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Colin sabre et tam-tam - Page 85

  • CR118 - les charmes discrets de la vie conjugale - Douglas Kennedy

    9782714441065.jpgle mot de l'éditeur : "les charmes discrets de la vie conjugale"
    Mouvements des droits civiques, manifestations pacifistes, libération sexuelle, les premiers hallucinogènes... l'Amérique des seventies était une ère de radicalité. Etre jeune, c'était être engagé. C'était se rebeller contre les principes réacs de ces vieux cons de parents. C'était vouloir changer le monde.
    Pas pour Hannah Buchan.
    Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah est une vraie déception. Au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l'ébullition sociale, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille.
    Installée dans une vie étriquée et morne de femme de médecin dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion de sortir du carcan de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit. Pendant près de trente ans, cette seule erreur restera un secret bien enfoui. Mais après le 11 septembre vient le temps du doute, de la remise en question et de la suspicion ; et le passé d'Hannah va ressurgir inopinément. Du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler...
    Le destin d'une femme à travers les mutations de son temps, les contradictions et les mystères d'une union conjugale durable... Avec son exceptionnel talent, Douglas Kennedy nous parle de la tension permanente entre responsabilité familiale et épanouissement individuel, et de l'électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices, si présente dans l'Amérique d'aujourd'hui.


    mon avis : Si j'ai mis tant de temps avant de me décider à lire ce roman, c'est que j'étais convaincu qu'il s'agissait d'un chick lit (d'ailleurs la première réaction de ma compagne quand elle m'a vu avec ce bouquin fut "tiens, tu lis ça toi maintenant ?).
    Mais le titre et la couverture du livre sont trompeurs. C'est d'ailleurs en fouinant dans la bibliothèque de belle-maman que je suis tombé dessus et que je me suis rendu compte de la supercherie. (mais déjà, une interview de Douglas Kennedy sur France Culture il y a quelques mois m'avait mis la puce à l'oreille.)
    Au final, il s'agit d'un très bon roman : le type même du roman américain contemporain : une épopée familiale à travers plusieurs décennies sert de prétexte à une étude de civilisation et à des considérations politiques et sociales. Philip Roth fait des choses semblables mais en plus poussé peut-être. Kennedy est sans doute un brin plus populaire dans le style mais ça n'enlève rien à la finesse de son récit.
    Pour la petite histoire, le titre est une antiphrase : dans ce roman, la vie conjugale des deux héros, si elle est globalement charmante n'est pas très discrète puisqu'elle finit par défrayer les unes de presse people.
    Un petit bémol : un final un peu trop happy end, un peu trop chick lit justement.
    Dommage. Ceci dit, l'ensemble est cohérent et bigrement jubilatoire.

    roman, paru en 09/2005
    Belfond, 661 pages
    lecture du 13/09 au 24/09/09
    note : 4/5
    à venir : formation, Pierre Guyotat

  • CR117 - ritournelle de la faim - J.M.G Le Clézio

    9782070122837FS.gifle mot de l'éditeur : Prix Nobel de littérature 2008
    Ma mère, quand elle m'a raconté la première du Boléro, a dit son émotion, les cris, les bravos et les sifflets, le tumulte.
    Dans la même salle, quelque part, se trouvait un jeune homme qu'elle n'a jamais rencontré, Claude Lévi-Strauss. Comme lui, longtemps après, ma mère m'a confié que cette musique avait changé sa vie. Maintenant, je comprends pourquoi. Je sais ce que signifiait pour sa génération cette phrase répétée, serinée, imposée par le rythme et le crescendo. Le Boléro n'est pas une pièce musicale comme les autres.
    Il est une prophétie. Il raconte l'histoire d'une colère, d'une faim. Quand il s'achève dans la violence, le silence qui s'ensuit est terrible pour les survivants étourdis. J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans.


    mon avis : Lorsqu'on lit un roman d'un prix nobel, on en attend forcément un peu plus que les autres et en particulier de Le Clézio dont le talent n'est plus à prouver et dont à titre perso je garde un lointain mais exquis souvenir de la quarantaine, roman publié quelque part dans les années 90 et que j'avais lu un peu par hasard, le livre ayant atterri dans la bibliothèque paternelle en provenance de France Loisirs dont ce devait être peut-être la sélection du mois, qu'en sais-je aujourd'hui.
    Mais cette ritournelle de la faim m'a laissé sur ma faim - pardon pour le jeu de mots- . Il s'agit de l'histoire un peu banale d'une famille bourgeoise (sur le déclin) d'origine mauricienne installée à Paris, racontée par Ethel, la fille unique. Si les premières pages sont très poétiques (relation d'Ethel avec son oncle dont j'ai oublié le nom et la folle idée de cette cabane de type créole que le-dit oncle voulait construire sur un terrain au coeur de Paris), le reste n'a pas grand intérêt. A travers les péripéties de cette famille au prestige déclinant (du fait des mauvais placements et de la paresse d'Alaxandre, le père) ; Le Clézio nous fait traverser la deuxième partie du XXème siècle en ne faisant qu'effleurer à peu près tout et personnellement je pense qu'il manque 500 pages à ce roman. 500 pages de plus, en gardant la même trame mais en fouillant un peu plus les gens et l'histoire (un peu comme peut le faire Philip Roth), ça aurait fait un beau roman.
    Voilà que je commence à donner des conseils à un prix nobel. Mais où va-t-on ?
    Mais je pense aussi que Le Clézio n'est plus Le Clézio dès lors qu'il quitte son île Maurice ou autres contrées exotiques mais  on conçoit qu'il ait voulu faire différemment pour une fois. Mais ça n'enlève rien à la qualité et l'originalité de toute son oeuvre (d'ailleurs Désert fait partie de mes projets de lecture moyen-long terme).

    roman, paru en 10/2008
    Gallimard, 206 pages
    lecture du 07/09 au 12/09/09
    note : 2.5/5
    à venir : les charmes discrets de la vie conjugale, Douglas Kennedy

  • l'usage de la majuscule

    Il n'y a que deux cas dans lesquels on met des majuscules :
    - au début des phrases ;
    - la première lettre des noms propres.

    Il n'y a pas d'exception. Ce blog s'appelle l'espèce de blog et non L'espèce de blog.
    Je suis en train de lire les charmes discrets de la vie conjugale et nom Les charmes discrets de la vie conjugale.
    Il n'y a pas besoin de mettre de majuscule au début des titres, sauf si le premier mot est un nom propre.
    Par exemple, Nadja, majuscule, Solal, majuscule.
    Nana majuscule m311.jpgais au bonheur des dames, non.
    Albertine disparue.

    La plupart du temps, les gens se trompent. Dans 95% des cas en tout cas. Et dans les 5% restants, notons la chaîne france 2 qui dans ses spots, bande annonce et signalétiques diverses a supprimé toutes majuscules, mais ils sont allés trop loin car ils les ont supprimées mais quand il ne fallait pas, c'est un bon début. A bien peser, je préfère aucune majuscule que des majuscules mal utilisées.

    Autre exemple, les éditions verticales ont supprimé toutes les majuscules sur leurs couvertures de livres. C'est un peu jusqu'au-boutiste mais ça permet de faire prendre conscience au grand public que la majuscule ne s'impose pas tout le temps.

    De même dans la rue.  On devrait lire banque et non Banque, crèmerie et non Crèmerie (à propos je viens juste d'en changer).  Pourquoi mettre une majuscule à un nom commun isolé ? Je suis désolé mais ça fait moche. La preuve que la majuscule est moche, c'est que les marques la suppriment de plus en plus lorsqu'il s'agit de relooké le logo.
    Ainsi l'enseigne Boulanger est devenu boulanger.
    Fnac est devenu fnac.
    Je n'ai pas d'autres exemples en mémoire mais il y en a des tonnes.

    Par contre, j'insiste sur le fait qu'il faut la mettre en début de phrase, ça permet de confirmer que c'est le début de la phrase au cas où le point aurait été oublié ou ne serait pas très visible.
    Je ne suis pas un extrémiste, il y a des cas où la majuscule s'impose mais arrêtons de l'utiliser à tort et à travers.

    Tout ce que je viens d'écrire n'est pas forcément vrai mais j'aimerais juste que ce le soit. Je dis ça parce que voici la définition que wikipedia donne de la majuscule :
    une majuscule, propriété intrinsèque et invariable de l’initiale d’un mot ou des initiales ou d’un sigle (ce mot ne pouvant pas être ni contracté ni muté, etc. qui fait du mot un mot propre, et qu’on ne peut pas écrire avec une « bas-de-casse » ou une « petite capitale »), propriétélogo-boulanger-2008.gif qui s’oppose à la lettre minuscule utilisée dans tous les autres cas de lettres médiales ou finales ainsi que pour tous les mots communs dont toutes les lettres sont toujours une lettre minuscule (même en initiale placée en début de phrase !)

    et je ne suis pas tout à fait d'accord.
    Mais bon, si je dis tout ça, ce n'est pas parce que je n'aime pas la majuscule, c'est parce que j'ai trop de respect pour elle.

  • Auray-Vannes, de A à V

    cs5612A_apx_470__w_ouestfrance_.jpgAmbiance : superbe ambiance, bon public, ce qui m'a aidé à grimper les côtes (des toutes petites côtes quand même, il ne faut pas exagérer) attendu qu'ayant une certaine fierté, je déteste que l'on me voit souffrir alors quand je me sais regardé, je me redresse, bombe le torse et fait bonne figure et..finalement vais plus vite.

    Baden : soit disant qu'il y a une cote en traversant ce bourg (km7) mais je l'ai trouvé assez facile. Raide mais si courte qu'elle n'a pas le temps de faire mal.

    Crampe : j'en ai eu sur les cinq derniers kms, des crampes latentes, prêtes à me faire souffrir mais en gardant les muscles bien tendus, j'ai réussi à les maîtriser..au prix d'une vitesse inférieure évidemment (j'étais à 5.30 au km sur les 3 derniers kms).

    Départ : des frissons lorsque 5000 personnes prennent le départ en même temps et que que le cortège se déploie peu à peu, pour peu que l'on prenne le temps de regarder la chose. Impressionnant.

    Édition 2010 : je n'y participerai pas. Mon but était de faire au moins une foi cette course mais je ne suis pas fan de cette distance. Je préfère continuer à m'entraîner sur des distances inférieures à 13kms en travaillant ma vitesse et mon allure. Ma prochaine course aura lieu le 18/10 et ce seront les foulées du Golfe (même jour que le marathon de Vannes), 13kms où je viserai un très bon chrono ( 55mns feraient mon bonheur).

    Kercado : du nom du stade de Vannes qui sert d'arrivée. Un beau petit stade sur lequel hélas je n'ai pas pu accélérer.

    K bis : comme tous les ans,  les kenyans ont tout raflés. Rien à faire, ils sont plus forts mais ça agace un peu. Ils viennent, gagnent, empochent la prime, partent et on ne les revoit plus les années d'après.

    Météo. Beau soleil avec 25° sur le circuit avec un léger vent de face. Mais rien de très très méchant.

    Navette : bravo à l'organisation pour la gestion des navettes d'avant course : des milliers de coureurs à transporter à Auray et pourtant presque pas d'attente et aucune bousculade.

    Ovestim's : de la marque des compléments énergétiques et du gâteau que j'avais mangé 1H30 avant la course. Pas convaincu par cette affaire-là. Le gâteau était bon certes mais indigeste et j'ai eu du mal à le digérer. Quant au coup de fouet (embarqué pendant la course), je l'ai trouvé gluant, désagréable à avaler et sans effet. Donc overstim's terminé.

    Paysage : le paysage qui entoure Auray-Vannes n'est pas exceptionnel. Mis à part le port du Bono que l'on voit en passant le pont, le reste est assez ordinaire et je comprends la déception de ceux qui venant de loin espèrent un paysage armoricain pittoresque.

    Ravitaillement : 5 ravitaillements bien répartis sur le circuit, avec éponges, eau et boissons énergétiques à volonté. Rien à dire.

    Temps : 1h41.05...1067ème/4500. Dans le premier quart donc mais déçu quand même. Je visais les 1H35 et j'en suis loin. Mais j'ai tout donné et ne nourris aucun regret.

    Vincin : soit disant que là aussi il y a une bosse qui est censé faire mal et qui fait partie de la légende du semi Auray-Vannes. Perso, je ne l'ai pas vu, pourtant je n'ai pas pris d'itinéraire bis !

  • rentrée littéraire 09, suite

    9782283023488.jpgEt il faut peut-être rajouter l'annonce de Marie-Hélène Lafon. Bonne critique de toutes part, tout arrive sur france culture entre autres et celle de télérama (par Christine Ferniot) dont voici la fin :

    Sa fiction devient d'une redoutable puissance grâce au rythme de ses phrases longues, tantôt pressées, tantôt languides. Elle déniche le mot juste qui cingle, l'adjectif qui hypnotise, la ponctuation qui rend la phrase vertigineuse. Ce septième livre est le plus abouti, le plus apaisé, plein de silences, de pudeurs et de désirs.

    Ce qui donne envie de courir l'acheter ou plutôt me concernant de cliquer l'acheter. Ce qui va être fait dans la minute.


    interview pour fnac.com :
  • CR116 - eldorado - Laurent Gaudé

    9782742769322.jpgprésentation de l'éditeur : La double trajectoire d’un policier des frontières qui perd le sens de sa mission et d’un jeune émigrant soudanais qui tente d’atteindre l’Eldorado européen.

    A Catane, le commandant Salvatore Piracci surveille les frontières maritimes. Gardien de la citadelle Europe, il navigue depuis vingt ans au large des côtes italiennes, afin d’intercepter les bateaux chargés d’émigrés clandestins qui ont tenté la grande aventure en sacrifiant toute leur misérable fortune… en sacrifiant parfois leur vie, car il n’est pas rare que les embarcations que la frégate du commandant accoste soient devenues des tombeaux flottants, abandonnés par les équipages qui avaient promis un passage sûr et se sont sauvés à la faveur de la nuit. Un jour, c’est justement une survivante de l’un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant Salvatore Piracci, et cette rencontre va bouleverser sa vie. Touché par l’histoire qu’elle lui raconte, il se laisse peu à peu gagner par le doute, par la compassion, par l’humanité… et entreprend un grand voyage.
    Au Soudan, pour Soleiman et son frère Jamal, c’est le grand jour : ils ont enfin amassé la somme d’argent qui leur permettra de quitter le pays et le continent pour une vie meilleure. Mais les jeunes gens sont bientôt séparés par le destin. Soleiman rencontre Boubakar le boiteux et c’est avec ce nouveau compagnon qu’il poursuivra – d’Al Zuwarah à Ghardaïa, Oujda, puis Ceuta… – son voyage vers l’Eldorado européen.
    Parce qu’il n’y a pas de frontière que l’espérance ne puisse franchir, Laurent Gaudé fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions, leur identité et parfois leur vie, osent se mettre en chemin pour s’inventer une terre promise.

    mon avis : Comme je suis dans un bon soir, je vais dire que j'ai assez apprécié eldorado. Mais avant hier soir, j'aurais sans doute dit le contraire. Comme quoi à l'espèce de blog (comme ailleurs), le compte-rendu de lecture est très subjectif. Mais ce destin croisé entre un jeune soudanais désirant rejoindre l'Europe et un garde-frontière italien que du jour au lendemain décide de tout claquer est poignant, bien construit et pas manichéen pour un sou. Mais je n'ai pas cessé d'être agacé par le côté un peu trop caricatural des personnages, par le déballage de bons sentiments et puis surtout je n'ai pas trouvé du tout crédible l'histoire du garde-frontière. Qu'il se met à avoir des remords quant à l'ignominie de son métier passe encore mais qu'il décide de partir la nuit dans une misérable barque pour finalement accoster sur les côtes africaines et finir sa vie comme un clodo au long cours, ne passe pas. Et le clou du spectacle, c'est la rencontre des deux héros, l'un, Soleiman le soudanais à l'aube d'une nouvelle vie et l'autre Salvatore , au terme de la sienne et l'échange d'un collier vert cher au coeur du premier. Eldorado est un puissant tire-larme bourré de clichés mais bon comme je l'ai écrit plus haut quand même pas dépourvu d'intérêt notamment lorsqu'il est question des rapports entre immigrés en route vers la Terre Promise, rapports pas toujours très fraternels...

    roman, paru en 09/2007
    Actes sud, 238 pages
    lecture du 01/09 au 05/09/09
    note : 2.5/5
    à venir : ritournelle de la faim , J.MG Le Clézio

  • rentrée littéraire 09

     

    beaune.jpg

    La France est le pays du monde qui compte le plus d'écrivains par habitant et c'est celui aussi où ils sont le plus talentueux. Ce qui n'est pas pour me déplaire car je préfère qu'on ait de bons écrivains que de bons sportifs (mais si c'était possible d'avoir les deux, ce serait mieux). La littérature sublime la vie, nous aide à vivre et à mourir alors que le sport sert à se voiler la face, à lutter vainement contre le temps qui passe. Mais c'est vrai que j'aime le sport et plus que de raison même. Mais il n'en reste pas moins que je suis conscient que le sport est un leurre.
    Voilà pourquoi il ne faut pas prendre à la légère la rentrée littéraire dans un pays comme la France. Et voilà pourquoi aussi il est difficile de faire son choix (je sais, c'est un peu tarte à la crème de dire qu'"il est difficile de s'y retrouver dans les 600 romans de la rentrée"). Et comme on ne peut pas tout lire, il faut faire des choix.

    . Un homme louche de François Beaune me tente bien. Parce qu'il y a des bambous en arrière plan de la photo promotionnelle ;

    . Des hommes de Laurent Mauvignier car c'est la seule sortie des Editions de Minuit et que les Editions de Minuit sont chères à mon coeur ;

    . Demon de Thierry Hesse pour l'ambition et parce qu'un peu dans l'esprit du sublime zone de Mathias Enard ;

    . Hors-champ de Sylvie Germain parce qu'il faut une dame et que l'histoire un brin kafkaienne de cet homme qui devient invisible est assez tentante ;

    . L.A Story de James Frey parce qu'il faut un roman étranger ;

    . Un coeur intelligent de Alain Finkielkraut parce qu'il faut un essai, parce que Finkielkraut est brillant et parce qu'il nous dit ici son amour de la littérature.

     

  • Château de La Forest : réparer l'injustice.

    Je sais un chateau, cher à mon coeur, qui porte le même nom que d'autres chateaux mais comme les autres chateaux sont plus prestigieux ou plus connus, il n'y en a que pour eux sur google. Alors, le but va être, grâce à ce blog de diffuser les photos et d'attendre que le moteur mouline et ainsi le faire remonter dans les résultats (je suis assez confiant du fait de ma triste expérience de blogger : critiquant une société poseuse de fenêtre, mon article est monté en 2ème position dans les résultats des requêtes portant sur le nom de la société  et je me suis attiré l'ire de son patron mécontent de cette mauvaise pub sur internet...on le comprend mais bon il m'a menacé de poursuites et d'une amende de 300.000€. vin diou).

    Le chateau de la forest est situé sur la commune de Languidic, non loin du Blavet. Wikipedia (sur la fiche de Languidic) nous apprend qu'il date du XVII et du XIX. Et geoportail m'informe qu'il trône à 83 mètres au dessus du niveau de la mer. J'ajoute qu'il fut la propriété du conte de Kéret et je n'en sais guère plus. A qui appartient-il aujourd'hui ? A un quelconque héritier ? Ou a plusieurs ? Il a l'air entretenu mais est-il habité ? Des voisins sans doute sauraient me renseigner mais à quoi bon.

    D'un point de vue esthétique, ce chateau n'a rien d'extraordinaire, il est même plutôt banal mais pour être passé à côté pas plus tard que cet après-midi, je peux dire qu'il en impose et que dans la voiture, tout le monde a crié "wouah" lorsque la batisse nous est apparu à la sortie du bois.

    photos :

    LAFOREST.jpg

    chateau de la forest.jpg