Le livre raconte l'existence de Franck, une vie marginale, ses années en prison, son enfance, sa vie dans les squats...à travers les pensées de son amie, la narratrice, qui s'appuie essentiellement sur les lieux (trajet pour aller en prison, gares..) pour faire remonter ses souvenirs. Elle s’adresse directement à Franck.
Le style très contemporain (genre école François Bon) est déroutant, avec beaucoup de phrases nominales ou des phrases avec le verbe à l’infinitif. Les écrivains français ont souvent cette manie de vouloir révolutionner le style, de détricoter le langage, et ce depuis les “nouveaux romanciers”. Un de temps en temps, ça va mais point trop n’en faut.
p133 : Fin de Lille et de Loos. Rentrer le soir et que savoir, en fait ? Quoi d’autre qu’une entorse et cinq ans à venir ? Mécanique, rupture de mécanique : appeler l’amie d’ici, dire en quelques mots dire à peine, qu’elle me force à sortir tandis qu’à Loos tu te jettes contre le mur, tandis qu’à Wimereux ou Gravelines ta famille ne soupçonne rien (que les morts ne sont d’aucune aide).
La dame tient un blog et a créé un site entièrement dédié à Franck.
lecture du 27.02 au 05.03.2011
Stock (la forêt), 295 pages
note : 2/5
à suivre : les chemins de la liberté, Jean-Saul Partre.
Et je ne lis pas beaucoup en ce moment, d’où ces quelques jours de silence.