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  • En attendant Maryse...


    course à pied,sport,trail maryse le gallo,trail,fractionnéParmi tous les circuits que je possède autour de chez moi, il y a le circuit de Saint-Quidy (je leur donne tous un petit nom). C'est un circuit de 22,1 kms, à 85% sur route, qui part de chez moi, qui longe la rivière Le Tarun. Pendant quelques kilomètres, je cours sur la commune de La Chapelle-Neuve et puis ensuite sur celle de Plumelin et puis je bifurque à droite pour revenir à Camors en passant par le charmant village de Saint-Quidy (qui fait partie de Plumelin je pense). Saint-Quidy se mérite, il faut se farcir une grosse bosse pour atteindre la chapelle. Avant et après Saint-Quidy, c'est la partie la plus difficile du circuit (voir printscreen à gauche, on se croirait en montagne) . Les côtes sont raides. Ensuite, en revenant vers Camors, ça redescend mais il y a quelques faux plats qui font mal surtout quand on a déjà 15 kilomètres dans les jambes. Un moment, en traversant la forêt, j'envie à chaque fois les gens qui habitent  une petite maison en bois. La lumière est tamisée à l'intérieur et de la fumée sort de la cheminée. Cette maison respire le bonheur. Mais sans doute que j'idéalise. 

    Je n'avais pas fait ce circuit depuis le 22 octobre 2016. Je l'avais parcouru en 01h46, ce qui constituait mon record. Ce matin, j'ai hésité avant de partir tant le temps était pourri mais je suis quand même parti et j'ai explosé mon record de 10 minutes : 01:36. Pourtant, le retour fut une vraie galère. Le vent de face était terrible et pourtant j'avais les jambes pour aller vite. Je passe sur les averses de grêle ayant émaillé cette sortie. Le seul point positif est que sur les 10 premiers kilomètres, j'avais le vent dans le dos. 

    Je n'ai pas du tout regardé ma montre GPS (Garmin) pendant la course par peur de me démoraliser...alors quand je suis arrivé à Kerniel (après avoir donc avalé la grosse côte du village (voir printscreen)....comme si j'avais besoin de ça après 22 kms)) et que j'ai vu le chrono, j'ai halluciné. Encore que, j'avais remarqué que j'étais en forme et que j'avais une belle foulée mais j'ignorais dans quelle mesure les conditions météorologiques m'avaient ralenti. Donc, elles m'ont sans doute ralenti mais pas au point d'effacer les efforts réalisés depuis octobre 2016. C'est bien simple, depuis que je fais du fractionné en côte, je note à quel point c'est LA SOLUTION pour progresser. Je n'ose même pas imaginer quel chrono j'aurais fait si la météo avait été idéale. Une chose est claire en tout cas, je vaux désormais moins de 01h30 sur semi. 

    Je fais le fractionné en côte sur une butte de 600 mètres près de chez moi. Je la monte 5 fois à fond les ballons, je reprends mon souffle en redescendant et remonte. C'est dur, ça fait mal aux jambes, on en veut à la terre entière, à la topographie et à Gérard Larcher. C'est violent mais ce n'est que dans la douleur qu'on peut progresser.

    Donc, 01:36 pour 22 kms (soit 1 km de plus qu'un semi-marathon) sur un terrain accidenté et avec une météo pourrie est un résultat exceptionnel surtout lorsqu'on a fait 01:45 à Auray-Vannes qui est plus facile que mon circuit de Saint-Quidy.

    Donc, je suis en confiance pour dimanche prochain, jour où a lieu le trail Maryse Le Gallo. 3 distances sont proposées ( 8, 15 et 30 kms). J'ai hésité entre le 15 et le 30 mais comme jusque là, je n'ai fait que le 15 et comme je n'ai jamais fait mieux que 01:14, je me dit que c'est la chance de ma vie d'exploser mon record. Je pense que sur un malentendu, je peux flirter avec l'heure de course. 

    Loïc LT

  • (course à pied) - trail de Gourin le 14 08 16. Souffrance sur les hauteurs

    Les montagnes noires n'ont de montagnes que le nom car elles ne culminent qu'à 350 mètres. N'empêche que lors de cette fameuse course - le trail des crêtes des montagnes noires - (où j'ai fini dans les derniers mais battu quand même un record : celui de ma plus longue distance parcourue dans une course: 33 kms), on avait vraiment l'impression parfois d'être en haute montagne. Parfois, on devait même escalader des rochers avec des cordes et sur certaines pentes, il fallait avancer comme des singes, fou rire garanti. Il faisait chaud et je courais avec mon meilleur ami.On avait décidé de ne pas se quitter. On aurait été enchaîné, ça aurait été pareil. 

    J'ai beaucoup souffert. Dans les 10 derniers kilomètres, mes jambes étaient telles des traverses sncf. Je ne pouvais plus les articuler. Avec les crampes, en plus, c'était l'enfer sur la terre armoricaine. Et comme on savait que nos familles nous attendaient sur la ligne d'arrivée, on voulait quand même arriver en courant, fiers et dignes, ce qui était, même si c'était plat sur la fin, un sacré défi mais on y ait arrivé quand même ! Les traverses sncf ont bien voulu se plier un peu. Quand je suis arrivé, je me suis écroulé et on a passé un bel après-midi entre amis sur les bords du Scorff.

    Mais avec le recul avec mon ami, on en garde un souvenir mémorable. 

    'La douleur diminue quand elle est partagée.' Charles Albert Demoutier

    prochaines courses :

    - semi-marathon Auray-Vannes, le 11 septembre 2016

    - marathon de Vannes, le 16 octobre 2016 (avec un nouveau record de distance en vue).

    Loïc LT

    photos de l'enfer (prises par Bobby LeBouhellec, lien ici ):

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  • trail Maryse Le Gallo 2011

    Demain matin, à dix heures, alors que vous serez toujours bien au chaud sous la couette, ayez une pensée pour moi : je partirai pour un trail de 15kms, dans ma bonne vieille forêt de Camors (le trail Maryse Le Gallo du nom de la marraine de l’épreuve, une grande championne de la région).  
    J’ai repris l’entraînement depuis deux mois et même si je n’ai pas encore le niveau de 2009, je me sens plutôt bien. Il est possible même que je batte mon record de cette épreuve (01h13:44, le 9 mars 2008) si j’arrive à bien gérer ma course et s’il n’y a pas trop de gadoue (car il a plu un petit peu aujourd’hui).
    Alors, voilà, le lever pour moi se fera vers les 06:30, petit-dej (biscuits aux céréales, compote, café). Ensuite, préparation mentale en écoutant au casque le dernier album de Shy’m (pfff) et puis direction le circuit pour valider l’inscription et m’échauffer.
    sans oublier, ce soir la recharge en sucres lents avec une bonne plâtrée de nouilles (que je prends plus le matin avant de courir contrairement à avant).
     
    ++++ 

    Shym-Prendre-Lair.jpg