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martine fait de la bicyclette

  • Martine fait de la bicyclette...au Faouët

    Il y a quelques années, un type de Lannion s'était aperçu par hasard que les marches que l'on voit page 9 dans Martine fait de la bicyclette ( dessin de Marcel Marlier, belge évidemment) sont la copie conforme des marches de l'escalier de Brélévenez, bien connu des lannionnais. Cela créa une petite sensation dans cette ville du Trégor et j'avais trouvé étrange que personne ne s'en était rendu compte tant d'années après la sortie du livre (1971). 

    Martine fait de la bicyclette, lannion, eccalier de brélévenez

    Et bien, aujourd'hui, je suis en mesure de ne pas être certain de supposer que dans ce même volume de Martine, que les halles que l'on voit page 13 sous lesquelles se déroule un marché et où Martine est fière de montrer son nouveau vélocipède à ses amis sont les halles du Faouët dans le Morbihan. Ce ne sont pas les halles en elles-mêmes qui m'y font penser (encore que) mais ce sont les maisons au fond qui ressemblent à celles qui existent encore aujourd'hui (qui sont surtout des commerces comme le Central Bar et un institut de beauté). Il se trouve que je connais très bien Le Faouët, puisque j'y ai travaillé quelques années dans un cabinet comptable et puis, excusez du peu, c'est le bourg où j'ai rencontré ma future femme. 

    J'ai pas mal de photos du Faouët mais aucune prises dans l'angle qui pourrait prouver mes dires. La prochaine fois que j'y vais (à la crêperie la Sarrasine, va sans dire), je m'occupe du problème. Comme ça, les costarmoricains feront moins leurs malins ! Enquête à suivre donc !

    Martine fait de la bicyclette, le faouët, les halles

    Loïc LT

     

  • la cabine ivre (ébauche d'un pastiche)

     

    Comme j’étais fixé sur un socle infrangible

    Je ne pouvais quitter ce quartier de malheur

    Et des jeunes branleurs me prenaient pour cible

    taguant sur mes vitraux de sordides horreurs.

     

    J’étais un peu soucieux que mon appareillage

    Ne serve plus que deux ou trois fois dans l’année

    Alors quand un Génie m’a offert un voyage

    J’ai quitté sans douleur ce trottoir malfamé.  

     

    Et j’ai quitté la ville munie de trois bottines

    Empruntant dans la nuit de petites ruelles

    Et j’ai croisé des gens voyant une cabine

    Courir et ne croyant que cela soit réel.

     

    J”ai traversé des bois et des chemins de terre

    Des champs avec du blé ou bien du triticale

    Et j’ai même failli surpris par une pierre

    Faire tomber au sol mon caisson de métal.

     

    Or moi, cabine libre tout comme un troubadour

    J’ignorais le destin de ce vagabondage

    Et j’avais même un peu le regret de ces jours

    Où je servais de lieu pour de longs bavardages.

     

    Et il advint que Max cherchant de la ferraille

    Croisa médusé ma carcasse d’acier

    Et il n’eut aucun mal avec son attirail

    A me mettre en pièces et puis à m’embarquer.   

    Loïc LT/Arthur R 

    cabineivre2.jpg

    (dessin original de Marcel Marlier - Martine fait de la Bicyclette - (Casterman)