlana Alexievitch -que je viens de télécharger d'ailleurs). Mais en attendant de le lire...

    On discutait dans les cuisines

    La radio grésillait

    Pleine des voix d'ailleurs qu'on captait

    On discutait dans les cuisines

    La radio grésillait

    Pleine des voix d'ailleurs qu'on captait

    Sirène clandestine

    A l'aube certains sans rien dire

    Passaient dans la chambre à côté

    Et on les entendait gémir

    En regardant les trams passer

     

    On irait pas au Paradis

    Juste jusqu'au bout de la nuit

    Le temps d'entrouvrir l'entre-vie

    Sur une autre vie

    Sur une autre vie

     

    Dans la rue le jour, s'ignorer

    Pas même un signe de la tête

    Se retrouver le soir tombé

    Et fermer les fenêtres

    Pour enfin parler comme on rêve

    Alcool et café pour tenir

    Avec la radio qui soupire

     

    Comme un chant d'ailleurs célèbre

     

    On irait pas au Paradis

    Juste jusqu'au bout de la nuit

    Le temps d'entrouvrir l'entre-vie

    Sur une autre vie

    Sur une autre vie

     

    On ne se voit plus dans les cuisines

    On ne se cache plus pour parler

    On entend toutes les voix du monde sur les ondes

    Sans plus les traquer

    Et on n'est pas au Paradis

    N'avoir plus peur n'a pas suffit

    Désormais nous dormons la nuit

    Dans cette autre vie

     

    Pourquoi faudrait-il ???

    Dont on ne sort pas grandi

    Comme ceux qui occupaient nos nuits

    Dans une autre vie

     

    Loïc LT, futur recenseur de manoirs, refuges de résistants.

     

  • recensement des cabines # 17 Cléguer

    Je n'ai pas envie d'épiloguer sur ce bourg qui se situe dans la grande ceinture lorientaise. C'est un peu une cité dortoir comme disaient les jacobins. J'y suis allé avec ma fille cadette le 20.04.2015. Nous avions un rendez-vous pour récupérer un vélocipède acheté via le conboin. Donc, je me suis dit évidemment, on va dans un bourg et bien profitons de l'occasion. 

    Camors-Cléguer : 43 km, 34 mn (source Mappy)

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    Après avoir trouvé la cabine, comme j'étais accompagné, j'en ai profité pour me faire photographier par ma fille, ce qui est une première dans la série des recensements. J'ai profité de l'occasion pour tenter de joindre un ami de Beauchamp mais une voix m'a répondu que le numéro n'était plus attribué et qu'il ne le fut jamais. 

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    Cabine vue de derrière avec la sempiternelle affiche pour la boite CAP 3000 où plus personne ne va depuis la mort de Claude Dhotel.

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    Malheureusement, je ne peux pas vous donner le numéro de téléphone exact, celui-ci ayant été en partie camouflé par une sorte de fondue de plastique. Je soupçonne des vandales d'avoir volontairement procédé à l'opération, et pourquoi pas Beauchamp qui savait que je devais me rendre ce jour même à Cléguer bien que je ne comprenne pas trop sa logique dans ce cas précis. Toujours est-il est que j'ai posé une main courante au commissariat le plus proche où l'on a pris l'affaire avec le plus grand sérieux. 

     

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    La poste de Cléguer est charmante, on dirait une prison...mais elle a au moins le mérite d'exister. Elle est ouverte le mardi de 10:00 à 10:30 et le jeudi de 11:00 à 11:15. Mais au cas où ce serait fermé, on peut quand même déposer son courrier dans une imposante boite à lettres comme on en voit partout en ce moment. J'ai un doute : l'auto-école Hervé se situe-t-elle à l'étage ou quoi ?

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    Une fontaine contemporaine, ça mange pas de pain et ça nous montre que la municipalité est dans le vent de la modernité et qu'ils n'ont pas peur du qu'en dira-t-on. Un passant m'a toute fois affirmé qu'il s'agissait d'une pissotière expérimentale. 

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    Mais les anciens peuvent se rassurer en contemplant ce vieux puits, qui, ne m'a-t-on pas confirmé alimente tout le bourg en eau   :

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    Pour le reste, en manque d'inspiration puis ayant pris finalement peu de photos, je ne peux que vous poster des photos qui se passeront de commentaires :

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    Voilà, j'admets avoir fait peu d'efforts et je m'en excuse au près des 3200 cléguéroises et cléguérois mais je rappelle que j'avais un rendez-vous et que j'étais juste de passage. Il n'empêche que ce bourg rentre dans l'inventaire et rien que pour ça déjà, je n'admettrai aucun reproche, d'autant que c'est le bourg le plus éloigné de mon domicile que j'ai inventorié (j'ai même pas fait Pluvigner à 10 km de chez moi). Toute réclamation sera donc rejetée. 

    inventaire réalisé le 20 avril 2015. 

    Loïc LT, recenseur de quoi vous savez. 

  • jardin # Arielle Dombasle est dans la place.

    Au début du printemps, j'ai changé de place à notre rosier grimpant Arielle Dombasle pour lui offrir le bonheur de grimper le long de la nouvelle arche que j'ai installée à l'entrée du coin où j'entasse du merdier (que j'ai entouré d'une haie de charmes qui commence à bien camoufler le tout). Ce matin, j'ai eu le bonheur de constater l'éclosion d'une rose. Bienvenue parmi nous, chère Arielle. 

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    Par contre, le Ginkgo que j'ai planté le jour des 10 ans de Chloé ( 18.10.2012) me fait toujours de la peine. Ses feuilles penchent vers le bas et si je lui enlevais son tuteur, c'est tout juste s'il ne tomberait pas à terre. La première année, on m'avait dit que c'était parce que je lui avais foutu trop d'engrais, tu parles une poignée d'engrais complet...plus rien depuis. Que faire ? L'arroser encore 3 ans après sa plantation ?  Deviendra-t-il plus robuste avec le temps ? Mystère de la nature.

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    Loïc LT, recenseur de cabines et possesseur de l'unique  ginkgo pleureur au monde. 

  • La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ?

    C'est un des sujets du bac de philo 2015 et loin de moi l'idée de disserter là-dessus, je n'ai pas et je n'ai jamais eu le niveau. Donc, je vais écrire un texte, comme ça vient sans me prendre la tête. 

    On va prendre un exemple concret. François Hollande dit-il la vérité ? Et bien, désolé de vous décevoir mais je ne crois pas qu'il ait menti, en tout cas, je ne l'ai jamais pris en flagrant délit de mensonge. Le fait de ne pas remplir ses promesses de campagne ne constitue pas un mensonge, sachant qu'en plus le concernant, il  a quand même un peu avoué que sa politique (économique en tout cas)  n'avait pas fonctionné (et même s'il ne l'avait pas avoué, ce n'était pas non plus un mensonge). Par contre, le lascar dispose parmi ses ministres des gens comme Michel Sapin, François Rebsamen et jadis Pierre Moscovici (je ne sais plus qui est et fut ministre de quoi mais on s'en fout) qui sont presque des menteurs mais qui n'en sont pas non plus. Ce sont juste de fins communicants qui jouent avec les mots et avec les chiffres mais qui ne mentent pas proprement dit. Un menteur serait un ministre de l'emploi qui dirait 'le chômage a baissé de 2%' alors que Pôle Emploi dirait le contraire. Mais c'est impossible de mentir, surtout aujourd'hui où les journalistes sont à l'affût de la moindre contradiction, de la moindre bourde. Donc, c'est un fait, qu'un homme politique ne peut pas mentir sur sur des chiffres. 

    Le dernier mensonge flagrant qui me vient à l'esprit est celui de Jérôme Cahuzac jurant devant les députés qu'il ne possédait pas de compte en Suisse avant de finalement reconnaître que c'était faux. Ensuite, il a démissionné de sa fonction de ministre du budget donc mensonge = démission.  

    Donc, je le répète, ne pas tenir ses promesses électorales ne constitue pas un mensonge. Par contre, c'est plus discutable dès lors que l'on fait des promesses que l'on sait irréalisables, juste dans le but de se faire élire...Un mec comme Tsipras (sur qui je fais une fixation, ok), je ne sais pas si c'est un menteur car je pense que pendant sa campagne il pensait pouvoir honorer ses promesses, tout en sachant au fond de lui-même que ce ne serait pas simple. Aujourd'hui, il est dos au mur et va devoir très vite soit retourner sa veste soit démissionner mais je ne le qualifierais pas de menteur. 

    Comme quoi, contrairement aux apparences, je pense que globalement les politiciens ne sont pas des menteurs (je ne parle pas de leur vie privée) et je pense même que c'est un domaine où il est plus difficile de mentir qu'ailleurs. Sous les feux des médias, des experts et de tous les gens qui les entourent, ils savent très bien que mentir est dangereux.

    Bon, mais les choses ne sont pas si simples, des élus fraudent, détournent de l'argent, créent des emplois fictifs etc etc...ici, on a à faire à des fraudeurs et des menteurs par omission, c'est à dire qu'ils ne vont pas aller se vanter devant les caméras d'avoir détourner 50.000€ d'argent public à l'occasion de tel appel d'offre. Mais, excusez ma naïveté, les fraudeurs ne représentent pas la majorité des politiciens, parce que, toujours, pareil, il y a toujours la crainte que cela finisse par se savoir. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. 

    Mais l'exigence de vérité, c'est dire aussi aux gens quelle est la situation du pays et si elle est mauvaise, ce qu'ils vont devoir endurer et sur ce point particulier, quasiment tous les candidats à une élection quelconque sont des menteurs mais c'est tellement le cas pour tous qu'on ne peut pas aller jusque dire que tous les politiciens sont des menteurs. Mais il est vrai aussi, que dans beaucoup de pays, en France en particulier, on a tendance à noircir le tableau, du coup les politiciens baignent dans ce pessimisme utopique et vivent dans l'idée que tout va mal, alors au moment de la campagne, ils ont tendance à promettre un monde meilleur dont beaucoup de citoyens ne sont pas concernés car ils sont heureux, amoureux et riches. Je m'égare je ne sais pas où là mais bon. 

    On trouve bien plus de menteurs dans le monde des affaires,  dans les entreprises, et surtout dans la vie privée des gens que dans la politique. Telle est mon humble et critiquable position.

    Loïc, recenseur de cabines fatigué. 00:25. 

  • la haine de la télévision

    Je me rends compte que je ne regarde quasiment plus du tout la télévision. Cela s'est fait petit à petit au fil des années et il faut que j'en trouve la raison. Dans les années 80 et 90, j'était très télévore, pourtant, nous n'avions que 3 puis 6 chaînes et j'adorais les séries divertissantes comme K2000, SuperCopter, MacGyver et je ne loupais pas non plus un épisode de.... Santa Barbara ! Le soir, lorsqu'il n'y avait pas école le lendemain, on regardait souvent des films et je crois que c'est dans ces années que j'ai le plus rempli mon bagage cinématographique. On y passait souvent des films avec Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo et puis il y avait les fameux films avec Pierre Richard qui étaient pour nous, enfants de vraies soirées de joie. Je supportais les jeux télévisés aussi. Il y avait les fameux dimanches après-midi avec Jacques Martin et toutes ces émissions de variété (Champs-Elysées...). Avec le recul des années, je ne saurais dire si toutes ces choses étaient aussi médiocres que ce qui passe aujourd'hui mais j'aurais tendance à dire que non. Je pense par exemple aux série TV. Elle avait un but : divertir. Il y avait des super-héros, des super-flics, tout était improbable mais ce n'était pas glauque  et sanguinolant.  Je crois que la dernière série que j'ai à peu près apprécié fut X Files.

    Les choses ont commencé à se gâter avec les années 2000 (mais déjà la fin des années 90 laissait présager le pire) avec l'arrivée de la téléréalité, un type d'émission que je déteste par dessus tout.  Ça a commencé donc avec Loft Story et puis ensuite, il y a eu plein de déclinaisons et aujourd'hui, je mets les concours culinaires, de coaching, les émissions comme tous ensemble ou Koh-Lanta dans le même sac. Non seulement, j'exècre ces émissions mais en plus, je pense qu'en plus d'être nulles, elles ne sont pas honnêtes avec les téléspectateurs. On nous cache l'essentiel et les gens n'y voient que du feu. On nous fait croire que les candidats sont des gens lambda, des gens qui pourraient être nos voisins mais je n'y crois pas une seconde. Je ne sais pas d'où sortent ces gens qui savent faire le show mais je m'en tape. Un exemple : les jeux télévisés. Jadis, on voyait bien que les candidats n'étaient pas toujours très à l'aise, que le plateau les impressionnait. Aujourd'hui que nenni. Les candidats des jeux sont de véritables acteurs, qui n'ont peur de rien, ont le sens de la répartie, il font le show et la plupart du temps ils sont beaux. Parfois, pour certains jeux, il faut des demeurés ( Money Drop) alors on se retrouve avec des couples de blondes bêtes à manger du foin et qui s'assument comme telles. 

    Si pour m'amuser, je voulais participer à un jeu, je crois que j'aurais beaucoup de mal et au pire, j'arriverais peut-être à être sélectionné à questions pour un champion, une émission rescapée des années 90. 

    Évoquons maintenant les séries télé. Je rejette en bloc toutes les séries américaines genre les experts, Grey's anatomy etc etc. Trop dans l'esprit américain et pour les séries policières, on laisse tomber la psychologie pour se concentrer sur la technologie, l'adn, les taches de sang, de sperme, les indices ne manquent jamais et contrairement à un bon polar (allez je suis peut-être vieux jeu), le téléspectateur ne se retrouve pas devant plusieurs suspects dont il a plaisir à deviner le coupable. Les séries médicales sont fleurs bleues et le reste est à l'avenant. Trop de clichés, trop de manichéisme, trop de sécuritaire, tout manque de subtilité. 

    Parlons maintenant du 20 heures qu'on ne regarde quasiment plus. Pour apprendre quoi ? Rien, avec internet, on sait tout en temps réel et plus qu'il n'en faut. Du coup, le 20 heures s'est transformé en une successions de documentaires censés donner du 'sens à l'information'....sauf que ces documentaires, sur F2 ou TF1 sont trop racoleurs et souvent totalement à charge. On cherche à faire du sensationnel et à faire peur aux gens. On montre des vidéos de catastrophes naturelles, d'enfants qui souffrent et en fin de compte, on en sort encore plus panurges qu'on ne l'était avant. Pour le reste, les rédactions produisent des reportages pour des émissions ( 7 à 8, envoyé spécial, cash investigation) mais c'est dans la continuation. Les pires sont ceux de M6 mais France 2 est pas mal non plus avec son nouveau concept où l'on harcèle les invités, où l'on utilise des caméras cachées et on l'on est fier d'essuyer des refus d'interview censés signifier que les gens ont des choses à nous cacher.

    Dans ce concert de détestations, je voulais quand même saluer le travail de la petite télévision locale de Bretagne Sud qui s'appelle TébéSud et qui produit des reportages calmes et reposants qui racontent sans emphase la vie des gens d'ici. Le journaliste reste en retrait, le silence a le droit de citer et avec peu de moyens,  on en apprend bien plus sur la nature humaine que les crises d'hystérie produites par les grosses chaines. 

    Loïc LT, téléphobe. 16.06.2015,00:40

     

  • recensement des cabines # 16 La Vraie-Croix

    Dimanche matin, nous avons pris notre petit-déjeuner dans une ferme bio qui se situe près du village de la Vraie-Croix à un quart d'heure de Vannes.

    Camors- La Vraie-Croix :  51 kms, 54 mns (source Mappy)

     

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    C'était une idée de Prisca, cela s'appelait la fête du lait bio et moi, je ne suis pas têtu comme une mule et j'ai tellement de préjugés sur ce milieu que j'avais tout à gagner à y participer. Il est vrai que nous avons déjeuné copieusement (à tel point que le déjeuner fut rendu inutile), tout était à volonté. Des tables étaient installées dans une étable, il y avait pas mal de monde, nous mangions sur la paille et le choix était varié (pain, fromage, confitures...). Il y avait de quoi se remplir la panse à peu de frais ( 5€ de mémoire). Ça c'était le bon côté des choses. Après il a fallu faire sa propre vaisselle dans la joie et la bonne humeur de se retrouver entre gens qui ont compris que le bio, c'est bien, c'est solidaire et que les autres, c'est des méchants.  L'envers du décor est tout autre. On avait déjà remarqué sur le parking les vieilles bourlingues polluantes avec les affichettes non à l'aéroport et non à la ferme des mille vaches. Contradiction donc entre désir de vivre écolo et conduire des poubelles qui brûlent 12 litres au cent. Sur place, on ne peut pas dire que l'accent était mis sur la présentation. La ferme fait un peu foutoir, le hangar est bringuebalant, les femmes souvent mal habillées (pantalons en tissus légers larges et qui ne sont pas allés chez le coiffeur depuis la mort de Mitrand). Je suis  un peu de mauvaise foi, hein, je le dis de suite mais j'ai envie.  Les hommes se laissent pousser la barbe et les toilettes sèches sont à peine camouflées par un rideau sommaire. Le site en général est moyen et ne peut prétendre à participer au concours des fermes fleuries. J'ai acheté une plante d'absinthe et une courge à une dame qui dormait sur un banc en se cachant  du soleil par un chapeau de soleil en paille d'orge de Plumergat.

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    Voilà, pour le début de matinée. Repus, nous décidons de nous rendre à La Vraie-Croix, commune connue pour ses vieilles pierres et pour être un village fleuri. J'avoue qu'à ce moment, je ne pensais pas du tout aux cabines. J'étais encore en train de digérer le fromage de brebis frelaté et j'avais envie d'une petite mousse pour digérer tout ça. On a visité le village, un joli petit village peuplé de 1400 langroëziens. 

    On a tout de suite remarqué l'une des deux églises, la chapelle des templiers datant de 1611. Un bel édifice avec les abords fleuris et disposant d'un tunnel pour rejoindre l'autre côté du village. 

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    Cette fougère arborescente n'a pas échappé à mon attention :

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    Ni d'ailleurs celles-ci qui doivent être des plumes d'autruche :

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    Voici une vue d'ensemble de la place avec son tulipier sur patte au milieu (dixit Prisca qui voit des tulipiers partout mais en en fait, c'en est bien) et au  fond l'autre église (Saint-Isidore) , parce qu'il faut bien deux églises dans un patelin où pratiquent 50 habitants. 

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    Il y a tout ce qu'il faut en commerce, l'habitant travaillant (ou étant assisté) dans le bourg a la possibilité de ne jamais en sortir. On regrettera que certains commerces aient refait des bâtiments à neuf (comme le comptoir de Steff avec son enduit béton) ou la boulangerie en pierre certes mais trop rénovée pour être dans l'esprit des lieux) 

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    Je vous épargne tous les bacs à fleurs, les parterres à part peut-être celui-là avec ce que je crois être des absinthes (que je viens justement d'acheter) :

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    Ensuite, nous sommes allés nous rafraîchir les idées au Pierlaë café où nous avons pu profiter depuis la terrasse de la beauté du bourg. C'est à ce moment qu'il m'est venu  l'idée de demander au patron si cet humble village disposait d'une cabine téléphonique. La réponse fut claire et sans ambage : non et depuis longtemps. Bon, c'était juste comme ça, histoire de joindre l'utile à l'agréable. Nous quittons les lieux pour nous rendre sur Vannes (sans passer par Larré, village qui est au boulot est un sujet de moquerie avec mon collègue..)

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    En quittant le village, j'ai repéré tout de suite la cabine en face de l'école. Surprise donc et émoi dans la voiture. Il s'agit d'un type de cabine peut courant, elle se situe au milieu d'un parterre et elle fonctionne parfaitement. Mes filles l'ont essayée. Prisca a appelé ( 02 97 67 25 86 ) depuis son smartphone, cela a sonné etc etc. En plus de tous ces commerces, de ces deux chapelles, de ces fleurs, les habitants disposent en plus d'une cabine..et d'une ferme bio à quelques kilomètres. Le paradis sur terre.

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    Moralité de cette histoire : il ne faut jamais se fier aux autochtones quand on leur demande si leur commune dispose d'une cabine. J'avais failli me faire avoir à Landaul également et par un patron de café également, comme par hasard. Au fait, on m'a appris que le café de Renée qui se situe près de la gare de Landaul allait bientôt fermer...snif...

    Après-midi, direction château de Penvern en Persquen. 1H30 de route quand même...

    visite le 07.06.2015, beau temps. article rédigé le 12.06.2015

    Loïc LT, recenseur de cabines téléphoniques ne faisant plus confiance aux patrons de café. 

  • Dominique A, c'était hier soir.

    A vrai dire, je n'ai eu aucune surprise lors de ce concert. J'avais déjà vu les performances live de Dominique A ici ou là, su Youtube ou ailleurs et je savais comment il se comportait et ce qu'il était capable de faire, je savais aussi ce qu'il allait chanter. Mais vivre un concert en live, être là à trois mètres du chanteur, entendre le vrai son des guitares, des basses, de la batterie n'a pas d'équivalent. Rien n'enlèvera, aucune technologie n'enlèvera le plaisir de sentir l'humain près de soi. Nous restons des humains avant tout, on a besoin d'être ensemble, de vibrer avec des inconnus autour de soi et on espère toujours furtivement croiser le regard du chanteur. 

     

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    Nous étions 1500 environ dans une salle à l'étage de la salle Le Liberté à Rennes ( où je vécus 22 ans plus tôt, les émotions musicales les plus fortes de ma vie, 22 ans, quand j'y pense....ce n'est pas possible quand même que tout soit allé si vite).

    10062015dominiqueA (1).JPGRobi a super bien assuré la première partie et si vous ne connaissez pas la dame, je vous conseille d'écouter on  ne meurt plus d'amour que j'avais mis dans une playlist il y a quelques années et que j'avais oublié. J'ai été content de le réentendre avec la force du live et puis tous les chansons de Robi sont fortes et furent d'exquises mises en bouche. Mention spéciale au bassiste et sa drôle de façon de gratter sa machine. 

    Ensuite est arrivé Dominique A, celui qu'avec Prisca nous avons très vite appelé l'homme-tronc. Le bonhomme est composé d'un corps divisé en deux parties, sa tête et le reste, le reste des pieds au coup est un bloc robuste comme un arbre qui ne se ploie que très peu sauf par moments où on dirait que quelque chose se débloque et là il se déhanche dans tous les sens...jouant ou pas de la guitare, ou dansant (enfin danser...bouger on va dire..un moment après s'être lâché comme un fou, il est revenu au micro pour dire au public 'je vous rassure, c'est la dernière fois que je danse comme un singui (?), je ne tiens pas à mourir sur scène'. 

    La Setlist fut celle annoncée dans la précédente note. J'avais ce rêve un peu bête que Daho, rennais d'adoption le rejoigne pour un duo de en surface mais ce qui nous semble simple et évident à nous publics ignorants est bien plus compliqué dans le show-business. Globalement, je m'attendais à un son plus synthétique mais le clavier est resté est sourdine, étouffé par la guitare basse de Jeff Hallam, la batterie et les guitares de Dominique et de l'autre guitariste discret au fond. Un son très électrique donc, saturé par moments mais qui n'empêchait pas d'entendre clairement la voix de Dominique. Ce n'est pas toujours le cas dans les concerts, saluons-le. 

     

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    Dominique a joué quasiment tous les titres de son dernier album et quelques anciens titres (mais pas ceux de son premier album la mémoire neuve, c'est un peu dommage), des titres que je ne connaissais pas dont les paroles de l'un m'ont fait beaucoup rire genre  retrouvailles

    Rappelle-moi ton nom

    Je connais ta tête

    Je connais ces dents

    Déchaussées devant

    Et ce front bas

    Et ces yeux flottant

    Sur des cernes

    Mais ton nom, là

    Pardonne-moi mais

    Ça m'échappe pour le moment..

     

    ...des titres que je n'ai jamais trop supporté comme le courage des oiseaux mais qui en live, plus binaire m'a vraiment fait dériver. Quelques titres sont passés inaperçus, on ne peut pas tout aimer mais cette note n'a pas pour but de refaire toute la discographie de Dominique A. Je voulais juste dire que ce que j'aime chez lui, c'est son univers déjanté ( il faut écouter Central Otago, mélange de fantaisie et d'humour). Cet artiste a une imagination débordante, chaque texte est un monde nouveau libre d'interprétations et je pense par exemple à l'énigmatique une autre vie dont il va falloir que je m'occupe)  et un talent de compositeur hors-pair. 

    Et qu'importe qu'il soit inconnu du grand public. 

     

    Loïc LT , recenseur de cabines téléphoniques et journaliste qui s'y croit,

    23h50 

  • Dominique A, c'est ce soir

    Au Liberté, à Rennes, à 20:00

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    Voici la Setlist probable:

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    Loïc LT, recenseur de cabines téléphoniques et fan de chanteurs populaires que les gens ne connaissent pas. 

  • visite du château de Penvern, Persquen (finalement)

    Finalement, au retour de Bubry, on l'a trouvé, pas facilement mais trouvé quand même. On dirait en fait que le propriétaire  fait tout pour que les gens ne le trouvent pas...même le jour officiel des jardins ouverts....mais qu'importe, le plaisir en fut plus intense. La quête du Graal compte plus que le Graal même. 

    La construction de ce château date du XVIIIème siècle et abritait la principale maison seigneuriale de la commune. Il semblerait que la nièce de René Descartes épousa le baron François du Perenno, maître des lieux en 1678. Ensuite, tout comme à l'abbaye de Lanvaux, le château fut un refuge pour les chouans. Mais ne rentrons pas dans les détails (mais à titre perso, si ). Je reparle de tout cela en fin de note. 

    Donc, nous sommes finalement arrivés sur les lieux après moult péripéties et en voulant garer l'auto, j'ai même failli la faire tomber dans une ravine. Le château en question s'est offert à nous de suite, un château pas extraordinaire certes mais un château quand même, disposant côté sud de huit fenêtres et une entrée au rez-de-chaussée et de neuf fenêtres au premier. Neuf fenêtres éclairent les combles et quatre conduits de cheminée chauffèrent l'ensemble. 

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    Malheureusement on ne peut pas rentrer dans le bâtiment. C'était d'ailleurs une journée dédiée aux jardins donc quoi de plus logique. Une grande cour composée de pavés (assez en mauvais état) fait face au monument. A droite de la grille d'entrée, on peut voir ce qui dut servir de maison de garde et à gauche il s'agit sans doute d'une ancienne chapelle. Tout cela est basique et sans fantaisie. Le jardin est entretenu mais juste entretenu. Par qui ? Je l'ignore. Il est composé de plantes robustes (rhododendrons, hortensias...), de quelques rosiers et d'arbustes demandant peu d'entretiens. Ne connaissant pas les tenants et les aboutissants, je me contenterais de me féliciter du fait que l'ensemble ne soit pas laissé à l'abandon. 

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    Autour du château, on monte difficilement des escaliers aux marches aléatoires, ensuite, on longe de vieux murets et des ruines d'on ne sait quoi. Rien de vraiment intéressant, il faudrait un guide pour en savoir plus. 

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    Du haut de ces ruines, une autre vue s'offre à nous.

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    Sur le perron, avec mes filles :

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    J'ai toujours adoré la vigne vierge recouvrant les vieilles pierres. Ça doit être magnifique en automne lorsque les feuilles se colorent de rouge et et de jaune. 

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    Qu'y-a-t-il derrière ces murs ? Des pièces vides, des brics à bracs; le quartier général de Beauchamp ou de l'Etat Islamique et des meubles d'époque laissés en l'état (peu vraisemblable) ? On le sait sans doute à la mairie et dans le voisinage mais moi là, à l'heure où j'écris, je n'en sais rien...n'empêche que tout en ne sachant rien, je répare une injustice, on parle très peu du château de Penvern sur le net.

    Je retranscris ici un historique trouvé sur ce site (qui ne nous dit rien sur le statut actuel du château mais qui à mon avis est la propriété d'un collectivité quelconque recevant des subventions du ministère de la culture) :

    Ce château, reconstruit au XVIIIe siècle, abrite la principale maison seigneuriale de la commune. La famille Perenno l'habite depuis le XIVe siècle jusqu'à la Révolution. En 1378, Guillaume Perenno compose un poème qui célèbre les hauts faits des Bretons en Italie sous le pape Grégoire XI. En 1678, le baron François Du Perenno de Penvern épouse Marie Descartes, la nièce du philosophe. Le père de René Descartes est en effet conseiller au parlement de Bretagne, et ses deux frères Pierre et Joachim, qui exercent la même charge, s'établissent en Bretagne. Autre fait marquant l'histoire du château, en 1794, le chef chouan Videlo y est arrêté avec les deux filles du châtelain qui le cachent.

    Loïc LT, recenseur de cabines téléphoniques et amateur de vieilles pierres. 

    visite le 07.06.15, photos prises par moi-même et libres de droit