C'est de pire en pire...
rappel 13 03 2012 :
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C'est de pire en pire...
rappel 13 03 2012 :
Début mars, un ami a débarqué chez moi avec un échantillon d'un bambou qu'il possède chez lui :
Ne s'agissant ça pas du sempiternel aurea, j'ai été tout de suite intéressé. Queques jours plus tard, muni de ma pioche et de ma pelle, je me suis rendu sur place pour voir la plante en question. Situé derrière un bosquet de pseudosasa japonica et non loin d'une touffe de pseudosasa tsutsumiana, le phyllostachys se dresse au bord d'une espèce de monticule plutôt hostile.
Je n'ai pas eu trop de mal à extraire une motte :
Ensuite, j'ai demandé à mes camarades bambouphiles de quelle espèce il pouvait s'agir. Ils ont la quasi certitude que c'est un phyllostachys sulfurea. Reste plus qu'à attendre les premiers turions. La saison commence bien.
Quand j’étais petit, nous passions souvent devant ce garage agricole.
Il représentait pour moi un peu la porte de cette Bretagne intérieure où déjà à l’époque tout partait en vrille. Trente ans après, l’endroit n’a pas bougé. Tout semble figé et en même temps, l’activité semble se poursuivre.
Nous sommes à Bubry. On rentre dans le dur. Plus au nord, il y a Persquen où vécut mon grand-père. Il y aurait de bonnes photos à prendre dans ce bourg improbable où il y a quelques années, on pouvait encore boire un verre “chez Paulette”, un petit bar-épicerie qui me fascinait quand j’étais gamin parce qu'on y trouvait de tout. Ça ne fait pas longtemps qu'il est fermé :
Un soir de 1999, alors que je rentrais du boulot (je bossais à Guémené, que tout le monde connaît évidemment) , je décidai de m’y arrêter, et paf, sur qui je tombe, sur mon tonton Gérard qui discutait avec un type qui bossait à l’imprimerie de Guéméné. Je bus des bierres en leur compagnie et je ne sortis de chez Paulette que très tard, un peu ivre sans doute. Je me souviens vaguement que le mec de l'imprimerie m'avait sorti sa science sur son job de commercial, que Gérard s'ennuyait et que je ne savais plus comment faire pour partir.
Dans ce no man’s land que constitue le centre Bretagne, le pittoresque bourg de Guéméné ressemble un peu à un oasis commercial où l'on trouve pas mal de restaurants dont l'un "les 3 marchands" est une curiosité qui vaut le détour. Si on quitte Guémené pour aller vers l’ouest, on peut voir l’ex garage John-Deere où travaillait l'oncle Gérard et puis après, il faut se taper une longue ligne droite sinistre le long de laquelle le brouillard ne se lève presque jamais avant d’arriver à Lignol, bourg où se situe le domicile partagé dans lequel vit aujourd'hui ma grand-mère atteinte de la maladie Alzheimer. C'est bon, ça suit ?
Il est possible d'y faire du lèche-vitrine (avec un coup de bol, peut-être leur reste-t-il quelques pots de peinture Corona, c'est de la qualité Corona) :
Il faudrait qu’un jour, je prenne mon temps pour photographier ces endroits sinistrés mais pas dénués d’intérêt. Au détour d’un virage, une ferme abandonnée est toujours possible, au bout d’une rue, un restaurant “ouvert”, c’est en tout cas ce qui est écrit sur un bout de papier jauni plaqué contre la vitre poussiéreuse, et puis un garage de réparation de matériel agricole alors qu’il ne reste dans les environs qu’une poignée d’agriculteurs célibataires. et dépressifs. Porter également une attention sur le manque de goûts des habitants pour l'aménagement de leurs extérieurs...mais bon, on peut les comprendre aussi...à quoi bon...
llt, 19 03 2012
La tempête du 16 décembre aura été fatale au pittosporum qui se dressait majestueusement le long de l'entrée principale...au petit matin, il était allongé....et le lendemain, peu motivé par exécuter le moindre effort dans le jardin, je le redressai et le tuteurai sommairement. Suite à quoi, courant février, on s'est rendu compte qu'il tirait vraiment la tronche. Et ce n'est que samedi dernier que je me suis décidé à tenter de le sauver. Dans ma brouette, je lui ai préparé un mélange de terre végétale, de terreau et de compost (made in Kerniel). Et puis, nous nous lui avons choisi une nouvelle place.
Trois jours après ce transfert, l'arbuste est au plus mal. Ses nombreuses feuilles qui n'avaient pas sourcillé après Joachim pendouillent. Ma petite expérience de jardinier m'a appris à être patient mais là, je ne sais pas pourquoi, je ne sens pas trop l'affaire. Du coup, j'ai décidé de vous faire suivre ce qui j'espère ne sera pas son chemin de croix...
J'aime beaucoup le pittosporum garnetti, même si de prime abord, il semble quelconque. Mais en y fourant son nez, on y rencontre des tiges d'un noir d'encre qui ne sont pas sans me rappeler celui des chaumes de mes phyllostachys nigra (je sais, j'y reviens tout le temps...)
llt, 13 03 2012
Cette pochette donne vraiment envie de s'y arrêter non ? Le soir, comme ça, quand tout le monde est couché, j'aime bien me créer une petite ambiance jazz dans la mezzanine. J'ai mis longtemps à comprendre le jazz mais je sens que petit à petit ça vient. J'ai une préférence pour l'ambiance piano bar. C'est d'ailleurs un peu l'atmosphère de l'album by myself de Meredith D'ambrosio.
Je ne vais pas vraiment faire de compte rendu de ce roman policier (mais globalement, mes comptes rendus en sont-ils vraiment ?). Juste dire qu’il remplit pleinement les conditions qui font un bon polar : une bonne histoire et du suspens. C’est le deuxième Arnaldur Indridason que je lis et ce ne sera pas donc pas le dernier. Il y en a quelques autres et cette idée me réjouit. J’avais découvert cet auteur lors de ma suite islandaise pendant l’été 2010 avec l’homme du lac. Il mettait en scène Erlendur Sveinsson, ce même flic qui apparait dans plusieurs romans d’Indridason dont hypothermie. C’est un flic attachant, teigneux, tourmenté par son enfance, par ses enfants, un type avec pas mal de failles, ce genre de flics qu’affectionnent les auteurs de polar (je pense à James Lee Burke par exemple ou Fred Vargas ).
Ce qui nous éloigne du sujet de la note mais qu’importe.
lecture du 19.01 au 28.01.2012
Métailié, Noir, 294 pages
année de parution : 2007
traduit par Eric Boury (2010)
note : 4/5