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château de penvern

  • visite du château de Penvern, Persquen (finalement)

    Finalement, au retour de Bubry, on l'a trouvé, pas facilement mais trouvé quand même. On dirait en fait que le propriétaire  fait tout pour que les gens ne le trouvent pas...même le jour officiel des jardins ouverts....mais qu'importe, le plaisir en fut plus intense. La quête du Graal compte plus que le Graal même. 

    La construction de ce château date du XVIIIème siècle et abritait la principale maison seigneuriale de la commune. Il semblerait que la nièce de René Descartes épousa le baron François du Perenno, maître des lieux en 1678. Ensuite, tout comme à l'abbaye de Lanvaux, le château fut un refuge pour les chouans. Mais ne rentrons pas dans les détails (mais à titre perso, si ). Je reparle de tout cela en fin de note. 

    Donc, nous sommes finalement arrivés sur les lieux après moult péripéties et en voulant garer l'auto, j'ai même failli la faire tomber dans une ravine. Le château en question s'est offert à nous de suite, un château pas extraordinaire certes mais un château quand même, disposant côté sud de huit fenêtres et une entrée au rez-de-chaussée et de neuf fenêtres au premier. Neuf fenêtres éclairent les combles et quatre conduits de cheminée chauffèrent l'ensemble. 

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    Malheureusement on ne peut pas rentrer dans le bâtiment. C'était d'ailleurs une journée dédiée aux jardins donc quoi de plus logique. Une grande cour composée de pavés (assez en mauvais état) fait face au monument. A droite de la grille d'entrée, on peut voir ce qui dut servir de maison de garde et à gauche il s'agit sans doute d'une ancienne chapelle. Tout cela est basique et sans fantaisie. Le jardin est entretenu mais juste entretenu. Par qui ? Je l'ignore. Il est composé de plantes robustes (rhododendrons, hortensias...), de quelques rosiers et d'arbustes demandant peu d'entretiens. Ne connaissant pas les tenants et les aboutissants, je me contenterais de me féliciter du fait que l'ensemble ne soit pas laissé à l'abandon. 

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    Autour du château, on monte difficilement des escaliers aux marches aléatoires, ensuite, on longe de vieux murets et des ruines d'on ne sait quoi. Rien de vraiment intéressant, il faudrait un guide pour en savoir plus. 

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    Du haut de ces ruines, une autre vue s'offre à nous.

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    Sur le perron, avec mes filles :

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    J'ai toujours adoré la vigne vierge recouvrant les vieilles pierres. Ça doit être magnifique en automne lorsque les feuilles se colorent de rouge et et de jaune. 

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    Qu'y-a-t-il derrière ces murs ? Des pièces vides, des brics à bracs; le quartier général de Beauchamp ou de l'Etat Islamique et des meubles d'époque laissés en l'état (peu vraisemblable) ? On le sait sans doute à la mairie et dans le voisinage mais moi là, à l'heure où j'écris, je n'en sais rien...n'empêche que tout en ne sachant rien, je répare une injustice, on parle très peu du château de Penvern sur le net.

    Je retranscris ici un historique trouvé sur ce site (qui ne nous dit rien sur le statut actuel du château mais qui à mon avis est la propriété d'un collectivité quelconque recevant des subventions du ministère de la culture) :

    Ce château, reconstruit au XVIIIe siècle, abrite la principale maison seigneuriale de la commune. La famille Perenno l'habite depuis le XIVe siècle jusqu'à la Révolution. En 1378, Guillaume Perenno compose un poème qui célèbre les hauts faits des Bretons en Italie sous le pape Grégoire XI. En 1678, le baron François Du Perenno de Penvern épouse Marie Descartes, la nièce du philosophe. Le père de René Descartes est en effet conseiller au parlement de Bretagne, et ses deux frères Pierre et Joachim, qui exercent la même charge, s'établissent en Bretagne. Autre fait marquant l'histoire du château, en 1794, le chef chouan Videlo y est arrêté avec les deux filles du châtelain qui le cachent.

    Loïc LT, recenseur de cabines téléphoniques et amateur de vieilles pierres. 

    visite le 07.06.15, photos prises par moi-même et libres de droit

  • tentative de visite du château de Penvern

    Ça fait longtemps que je voulais visiter ce château qui est peut-être le monument le plus connu de Persquen (lien vers Wikipedia mais attention :  je crois qu'il y a confusion entre le manoir de Kerohel et le château de Penvern). On a profité de ce dimanche d'ouverture des jardins au public pour y faire un tour... Quand on a traversé Bubry (qui mène à Persquen) un signal  nous annonce qu'on est sur la réserve mais en chef de famille avisé j'affirme que le carburant ne manquera pas pour nous rendre à Persquen puis faire le plein à Bubry en rentrant. On arrive à Persquen où je m'attends évidemment à ce que la direction du château soit indiquée et plutôt deux fois qu'une...mais penses-tu. J'ai consulté un plan près de l'église mais je m'y perdais un peu. A ce moment, un touriste lituanien qui portait un short lui tombant jusqu''aux chevilles s'arrête et me demande dans un portugais irréprochable s'il y a un distributeur de billets dans le village. J'avais envie de lui rire au nez mais bon, je lui ai répondu courtoisement qu'il devait se rendre à Bubry pour trouver son bonheur. Il m'apprit ensuite qu'il se rendait également à Penvern (dont l'entrée était gratuite mais qu'importe, sans doute avait-il besoin de thunes pour une autre raison).

    Donc, dernier recours le GPS, le vrai de la voiture et celui du smartphone. Ainsi équipés, nous ne pouvions nous tromper. Mais dans ces endroits vallonnés et forestiers , le GPS a tendance à perdre un peu les pédales. Il nous a indiqué une direction qui était la bonne certes,  mais le problème est qu'aucun panneau n'indiquait le château si bien que nous sommes arrivés sur la commune de Lignol, c'est à dire que nous avions passé le château sans nous en rendre compte. Je suis sorti de la bagnole pour demander la route à une dame portant un chapeau haut de forme bleu qui déambulait dans son jardin mais nous nous sommes rendus compte après coup que la direction qu'elle nous avait indiquée était mauvaise. Retour vers Persquen mais problème...à force de tourner en rond, nous étions de plus en plus dans le rouge. Il nous fallait donc retourner à Bubry pour faire le plein à Intermarché. Le plein fait, réunion de famille dans la voiture : on rentre à la maison ou on refait une tentative ? 

    la suite demain !

    Loïc LT