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CR254 : du côté de chez Swann - Marcel Proust

Marcel Proust, littérature, littérature française, du côté de chez swannPlutôt que de faire un compte rendu de cette oeuvre (que j'avais lue il y a 20 ans), j'ai décidé de faire comme si je devais la résumer à mes filles. 

Du côté de chez Swann expliqué à mes filles.

Le roman se passe au début du XXème siècle en France. C’est l’histoire d’un garçon adulte qui s’appelle Marcel et qui essaie de se rappeler des souvenirs de son enfance dans le petit village de Combray en Normandie mais il n’en garde pas beaucoup à part le fait qu’il avait du mal à s’endormir surtout lorsque sa maman ne venait pas lui faire un bisou et cela arrivait surtout lorsque la famille recevait le visite d’un dénommé Charles Swann, un monsieur très élégant, cultivé et qui connaissait beaucoup de gens importants à Paris ; du coup Marcel n’aimait pas beaucoup quand Swann venait. Un jour pourtant, le simple fait de manger une madeleine avec un thé lui procure une joie intense et fait remonter du fond de sa mémoire tous ces souvenirs jusque-là inaccessibles. Le narrateur peut commencer sa recherche du temps perdu. 

Marcel et ses parents vivaient à Paris en hiver et chez une tante à Combray en été. Ils sont plutôt riches et n’ont pas vraiment besoin de travailler pour vivre. A Combray, il y a une église avec un joli clocher et puis plein de gens dont Charles Swann qui y possède une maison (mais il en a aussi une à Paris). Swann est marié avec une jolie poupée qui s’appelle Odette de Crécy et toute une partie est consacrée à la façon dont ces deux-là (un amour de Swann) sont tombés amoureux (et ça se passe bien avant que Marcel ne soit né). Après avoir conquis Odette, Swann devient très jaloux, à en devenir fou si bien qu’Odette en a marre de lui mais finalement il s’en fout car il trouve qu’elle n’est pas son genre. Mais ils se marieront quand même et ils auront un enfant qui s’appellera Gilberte.

On va faire la connaissance de Gilberte dans la 3ème partie du roman (noms de pays : le nom) , partie dans laquelle Marcel nous informe d’abord que faute de pouvoir voyager (parce qu’il a une santé fragile), il essaie d’imaginer à quoi ressemblent les villes et les autres pays à la simple prononciation de leur nom. Ensuite, nous sommes à Paris en hiver. Un peu par hasard, Marcel et Gilberte deviennent amis en jouant dans un parc près des Champs-Elysées. Quel âge a Marcel, je ne sais pas trop, dans les 12 ans peut-être. Mais lui, c’est plus que de l’amitié qu’il éprouve pour Gilberte, c’est de l’amour ! Il aime Gilberte alors qu’elle, elle considère Marcel avant tout comme un bon ami. Et puis, Marcel devient un peu marteau et devient amoureux de tout l’univers de Gilberte et notamment de ses parents, comme Swann par exemple qu’il détestait tant avant parce que ses visites l’empêchaient d’avoir un bisou de sa maman.

Voilà un peu près l’histoire. Il ne se passe pas grand-chose dans le roman. Pour Marcel Proust, les sensations comptent plus que les faits et il aime bien décrire les gens physiquement un peu mais surtout psychologiquement, c’est-à-dire qu’il essaie de comprendre pourquoi les gens agissent d’une façon plutôt qu’une autre. Et il le fait très bien, aucun écrivain n’a réussi à le faire aussi bien que lui. Mais il faut s’accrocher car souvent les phrases sont très longues et on s’y perd un peu !

Loïc LT

kindle/lecture :octobre 2013, 5/5

Commentaires

  • Voilà qui m'évite d'avoir à me taper les 3000 pages de La Recherche, merci bien ! ("Mais il faut s'accrocher... et on s'y perd un peu" : c'est justement pourquoi je ne me résouds pas à m'y mettre.).

  • Autrefois j'ai lu les trois premiers volumes avec plaisir. Mais lorsque j'ai voulu m'y remettre,cette année, en raison de toutes ces émissions sur le centenaire de " Du côté de chez Swann", j'ai été affreusement déçue. Je ne me perds pas dans les phrases,non,je suis bien le déroulement de la pensée proustienne mais ce narrateur m'énerve à présent, j'ai envie de le taper. Bizarre!

  • Oui la subtilité de sa pensée n'a d'égale que l'agacement que l'on ressent devant sa paresse de petit bourgeois couvé et choyé..mais peut-être sa pensée si profonde n'est-elle rendue possible justement que parce qu'il a le temps de la développer, parce qu'il tout le loisir d'être un spectateur assidu de la nature humaine...

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