Loïc LT, 19.12.1996
Je perds mon précieux en futiles discours
Qui telle la fumée sont plus légers que l'air
Et dans cette bêtise à jalouser les sourds
Mon cerveau de génie très vite dégénère.
Au hasard de ma vie, il arrive pourtant
Que quelques rencontres ravissent mon esprit
Et avec ces amis d'un instant confidents
Nous refaisons le monde à coup de théories.
On parle politique et de philosophie
Mécanique quantique ou bien astronomie
Et je rentre le soir ivre de certitudes
Heureux d'avoir un temps vaincu la solitude,
Cependant que j'entends les odieux commérages
Des concierges bêtes comme des coquillages.