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littérature - Page 24

  • CR82 - Courir - Jean Echenoz

    courir.jpgmot de l'éditeur : On a dû insister pour qu’Émile se mette à courir. Mais quand il commence, il ne s’arrête plus. Il ne cesse plus d’accélérer. Voici l’homme qui va courir le plus vite sur la Terre.

    mes avis (deux pour le prix d'un) :
    1 - Un petit Echenoz après un grand classique ne peut pas faire de mal. Courir est le dernier roman de l'écrivain qui a donc décidé après Ravel de continuer dans la veine biographique. J'ai lu pas mal de commentaires négatifs de courir qui pour beaucoup est un petit Echenoz et qui n'apporte rien de plus de ce qu'on savait de Zatopek. Ok mais perso, je ne savais rien de Zatopek avant. Donc, j'ai joins l'utile à l'agréable comme on dit avec ce bouquin que j'ai lu en une heure, temps pendant lequel le coureur a pied arrivait à parcourir 20kms. Le style Echenoz est bien toujours là par moment, par petites touches ici ou là mais est peut-être moins marqué que d'habitude au point que j'ai eu souvent le sentiment de lire une simple biographie.

    2 - Même si je n'ai pas retrouvé dans ce petit roman (lu en 1heure, c'est à dire durée pendant laquelle Zatopek parcourait 20kms), le style si particulier d'Echenoz, au moins j'ai découvert la vie et les exploits de ce Zatopek, coureur à pied tchécoslovaque hors norme de l'après-guerre. L'auteur rappelle également, et non sans une certaine ironie, les excès du communisme et la récupération par le pouvoir du phénomène Zatopek.
    Que dire de plus si ce n'est que c'est une bonne petite biographie sous-titrée quand même "roman" comme pour permettre à l'auteur de prendre quelques libertés dans les anecdotes relatées. On peut dire quand même qu' en dehors d'un travail de recherche (par exemple sur la technique du coureur à pied), Jean Echenoz ne s'est pas beaucoup "foulé" sur ce coup-là.
    On l'attend au tournant.


    lecture : le 28.03.2009
    note : 3/5
    à venir : la nausée, Jean-Saul Partre

    zatopek_qr.jpg

  • Je n'ai pas été tagué mais...

    ...je réponds quand même à ce questionnaire trouvé chez Phil.

    - Plutôt corne ou marque-page ? corne-page. Plus sérieusement, quans ce sont des bouquins empruntés en bibliothèque ou qu'on m'a prêté, je corne facilement mais quans ce sont les miens, j'utilise un marque-page.

    - As-tu déjà reçu un livre en cadeau ? oui, plus souvent que des pneus. les derniers sont le rivage des Syrtes de Julien Gracq et Septentrion de Louis Calaferte.

    - Lis-tu dans ton bain ? Je ne prends que des douches. (chaque dernier dimanche du mois)

    - As-tu déjà pensé à écrire un livre ? non, impossible pour moi d'écrire un livre. pas assez d'imagination et pas de style.

    - Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ? ça ne me dérange pas. Par exemple, doggy bag est une série que j'adore.

    - As-tu un livre culte ? Allez, l'oeuvre-vie de Rimbaud.

    - Aimes-tu relire ? Ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait mais là je serais intéressé par relire le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier et le mépris de Alberto Moravia.

    - Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu’on a aimé ? Ça ne m'est jamais arrivé. Et étant donné ma timidité excessive, je crois qu'il y aurait comme un blocage.

    - Aimes-tu parler de tes lectures ? Si on me le demande oui, sinon non, je n'en parle pas. Le fait est que mon environnement n'est pas très littéraire.

    - Comment choisis-tu tes livres ? Pas de règle. Mais j'essaie d'être varié, un peu de roman contemporain, un peu de classique, un peu de romans français et un peu de romans étrangers.

    - Une lecture inavouable ? aucune, j'ai lu un harlequin en 2008 et je l'ai avoué.

    - Des endroits préférés pour lire ? canapé, lit, table de jardin, voiture.

    - Un livre idéal pour toi serait ? Avec du style et qui me fasse avancer intellectuellement.

    - Lire par-dessus l’épaule ? non

    - Télé, jeux vidéos ou livre ? télé non, je déteste la télé et les journalistes. C'est presque de la haine. Jeux vidéos, non. Que livre donc.

    - Lire et manger ? les deux, mais jamais en même temps.

    - Lecture en musique, en silence, peu importe ? Je préfère le silence même s'il m'arrive de lire en écoutant Mozart ou Satie par exemple.

    - Lire un livre électronique ? oui et si j'avais de l'argent, j'aurais déjà acheté l'ebook dont on parle tant. Et je vais souvent voir ce qui sort chez publie.net.

    - Le livre vous tombe des mains : aller jusqu’au bout ou pas ? J'essaie de finir quand même car je me dis que même si un livre ne me plait pas, peut-être à un endroit vers la fin, il y a une pensée ou quelque formule plaisante. Parfois je me dit qu'une simple phrase bien sentie peut faire la grandeur d'un roman.

  • CR81 - la chartreuse de Parme - Stendhal

    9782253160687.jpgnote de l'éditeur : Fasciné par Napoléon qu'il rêve d'aller rejoindre, Fabrice del Dongo arrive à Waterloo quand commence la bataille. Mais il ne suivra pas la carrière des armes à quoi il aspirait, et consentira à devenir prélat. Avec assez de détachement, cependant, pour que l'essentiel reste bien pour lui chasse au bonheur - c'est-à-dire l'amour.

    Quand Stendhal publie La Chartreuse en 1839, le propre du roman demeure toujours à ses yeux le romanesque où rien ne compte que le récit qui se moque du sérieux, l'allègement de la vie et l'héroïsme des grandes actions comme des grandes passions.

    Et le paradoxe de ce livre moderne qui est aussi une satire du pouvoir et de la cour de Parme, de ce livre où les Italiens retrouvent leur culture, c'est qu'il demeure apparenté au vieux fonds sans âge des romans où l'aventure s'accompagne d'un climat de bonheur et de gaieté.

    mon avis : Il m'est très difficile de commenter ce roman, d'autant que déjà, grosse espèce de grippe déclinante, je me sens encore complètement patraque, qu'ensuite il s'agit d'un classique de la littérature française et qui sommes-nous pour oser donner des avis sur de type d'oeuvre que le temps a consacré. Et ensuite, dans le roman lui-même, à des moments de grâce où il est question des amours de Fabrice del Dongo et de ses aventures et mésaventures se succèdent des longueurs interminables (qui doit signer l'acte de pendaison et comment, quand et patati et patata, à côté, Kafka est un petit joueur). 200 pages de moins en ne gardant que les amours et les péripéties directes de Fabrice  auraient suffi. Et puis, même si ça n'a rien à voir parce que pas trop de la même période, j'ai une préférence pour Zola, qui n'oublie pas les "vrais gens", les gens du peuples, complètement occultés par Stendhal pour qui le peuple est une espèce de masse informe sans individualité.

    Mais j'ai quand même un attachement particulier pour Stendhal car c'est grâce à  lui que je suis vraiment "entré" en littérature avec le rouge et le noir au lycée. Je l'ai vite oublié au profit de Rimbaud mais quand même, le rouge et le le noir m'avait marqué et réconcilier avec les lettres.

    lecture du 14.03 au 28.03
    à venir : courir, Jean Echenoz

  • la chartreuse de Parme, extrait

    chartreuse.jpgCe midi, tranquillement installé à une table située dans une pinède où j'aime aller rêvasser et bouquiner à l'heure du déjeuner,  je me suis piqué un petit fou rire qui m'a fait grand bien.

    Fabrice del Dongo, jeune aristocrate naïf et héros de la chartreuse se retrouve au coeur de la bataille de Waterloo.

    L'aide de camp prit le cheval de Fabrice par la bride, le général, aidé par le maréchal des logis, monta et partit au galop ; il fut suivi rapidement par les six hommes qui restaient. Fabrice se releva furieux, et se mit à courir après eux en criant:
    - Ladri ! ladri ! (voleurs ! voleurs !)
    Il était plaisant de courir après des voleurs au milieu d'un champ de bataille.

    (p68, presses pocket)

  • CR80 - la steppe. salle 6. L'Evêque - Anton Tchékhov

    9782070425761.jpgmot de l'éditeur : Les trois nouvelles qui composent ce recueil jalonnent trois étapes décisives de la vie et de l'œuvre d'Anton Tchékhov. La Steppe marque son entrée dans la littérature, Salle 6 sa rupture avec la doctrine tolstoïenne de la non-résistance au mal, L'Évêque l'imminence de la mort. Dans la première nouvelle, l'immensité de la steppe russe est vue à travers le regard d'un enfant qui entreprend un long voyage, sur des chars à bœufs, vers le lointain lycée qui l'attend, vers une vie inconnue. La deuxième a pour triste héros le docteur Raguine qui, après avoir accepté dans l'indifférence la souffrance de ses malades, les mauvais traitements qui leur sont infligés, meurt en disant : « Tout m'est égal. » Quant à l'évêque, dont Tchékhov nous conte les derniers jours, comment ne pas songer à l'auteur lui-même, à bout de forces, encombré de sa gloire, assailli par les importuns, qui voit venir la mort et qui bientôt sera remplacé, oublié...

    mot du blogger : 3 nouvelles que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire avec une préférence pour la première, la steppe, où il est question du voyage d'un petit garçon à travers la steppe. Un horizon qui n'en finit pas, le néant à perte de vue et quand même des hommes qui essaient de survivre dans ces espaces dépourvus de reliefs et de quoi que ce soit qui puisse faire rêver.
    extrait : "Mais au bout d'un moment, la rosée s'évapora, l'air redevient immobile et la steppe déçue reprit son aspect accablé de juillet. Les herbes baissèrent la tête, la vie s'évanouit. Les collines calcinées par la soleil,brun-vert , mauves au loi, avec leurs teintes mortes comme l'ombre, la plaine et ses lointains vaporeux et le ciel renversé sur elles, terriblement profond et transparent sur une steppe sans forêts et sans montagnes, tout maintenant semblait interminable, engourdi d'ennui."
    La nouvelle suivant, Salle 6 est l'histoire d'un médecin dans une bourgade russe, qui s'ennuie et qui se lit d'amitié avec un fou interné dans un asile pourri dont il a la charge. Il se lit tellement avec le  fou qu'il finit fou lui-même au point de finir lui aussi à l'asile. J'ai adoré les discussions très métaphysiques entre le médecin et le fou.
    J'ai souvent pensé que l'avenir du monde se jouait dans les asiles.
    Et l'Eveque, enfin, nouvelle très courte, sur les derniers jours de la vie d'un Eveque. (comme le dit l'éditeur n'est-ce pas, ce à quoi je n'ai rien à ajouter -))

    lecture du 06.03 au 12.03
    note : 4/5
    à venir : des souris et des hommes, John Steinbeck

  • dialogues dans les romans.


    Je suis en train de lire des souris et des hommes de John Steinbeck. Ce roman très célèbre comporte beaucoup de dialogues et c'est l'occasion pour moi de faire part d'un petit agacement que j'ai avec les dialogues. J'ai remarqué que très souvent, lorsque le dialogue dure depuis quelques lignes, je ne sais plus qui dit quoi et ce parce que l'écrivain préfère finir les phrases  par dit-il ou bien ne rien mettre du tout. Alors, je suis obligé de remonter et de compter avec mes doigts pour savoir lequel des personnages avait commencé le dialogue et redescendre et me retaper le dialogue en faisant attention à ne pas à nouveau perdre les pédales.
    Ah et tiens, tant que j'y suis, j'ai un autre agacement avec les dialogues. Souvent, en plein dans un dialogue et sans aller à la ligne, le narrateur fait une remarque sans signaler que cette remarque est bien du narrateur et non une partie du dialogue. Pour un lecteur un peu distrait (et je le suis souvent), la confusion est possible. Et l'idéal évidemment serait d'aller à la ligne pour insérer la remarque narrative ou alors tout simplement de fermer les guillemets avant la remarque et des les réouvrir après.

    Autant de raisons qui font que moins y'a de dialogues, mieux je me porte.

  • le top 10 de cent écrivains

    Télérama a eu la bonne idée de demander à 100 écrivains français de lister leurs dix livres préférés. Quoi qu'on dise de ce type d'exercice, ça donne quand même une idée des influences et il faut dire ce qui est, il n'y a rien de plus excitant que de se plonger dans ce type de listes.
    Les réponses sont assez variées et Marcel Proust avec à la recherche du temps perdu arrive largement en tête en étant cité 33 fois. Normal. Derrière on trouve Ulysse de James Joyce (cité 13 fois) (roman dont je n'ai jamais réussi à dépasser la page 10), Illiade et Odyssée d'Homère (9).
    Bon, jusque là, tout est normal.
    C'est après que ça se gâte...puisqu'arrive en 4ème position la princesse de Clèves de Mme de la Fayette. Ahurissant..et évidemment, on devine clairement que si le même questionnaire avait réalisé avant février 2006 ce roman ne serait pas apparu une fois. Mais on sait ce qui s'est passé entre temps. Nicolas Sarkozy a déclaré en 2006 que la présence de la princesse de Clèves dans la programme de recrutement de la fonction publique ne pouvait être l'initiative que d'un sadique ou d'un imbécile. Ça a fait tout un pataquès évidemment. Sarkozy illettré etc etc (alors que peut-être il aime ce roman, mais je m'en fous en fait).
    Tout ça, on s'en fout. De la déclaration de NS (purement anecdotique et à seule fin d'amuser la galerie) à la polémique qui a suivi (dans le microcosme littéraire, on aime bien se choisir des ennemis communs, des sortes de tête de turc qui symboliseraient tout ce que la France compte d'illettrés et de je-ne-sais-quoi).
    Par contre, ce qui m'apitoie, c'est de constater que pas mal de romanciers (dont Eric Reinhardt, ce qui me déçoit beaucoup) ont décidé de mettre la princesse de Clèves dans leur top10, sans doute par simple esprit militant ou par provocation. Je dis "sans doute" parce que je ne peux pas en être sûr. Mais en ma qualité de lecteur lambda, passionné de littérature, je ne crois pas que le roman de Mme de la Fayette fasse parti des 10 meilleurs livres du monde. Bon, je ne l'ai pas lu (je n'aime pas les romans avec des princesses écrits par des Mme de), c'est sans doute un bon roman mais si je ne l'ai pas lu, y'a une raison.
    Donc, en plus de détenir le pouvoir exécutif, NS détient celui d'influencer les goûts littéraires des écrivains. Chapeau. Donc voilà, si demain, Sarkozy dit qu'il n'a pas aimé Martine petite maman, alors il y a forte chance que Martine petite maman devienne un des grands romans de la littérature mondiale. Faut arrêter. J'imagine l'écrivain en train de se dire "et je vais mettre la princesse de clèves, ça va faire son petit effet car je vais être le seul et ça va montrer à des milliers de gens combien j'aime pas NS, ça va montrer que je suis un esprit libre et rebelle..."
    Ce soir, j'avais envie de m'énerver...pour une fois tiens.
    Et aussi de donner mon top 10 (qui change de temps en temps, avec quand même un noyau dur de 6 romans immuables) :


    - oeuvre-vie, Arthur Rimbaud
    - voyage au bout de la nuit, Louis-ferdinand Céline
    - le château, Franz Kafka
    - à la recherche du temps perdu, Marcel Proust
    - l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
    - tante Julia et le petit scribouillard, Mario Vargas Llosa
    - Cendrillon, Eric Reinhardt
    - l'oeuvre, Emile Zola
    - l'enchanteur, Barjavel
    - le rivage des Syrtes, Julien Gracq

  • prix france culture-télérama 2009

    La sélection :

    • Les éclaireurs, d’Antoine Bello (éd. Gallimard)
    • Nous aurons toujours Paris, d’Eric Faye, (éd. Stock)
    • Un dieu, un animal, de Jérôme Ferrari (éd. Actes Sud)
    • Toute une affaire, de Sybille Grimbert (éd. Léo Scheer)
    • En enfance, de Mathieu Lindon (éd. P.O.L.)
    • L'usure des jours, de Lorette Nobécourt (éd. Grasset)
    • Un peuple en petit, d’Olivier Rohé (éd. Gallimard)
    • Un chien mort après lui, de Jean Rolin (éd. P.O.L.)
    • Journal intime d'un marchand de canons, de Philippe Vasset (éd. Fayard) *
    • Paris-Brest, de Tanguy Viel (éd. de Minuit)

    * mon choix.

    Et le lauréat est : les éclaireurs, Antoine Bello.

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  • CR79 : pastorale américaine - Philip Roth

    9782070750009FS.gifmot de l'éditeur : Après trente-six ans, Zuckerman l'écrivain retrouve Seymour Levov dit « le Suédois », l'athlète vedette de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'immigrés juifs est devenu un Américain plus vrai que nature. Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise MissNew jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d'érables centenaires: la pastorale américaine. Mais la photo est incomplète. Hors champ, il y a Merry , la fille rebelle, et, avec elle surgit, dans cet enclos idyllique, le spectre d'une autre Amérique en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainteAngela Davis, des rues de Newark à feu et à sang...

    mon avis : Ouahhh ! encore sous le choc, encore avec les Levov. Allez, retour sur Terre.
    Je dis souvent que les romanciers américains sont avant tout de bons raconteurs d'histoire, et bien là après la lecture de cette époustouflante pastorale américaine, je me sens tout con. Car ce n'est pas qu'une histoire qui est racontée ici, c'est l'Amérique, son rêve et ses travers, ses fêlures, la réussite des uns et les frustrations des autres. Dans ce livre, Roth fait montre d'une finesse d'analyse impressionnante et de qualités de sociologue autant que de psychologue.
    Et le personnage de Seymour Levov est si attachant dans sa toute puissance, sa grande bonté et sa grande beauté que lorsque que j'ai achevé le roman, j'ai eu du mal à me figurer qu'il n'existait pas en vrai. Un peu plus sensible, j'aurais pleuré plusieurs fois devant la peine et les doutes de cet homme intègre, droit et philanthrope.
    Et ce roman m'a ramené en pleine figure certains combats qui m'agitent intérieurement, concernant notamment des choix politiques. Je me demande si j'arriverais à me fixer un jour, mais en tout cas si j'y arrive ce ne sera sans doute pas grâce à Roth qui sème plus la confusion qu'autre chose.
    Bien au dessus du complot contre l'Amérique (qui était déjà pas mal), pastorale américaine me réconcilie avec la littérature américaine.

    lecture du 23.02 au 05.03.09
    note : 4.5/5
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