La couverture de Télérama a ceci de particulier qu'elle est bien. Pardon je recommence : la couverture de Télérama a ceci de particulier qu'elle ne contient qu'une photo, secondée d'une petite légende (ou pas). Ainsi donc, mis à part la photo, la une de l'hebdomadaire n'annonce rien du contenu. Et pour cause, Télérama a des fidèles lecteurs qui achèteraient leur mag préféré quand bien même la couverture ne serait qu'une page blanche. Pas besoin donc de faire du racolage pour annoncer qu'à telle page, untel est interviewé ou qu'à telle autre, tel voyage est à gagner.
Télérama signifie à la base TELEvision, RAdio, cineMA. L'une des raisons pour lequelles je suis un fidèle lecteur, c'est que c'est le seul magazine qui donne le programme 24h/24 et 7J/7 des émissions de Radio France. L'une des raisons qui pourrait éventuellement me faire me désabonner, c'est une ligne éditoriale faisant trop dans le poliquement correct de gauche et laissant trop de places aux déclinologues (de tous poils comme on dit).
Mercredi dernier, après avoir enlevé et avalé le cellophane, j'ai découvert le visage lumineux et souriant d'une femme qui s'est avéré être celui de Véronique Ovaldé, la toute nouvelle lauréate du prix littéraire Télérama/France Culture. La simple vue de ce visage rayonnant invite à la lecture. J'avais déjà eu le même coup de foudre après avoir vu le visage d'Eric Reinhardt. Je devinais dans son regard, son air, sa façon de se tenir que rien de banal ne pouvait sortir de la plume de cet écrivain. Et je ne me suis pas trompé. Le livre de Véronique Ovaldé s'intitule Et mon coeur transparent. Je ne sais pas de quoi il parle mais je sais une chose : il va alourdir mon découvert bancaire.
Demain, mercredi 19 mars sort le nouveau télérama. Quoi qu'il arrive, je parlerai ici de sa couverture. A vue de nez là, comme ça, je dirais que ça ne concernera pas la littérature (jamais deux semaines de rang), pas le cinéma non plus. Un chanteur peut-être. Bashung qui sort un nouvel album ? Ah non, Sébastien Tellier, la soi-disante nouvelle sensation électro. Voilà, je parie là-dessus : un gros plan de Tellier et un sous titre sobre annonçant qu'il représente la France à l'Eurovision. rdv demain. Loïc, 23h30

Il y a quelques mois, Caroline Cesbron, responsable du service communication de France Culture, a commencé à alimenter un blog, intitulé
Donc voilà. C'est un film qui se passe dans le désert américain non loin de la frontière avec le Mexique. Du traffic de drogue dans l'air, des morts et une malette contenant un max de pognon. Un type dans le genre cowboy tombe dessus par hasard et ne sait pas qu'elle est reliée à un émetteur. Un autre type, un méchant avec une sale gueule de méchant va tout faire pour retrouver la malette et pour ce ne va pas hésiter à tuer tout ce qui bouge, tout ce qui l'embête ou pas. Parrallèlement, un flic joué par l'excellent Tommy Lee Jones se sent un peu dépassé par les événements et en tirera les conclusions qui s'imposent.
Il y a une malédiction autour de Middlesex qui fait qu'à chaque fois que je me décide enfin à le lire, une lecture impromptue me tombe dessus qui retarde celle du roman de Eugenides. Cette fois-ci, il s'agit d'un roman intitulé 'Camille' écrit pas un certain Bernard Fauren. Il m'a été conseillé par le membre d'un
10h00 : départ du 15KMS. Il fait beau mais les pluies tombées les derniers jours laissent craindre un circuit boueux et glissant. Je me sens personnellement très bien. J'ai effectué ma dernière séance d'entrainement mardi dernier. Pour aujourd'hui, mon objectif est de faire moins de 1H20, ce qui est de l'ordre du possible (j'avais fait 1h15 en 2004) compte tenu de ma progression récente. Le trail n'est pas trop ma tasse de thé. D'ailleurs celui-ci sera le seul dans mon calendrier. Je n'aime pas trop ce type d'épreuve..parce que beurk, les branches qui te fouettent dans la goule, les racines, les rivières à traverser, les côtes à 17%, merci. Mais bon, là c'est dans la forêt de Camors où je traine mes guêtres depuis pas mal d'années.
. chanson originale de l'année : ma France à moi, Diam's ; Garçon, Koxie ; Double je, Christophe Willem ; je suis un homme, Zazie,

Il me semble que que j'ai appris l'existence de ce livre grâce à Philippe Vasset dans 'un livre blanc'. Il le cite plus ou moins. Et comme de fait, après lecture, il s'avère que Jean Rolin a écrit "zones' dans le même état d'esprit que Phillippe Vasset. Même état d'esprit mais procédé différent. Encore que. Le narrateur de 'zones' est plutôt un promeneur, un voyageur alors que Vasset serait plutôt géographe où cartographe. Mais les deux sont fascinés par tous ces lieux oubliés, les périphéries, lieux de passage où tout est éphémère..(mais où l'essentiel de nos vie se joue..c'est d'ailleurs ça la moralité de cette histoire).