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Colin sabre et tam-tam - Page 65

  • produit intérieur brut vs développement durable

    Le produit intérieur brut mondial a plus que doublé depuis 1998 m’informe la page d’accueil de wikipedia. Je suis surpris et pas surpris. Il aurait triplé ou quadruplé, ma réaction aurait été la même.
    Je mets cette information en parallèle avec la consommation énergétique. On n'arrête pas de nous demander de faire des efforts, d’acheter des lampes basses consommation, de bien s’isoler etc. Tous ces efforts sont louables et moi, le premier, enfin mon ménage, on fait attention à tout ça..mais uniquement pour diminuer nos factures edf et de fuel. Le reste, je m’en tape et cette information sur le pib me confirme dans mon idée..à quoi bon faire des efforts pour le soi-disant développement durable alors que la production mondiale augmente encore et toujours, parce que la population augmente et que cette population, vaille que vaille se crée de plus en plus de besoins.
    D’autres infos...en 2010, la France a battu un record de consommation électrique. Et la Bretagne aussi...et pendant ce temps l’Etat dépense des milliards pour inciter les gens à mieux s’isoler, à installer des panneaux solaires etc (manne dont je me suis personnellement servi pour refaire mes fenêtres...argent facile !), des milliards qui servent avant tout aux classes moyennes et possédantes..autant d'argent donc qui aide des gens qui n’ont pas forcément besoin d’être aidés et en moins pour ceux qui en auraient besoin. Car depuis le temps qu'on en parle et qu'on agit, les efforts auraient quand même dû commencer à porter leurs fruits non ? Non, dans aucun chiffre, il n'y a le début d'une trace d'un commencement d'infléchissement de la consommation d'énergie globale.
    Ecoutez, j’ai l’air comme ça de m’acharner mais il faut reconnaître quand même qu’il y a de quoi. Quoi qu’on fasse, quelle que soit la bonne volonté des gouvernements à venir et surtout quels que soient les comportements des citoyens de la planète Terre,  il semble évident que nous produirons toujours plus, nous consommerons toujours plus et donc nous émettrons plus de CO2.
    Revenons en France. A la limite, on pourrait dire que nous les Français (nous les français, on n’a pas de chance !), on montre l’exemple, puisque notre PIB n’augmente quasiment plus (et pourtant, c'est bizarre, les adeptes de la décroissance ne sont pas contents), et ce depuis pas mal de temps...pourtant, notre consommation électrique bat des records tous les ans. Et puis surtout, vu ce que nous représentons dans le monde en superficie et en nombre d'habitants et vu comment se comportent d'autres états autrement plus grands, comment peut-on penser que notre petite politique nationale puisse avoir une quelconque influence sur l'éco-système mondial ?
    Alors que faire ? Comme moi, trouver ça ridicule et s’en foutre.
    Ouh le méchant.

    loïc lt


  • déliquescence morale d'un hexagone

    Nous les français, on n’a pas de chance quand même. Une centrale nucléaire explose au Japon (enfin, “explose” peut-être pas mais on n’est plus à une exagération près) et à écouter les médias (et deux personnes de mon entourage), c’est la France qui est la première exposée au nuage radioactif. Je ne sais pas comment il fait le nuage. Il fait un bond de plusieurs milliers de kilomètres pour venir stationner juste au dessus de notre pays. Et évidemment, la radioactivité va occasionner des dégâts importants..pas visibles comme ça...mais vous verrez dans dix, quinze ans.
    En 1986, on avait également subi le nuage de Tchernobyl, nous les français. C’est à cause de cette radioactivité diffuse et sournoise que la France additionne les malheurs...dette, crises, insécurité etc. Je ne déconne pas, c’est pas le genre de la maison. Indirectement, la radioactivité est responsable de pas mal de dérèglements.
    On n’a pas de chance nous les français. La France est le pays au monde où la grippe a a été la plus virulente. Mais comme le gouvernement nous a caché les centaines de milliers de victimes, on ne s’en est pas trop aperçu.
    L’autre cruche de Roumanov a raison. On nous cache tout. Quand le gouvernement dit “blanc”, c’est que c’est noir. Par exemple, soit disant, la population française est en bonne santé, que l’espérance de vie augmente..patati patata...Mais c’est pas vrai ! Le magazine Télérama titrait l’autre jour “manger tue”. A Télérama, ils osent au moins. Je fais confiance en ce magazine, parce que c’est un magazine de gauche et que les rédacteurs sont essentiellement parisiens.. et que donc ce sont des gens lettrés, intelligents, cultivés, fins..dont personne n’aurait idée de douter des opinions. Manger tue !! (sauf évidemment, ceux qui mangent bio).
    Tiens à propos, le midi, j’ai pris l’habitude d’acheter des petites barquettes de tomates-cerise...200g à 0.99€ (ou 400g, je ne sais plus, pour le prix que c’est, on s’en fout)...et beurk, je trouvais qu’elles n’étaient pas très bonnes...comme un goût de moisi...alors l’autre jour, j’ai pris sur moi, j’ai acheté la même chose mais en bio (avec le logo ab et en fermant les yeux...et 70% plus cher). Et je vous assure que je n’y ai vu aucune différence. Ce qui fait qu’un légume est bon ou pas n’a rien à voir avec la façon dont il est produit...non, ce qui fait la différence, c’est sa fraicheur. Une tomate issue de l'agriculture conventionnelle fraichement cueillie sera meilleure qu’une tomate bio produite en Espagne.
    “Manger tue”...pendant que plus d’un milliard d’êtres humains ont du mal à se nourrir, d’autres et notamment dans un certain hexagone se plaignent de mal manger. indécent.
    Enfin, pour en terminer avec toutes ces bêtises (c’est la radioactivité qui me monte à la tête), parlons des grandes surfaces. Elles sont méchantes mais elles sont incroyables ! On arrive à leur reprocher deux choses contraires : d’un côté, elles participeraient à la hausse des prix et donc à la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat des français (qui est arrivé tellement bas que nous ne devrions pas tarder à rejoindre le tiers-monde) et d’un autre côté, elles étouffent leurs fournisseurs parce qu'elles pratiqueraient  des prix trop bas. Je ne comprends rien. Mais je permets juste un retour d’expérience..faut arrêter de déconner, globalement, en grande surface, les choses ne sont pas chères.
    Voilà, dans quel état de déliquescence morale se trouve l’hexagone.

    Loïc lt, 24.03.2011


  • [course à pied] cr trail de Camors 2011

    Sur la ligne de départ, je me sens très bien. Il fait un temps correct, pas de vent. Nous sommes environ 200 à nous attaquer à cette épreuve de 15kms dans la forêt de Camors. Je projette de partir plutôt tranquillement et de monter en puissance petit à petit (bonnes intentions que je n’arrive jamais à mettre en pratique). Départ ! je me place dans le premier tiers de la course. Constatant qu’il y a un peu trop de féminines devant,  je double par le côté gauche. Une fois encore, je pars trop vite, je le sais et pourtant je ne ralentis pas (pdt la course, j’ai toujours l’impression que le temps perdu ne peut être rattrapé). Je me sens bien, double un peu et poursuis mon bonhomme de chemin..
    Je passe au 5kms en 21:26... suis surpris car si je sais que je suis parti vite, je ne m’attends pas à tel temps (digne d'un 10km sur route !). J’accuse un peu la coup sur le deuxième tiers de la course mais sans plus..d’ailleurs, je me fais très peu doublé, sauf au point de ravitaillement (7ème km) où j’opte pour un arrêt de 30 secondes. passage au km 10 en 44.46...
    Le fin de la course est plus difficile...car il y a quelques bosses et parce que je commence séreusement à galérer..mais j’ai une confortable avance et  je sais que sauf déroute totale, je vais battre mon record sur cette épreuve. Je me dis juste que ce serait sympa d’arriver en moins de 1h10...le dernier kilomètre est une longue descente et du plat pour finir. Je finis à bloc en 01:10.40...très content mais une pointe de regret quand même quant à ma gestion de course. Pour l’anecdote, je dinis 70ème/195 et 25ème/45 de ma catégorie. Résultat très encourageant sachant que je n’ai repris l’entrainement que depuis 2 mois.
    L’objectif pour cette année est de faire une perf sur le semi Auray-Vannes en septembre. J’ai un compte à régler avec cette course...et quelques mois de travail devant moi...et il y aura quelques petites courses intermédiaires..sur route de préférence (car le trail n'est pas trop mon tasse de thé).

  • trail Maryse Le Gallo 2011

    Demain matin, à dix heures, alors que vous serez toujours bien au chaud sous la couette, ayez une pensée pour moi : je partirai pour un trail de 15kms, dans ma bonne vieille forêt de Camors (le trail Maryse Le Gallo du nom de la marraine de l’épreuve, une grande championne de la région).  
    J’ai repris l’entraînement depuis deux mois et même si je n’ai pas encore le niveau de 2009, je me sens plutôt bien. Il est possible même que je batte mon record de cette épreuve (01h13:44, le 9 mars 2008) si j’arrive à bien gérer ma course et s’il n’y a pas trop de gadoue (car il a plu un petit peu aujourd’hui).
    Alors, voilà, le lever pour moi se fera vers les 06:30, petit-dej (biscuits aux céréales, compote, café). Ensuite, préparation mentale en écoutant au casque le dernier album de Shy’m (pfff) et puis direction le circuit pour valider l’inscription et m’échauffer.
    sans oublier, ce soir la recharge en sucres lents avec une bonne plâtrée de nouilles (que je prends plus le matin avant de courir contrairement à avant).
     
    ++++ 

    Shym-Prendre-Lair.jpg

     

  • CR202 : Franck - Anne Savelli

    9782234064515.jpgLe livre raconte l'existence de Franck, une vie marginale, ses années en prison, son enfance, sa vie dans les squats...à travers les pensées de son amie, la narratrice, qui s'appuie essentiellement sur les lieux (trajet pour aller en prison, gares..) pour faire remonter ses souvenirs. Elle s’adresse directement à Franck.
    Le style très contemporain (genre école François Bon) est déroutant, avec beaucoup de phrases nominales ou des phrases avec le verbe à l’infinitif. Les écrivains français ont souvent cette manie de vouloir révolutionner le style, de détricoter le langage, et ce depuis les “nouveaux romanciers”. Un de temps en temps, ça va mais point trop n’en faut.

    p133 : Fin de Lille et de Loos. Rentrer le soir et que savoir, en fait ? Quoi d’autre qu’une entorse et cinq ans à venir ? Mécanique, rupture de mécanique : appeler l’amie d’ici, dire en quelques mots dire à peine, qu’elle me force à sortir tandis qu’à Loos tu te jettes contre le mur, tandis qu’à Wimereux ou Gravelines ta famille ne soupçonne rien (que les morts ne sont d’aucune aide).

    La dame tient un blog et a créé un site entièrement dédié à Franck.

    lecture du  27.02 au 05.03.2011
    Stock (la forêt), 295  pages
    note : 2/5
    à suivre : les chemins de la liberté, Jean-Saul Partre.

    Et je ne lis pas beaucoup en ce moment, d’où ces quelques jours de silence.

  • CR201 : biffures - Michel Leiris

    27022011 (31).JPGDire l’indicible, l’intime, l’inavouable, l’anecdotique...voici l’ambition de Michel Leiris dans cette autobiographie, tome 1 d’un ensemble intitulé la règle de jeu qui en compte 4...l’auteur revient sur ses années d’enfance en tentant de dire une partie ce qui a pu lui passer par la tête de sensations, de jeux de mots, d’associations...j’ai donc lu ces biffures comme l’on parcourt les dédales d’une brocante...c’est à dire un bric à brac sans queue ni tête, avec du bon et du moins bon et puis parfois..niché entre deux bibelots, un trésor, une phrase qui fait mouche, un sentiment qui nous parle.  
    Michel Leiris, parvient en agglomérant de la sorte et avec style,  des anecdotes et des impressions somme toute banales à constituer une oeuvre, ce qui, ne devait pas être évident pour lui à la base. C’est donc avec enthousiasme pas débordant mais presque que je prolongerai l’expérience avec fourbis, le tome 2..mais dans quelques mois car les auteurs comme Leiris se consomment avec modération..pour plus de délectation.
    En attendant, extrait (p201):
    “Le travail c’est la liberté”, “Qui paie ses dettes s’enrichit”, vains axiomes qui voudraient travestir d’ennuyeuses corvées en moyens d’affranchissement ou d’acquisition positive. Je n’ai jamais beaucoup cru à cela, même quand j’étais enfant et que je ne mettais guère en question ce que les gens plus âgés me disaient. Je pense, il est vrai, que ces maximes ne m’étaient proposées qu’avec bien peu de conviction et qu’elles n’affleuraient dans la conversation qu’à la manière de ces dictons qu’on cite plutôt mécaniquement, sans y ajouter trop de foi, voire même avec quelque ironie et les mettant entre guillemets comme des vérités qui n’ont d’autre garantie que d’être traditionnelles et devant lesquelles, si paradoxales soient-elles, il faut bien s’incliner (ou feindre de s’incliner) sans se hasarder à les discuter, puisqu’elles émanent de la sagesse des nations.

    lecture du  13.02 au 26.02.2011
    Gallimard (l’imaginaire), 302  pages
    note : 4/5
    à suivre, Franck, Anne Savelli

  • printemps frémissant

    Après un départ tonitruant, l’hiver n’aura finalement pas été si rigoureux..mais ne crions pas victoire trop vite, il reste un mois avant sa fin officielle et je me demande si par malice, les dieux de la météo n’auraient pas opté pour un encerclement  d'un hiver doux par deux vagues de froid.
    Tout ça n’est pas pour me déplaire, mes bambous sortent de l’hiver globalement beaucoup mieux que du rude hiver 2009-2010. Le seul désagrément que j’ai subi est à chercher du côté du gazon que j’avais refait sur quelques endroits et  que du fait de ma paresse, je n'ai semé que mi-novembre...les fortes felées sont arrivées quelques jours plus tard et les graines ont grillé avant d’avoir eu le temps de germer.
    Jamais je n’ai attendu la printemps avec autant d’impatience. Quelques-uns des bambous sont maintenant bien installés et j’ai comme dans l’idée que le printemps 2011 devrait être celui de l’explosion. En attendant, j’ai fait un petit tour de jardin ce matin. Il faisait 11°, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, j’ai clairement ressenti les frémissements du printemps..mais il ne faut pas attendre grand chose de février aussi doux soit-il. Si quelques plants bourgeonnent (comme les hortensias qui sont très précoces et le forsythia qui est en fleur) la nature ne se laisse pas tromper par la météo..et il faut attendre fin mars pour qu’enfin l’on puisse crier “c’est le printemps !”

    Le pleoblastus tsuboï va-t-il refleurir cette année ? hélas oui, selon certains bambouphiles...

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    Le fargesia robusta campbell est mon chouchou. Planté en mars 2010, il sort de son premier hiver plutôt en bonne forme. Ses feuilles pleurent un peu et le gros chaume sorti en septembre est mort. 2011 devrait être son année !

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    Les  phyllostachys aurea n'ont pas bronché non plus. Après deux années traumatisantes au cours des quelles je les ai déplacés, ils sont désormais définitvement installés...Leur but est de remplir les intervalles les séparant..et le mien, de creuser un trou pour y placer une barrière anti-rhizome.

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    Voici les deux phyllostachys nigra henonis..ils sont pour l'instant en pot et ont passé l'hiver accolés à la maison côté sud. Je suis en négociation avec la "co-directrice" pour les mettre en pleine terre (car étant des bambous qualifiés de géant, ils seront vite à l'étroit en pot) à la place des trois griselines que j'avais planté à l'automne en face de l'abri de jardin. Prisca comme moi, trouvons qu'elles n'y ont pas leur place. Alors pourquoi pas mettre les deux henonis à la place ? Ainsi, ils serviraient de brise-vent et protégeraient l'abri de jardin qui prend de plein fouet les vents d'ouest et les pluies qui vont avec.

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    Voici l'île aux bambous. Elle contient pour l'instant 3 phyllostachys nigra et un phyllostachys bissetii. Je vais rajouter deux bissetii ce printemps pour ne pas faire de jaloux. Pour l'instant, l'endroit n'a pas trop fière allure..mais dans quelques années, il ne devrait rester aucun vide.

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    Et enfin, voici le premier bambou planté à Kerniel..en juillet 2008..Bien protégé des vents d'est par la haie de thuyas, le hibanobambusa tranquillans 'Shiroshima' sort indemne de l'hiver...Il est très traçant mais ne désirant pas qu'il s'étende beaucoup plus, la tondeuse fera ce qu'il faut pour calmer ses ardeurs.

     

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  • CR200 : il avait plu tout le dimanche - Philippe Delerm

    compte rendu de lectire,littérature,littérature française,roman,livre,cultureIl avait plu tout le dimanche a l’honneur d’être le 200ème llivre commenté sur l’espèce de blog...(à défaut d’être le 200ème  lu puisque je l’ai lu avant asiles de fous). Il y est question d’un type qui s’intitule Arnold Spitzweg..et type est bien le mot qui le définit le mieux, car Monsieur Spitzweg est avant tout un type..il est de ceux qu’on croise sans les voir, qui ne font pas de bruit, qui entrent et qui sortent par la petite porte.
    Il est arrivé à Paris il y a trente ans après son succès à l’examen des postes. Il s’est trouvé un logement dans le XVIII (un deux-pièces). Il vit seul et n’a de contact sociaux qu’avec un ou deux collègues avec qui il lui arrive de déjeuner à midi. Il n’a pas de passion, pas trop de libido, il va dans quelques musées pour faire comme tout le monde. Il trouve son bonheur à essayer de vivre comme un parisien.
    Bien qu’il vive seul, il ne se laisse pas aller. extrait :


    ...Il met le couvert. C’est un rite, une exigence - peut-être une façon de se respecter. Il se refuse même à installer sa table ronde en face du téléviseur, à poser le journal à côté de son assiette. Il tire un peu la table vers la fenêtre de la salle à manger. Quand il fait beau, il ouvre la porte-fenêtre qui donne sur le square Carpeaux. Une rumeur monte - accélération des moteurs dans la montée à sens unique, cris d’enfants.
    Monsieur Spitzweg ne pose pas la casserole au début du repas. Il prend d’abord son entrée, puis se relève pour aller chercher le plat de résistance à la cuisine. Même chose pour les fruits. Après le café, il fume un cigarillo, rêvasse, le regard perdu juste au-dessus des arbres, les jambes allongées vers la fenêtre. Il peut bien s’accorder quelques minutes avant d’aller faire la vaisselle.


    Alors que moi, quand je suis tout seul, je mange le nez dans le frigo en commençant par le dessert. ..Mais quand même, j’ai de la sympathie pour Monsieur Spitzweg...et un vrai coup de coeur pour ce petit roman, signé Delerm Père ( et j’aime beaucoup ce que fait Vincent aussi..surtout les deux derniers albums).

    lecture le 06.02.2011
    folio n°3309, 117 pages
    note : 4.5/5
    à suivre : biffures, Michel Leiris

  • CR199 - asiles de fous - Régis Jauffret

    281652.jpgprésentation de l’éditeur : " Vous avez dû trouver cette famille étrange, mais plus encore que les histoires d'amour, toutes les familles sont des asiles de fous.” Dans Asiles de fous, Régis Jauffret décline à travers une banale histoire de rupture son thème majeur : l'exploration de la folie ordinaire. Névroses domestiques, dérèglements psychiques au quotidien, rien n'en sort indemne, ni le couple, ni l'amour, encore moins la famille. Une réflexion cynique et burlesque, portée par une écriture tendue, minutieuse et puissamment expressionniste.

    mon avis : c’est mon premier Jauffret et c’est une petite déception..l’idée selon laquelle “toute les familles sont des asiles de fous” est pourtant sans doute un peu vraie mais dans ce roman,  c’est exagéré et tous les membres de la famille sont vraiment fous, et surtout ont le même niveau de folie et ce niveau est très élevé. C’est très trash mais pas dérangeant car ce n’est pas crédible du tout. Bon, mais comme dirait l’autre, admettons...contentons-nous de la valeur littéraire...qui hélas ici est banale..et les romans polyphoniques (puisque différents narrateurs -chaque membre de la famille- se succèdent) finissent par me lasser....
    Mais je suis persuadé que Régis Jauffret a écrit de meilleurs romans. C’est pourquoi, je “reviendrai vers lui” (comme on dit maintenant dans les bureaux pour faire bien) sans doute avec microfictions qui m’attend depuis pas mal de temps. Quant à Asiles de fous il  n’existe déjà plus. En fin d’après-midi, je l’ai découpé en petits morceaux et je les ai incorporé discrètement dans la gâteau que ma femme était en train de préparer. Ce soir, en le mangeant, une de mes filles m’a dit qu’elle  trouvait qu'il avait un goût un peu pâteux. J’ai rigolé et puis après je lui ai foutu une claque. Faut pas m'emmerder le dimanche.

    lecture du 07.02 au 13.02.2011
    folio n°4496, 252 pages
    note : 1.5/5