C'est sur France Culture (la Seule Radio), sur les docks (je reparlerai de la grille de rentrée de fc quand je me sentirai psychologiquement près), lundi 07.09 et je pense que ça vaut une oreille attentive (ou les deux) et perso ça me donne quelques idées de vacances :
Un documentaire de Olivier Chaumelle et Nathalie Battus
Qu’est-ce qu’il y a tout en haut de la France ? La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ? Le Panthéon ? Le Mont-Blanc ? La Constitution de la Ve République ?
Tout en haut de la France, métropole et outre-mer confondus, il y a le Camping du Perroquet à Bray-Dunes* ! Par 51°05’ N, le Camping du Perroquet est au faîte, sur une carte géographique ordinaire avec le nord en haut, de notre beau pays. Plus haut, c’est la Belgique ou la mer.
Le terrain mesure 28 hectares et s’étend sur 1,7 km entre l’entrée et la Mer du Nord. C’est un camping mythique. Il a gardé des airs de Front Populaire, et la classe ouvrière, certes résiduelle, de la région, s’y rend avec joie et dignité. Le bon bol d’air y est encore bon marché, et on connaît bien les voisins, à force. Opter pour un mobile-home de 40 m2 posé sur le sable engendre des habitudes, car le mobile-home n’est pas si mobile que ça, même si son propriétaire est tenu d’y laisser les roues, en vue d’un hypothétique déplacement.
Un calcul simple permet d’établir que loger dans un mobile-home tout confort au camping du Perroquet revient à environ 300 € par mois, ce qui défie toute concurrence, surtout au bord de la mer. Seulement, pour des raisons purement fiscales, il est interdit d’habiter toute l’année dans un camping.
Et la famille Lanoye, aux commandes du Camping du Perroquet depuis le début en 1958, veille strictement à ce que cette enclave de quiétude reste en conformité avec la Loi.
Avec :
Sandrine Rousseau, économiste et auteur de romans policiers ;
Christian Deloeuil, cinéaste ;
Jean-Pierre Mortagne, journaliste sportif à France Bleu Nord ;
Et les vacanciers du Camping du Perroquet : Stéphane Dewitte, Catherine Bouron, Olga et Jules Levens, Joël Sand, Jean-Pierre Mercier.
Producteur coordonnateur: Alexandre Héraud
Producteur délégué: Olivier Chaumelle
Réalisation: Nathalie Battus
* je ne sais plus dans quelle chanson il est question de Bray-Dunes.
le mot de l'éditeur : "Les garçons des clubs, les jeunes officiers du mess, je les tiens dans ma main gantée de fil blanc. Je suis Zelda Sayre. La fille du Juge. La future fiancée du futur grand écrivain.
présentation (fnac) : Dans un vieux Paris-Soir daté du 31 décembre 1941, l'œil de Patrick Modiano est attiré par l'annonce suivante: "On recherche une jeune fille, Dora Bruder, 15 ans, 1 m 55, visage ovale, yeux gris-marrons, manteau sport gris, pull-over bordeaux, chaussures sport marron. Adresser toutes indications à M. et Mme Bruder, 41, boulevard Ornano, Paris ".
le mot de l'éditeur : Quand un héritage est en jeu, les bonnes âmes montrent soudain leur noirceur. Un jeune homme et sa tante, d'abord opposés, s'allient contre ceux qui les prennent pour de naïves victimes.
J'ai décidé de participer au semi-marathon
quatrième de couverture : « Donc j'étais tout à l'heure au Jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination. Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire "exister" ».