note de l'éditeur : Fasciné par Napoléon qu'il rêve d'aller rejoindre, Fabrice del Dongo arrive à Waterloo quand commence la bataille. Mais il ne suivra pas la carrière des armes à quoi il aspirait, et consentira à devenir prélat. Avec assez de détachement, cependant, pour que l'essentiel reste bien pour lui chasse au bonheur - c'est-à-dire l'amour.
Quand Stendhal publie La Chartreuse en 1839, le propre du roman demeure toujours à ses yeux le romanesque où rien ne compte que le récit qui se moque du sérieux, l'allègement de la vie et l'héroïsme des grandes actions comme des grandes passions.
Et le paradoxe de ce livre moderne qui est aussi une satire du pouvoir et de la cour de Parme, de ce livre où les Italiens retrouvent leur culture, c'est qu'il demeure apparenté au vieux fonds sans âge des romans où l'aventure s'accompagne d'un climat de bonheur et de gaieté.
mon avis : Il m'est très difficile de commenter ce roman, d'autant que déjà, grosse espèce de grippe déclinante, je me sens encore complètement patraque, qu'ensuite il s'agit d'un classique de la littérature française et qui sommes-nous pour oser donner des avis sur de type d'oeuvre que le temps a consacré. Et ensuite, dans le roman lui-même, à des moments de grâce où il est question des amours de Fabrice del Dongo et de ses aventures et mésaventures se succèdent des longueurs interminables (qui doit signer l'acte de pendaison et comment, quand et patati et patata, à côté, Kafka est un petit joueur). 200 pages de moins en ne gardant que les amours et les péripéties directes de Fabrice auraient suffi. Et puis, même si ça n'a rien à voir parce que pas trop de la même période, j'ai une préférence pour Zola, qui n'oublie pas les "vrais gens", les gens du peuples, complètement occultés par Stendhal pour qui le peuple est une espèce de masse informe sans individualité.
Mais j'ai quand même un attachement particulier pour Stendhal car c'est grâce à lui que je suis vraiment "entré" en littérature avec le rouge et le noir au lycée. Je l'ai vite oublié au profit de Rimbaud mais quand même, le rouge et le le noir m'avait marqué et réconcilier avec les lettres.
lecture du 14.03 au 28.03
à venir : courir, Jean Echenoz