Enfance ! On y revient tout le temps, qu'elle ne fut qu'un ténébreux orage ou qu'elle fut aimable, héroïque, fabuleuse, à écrire sur des feuilles d'or...souvenir de ces vendredis soirs où nous nous régalions d'un pot-au-feu fait maison, certes pas cuit dans la cheminée avec le pot suspendu au dessus du feu (façon pot-bouille) comme on le faisait jadis mais fait maison quand même, avec de la viande de la ferme , des pommes de terre et des oignons du jardin, des carottes du jardin aussi peut-être, je ne sais plus, mon père non plus d'ailleurs, il ne se souvient même plus de ces vendredis pot-au-feu.
Prisca sachant mon grand amour de l'art (culinaire -) n'est pas sans savoir que le pot-au-feu est ma madeleine de Proust, celle qui me réveille de ma torpeur d'adulte pour me conduire vers cette grande route par tous les temps, sobre naturellement, plus désintéressé que le meilleur des mendiants (si vous ne comprenez pas tout, c'est pas grave, l'essentiel est que moi je me comprenne..mais pourquoi faut-il toujours que je m'égare ?).
Ce dimanche, donc, ce fut pot-au-feu ( après quoi nous sommes allés en famille voir le film Belle et Sébastien, du sépia plein les doigts donc). Droit d'auteur oblige, je ne vous divulgue qu'une partie de la recette :
Pour la composition, et bien, on fait avec les moyens du bord, c'est à dire, un 'kit grande surface' pour les légumes...mais l'essentiel est préservé : le plat de côte de bœuf vient de chez notre voisin.
Et parce qu'un tel plat se respecte, on assaisonne le tout avec pas n'importe quelle moutarde (à ce propos il faudrait que je vous parle aussi d'une boutique ( bien petit mot pour qualifier ce lieu où nous l'avons acheté) mais plus tard.
Quelques photos quand même de la préparation et du service :
Ce fut un régal. Le pot-au-feu est définitivement mon plat préféré, à bons entendeurs, salut ! C'est la première et dernière note d'ordre culinaire que je ferai sur ce blog, je vous prie donc de l'apprécier à sa juste mesure. Merci à Prisca, à Daniel (fournisseur de bidoche) et à Mano (fournisseur de recette).
Loïc LT


Est-ce que je suis un vieux con si je vous dis qu'il n'y a rien de bon à la télé, qu'avant c'était mieux etc ? Peu importe à la limite si ça fait vieux con ou quoi mais quand je vois ce que je vois, je suis vraiment consterné. J'ai en horreur les émissions de télé réalité, au sens large du terme, c'est à dire que pou moi un concours de pâtisserie est de le télé réalité. J'exècre la façon dont sont conçus ces programmes dans lesquels on fait croire qu'il arrive ceci ou cela à des quidam lambda alors que tout est scénarisé, édulcoré. Je déteste ces séquences où on les fait s'exprimer à part devant la caméra pour qu'ils donnent leurs impressions sur ce qu'ils vivent, le top étant qu'ils se mettent à chialer. Il n'y a rien à garder de ces émissions, c'est de la merde en boite, un attrape-nigauds et quand on voit la place que ça prend à la télé, je crains que cela ait des incidences sur l'évolution psychologique de nos enfants, à qui on fait croire que la vraie vie, c'est la compétition, le dénigrement de l'autre etc.
Plutôt que de faire un compte rendu de cette oeuvre (que j'avais lue il y a 20 ans), j'ai décidé de faire comme si je devais la résumer à mes filles.
présentation de l’éditeur : Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »… Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c’était à refaire ? À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c’est la déflagration… « Avec le mensonge on peut aller très loin, mais on ne peut jamais en revenir » dit un proverbe qu’illustre ce roman d’une puissance et d’une habileté hors du commun, où la petite histoire d’un triangle amoureux percute avec violence la grande Histoire de notre début de siècle.