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islande

  • CR228 : hypothermie : Arnaldur Indriðason

    hypothermie9782757822814.jpgJe ne vais pas vraiment faire de compte rendu de ce roman policier (mais globalement, mes comptes rendus en sont-ils vraiment ?). Juste dire qu’il remplit pleinement les conditions qui font un bon polar : une bonne histoire et du suspens. C’est le deuxième Arnaldur Indridason que je lis et ce ne sera pas donc pas le dernier. Il y en a quelques autres et cette idée me réjouit. J’avais découvert cet auteur lors de ma suite islandaise pendant l’été 2010 avec l’homme du lac. Il mettait en scène Erlendur Sveinsson, ce même flic qui apparait dans plusieurs romans d’Indridason dont hypothermie. C’est un flic attachant, teigneux, tourmenté par son enfance, par ses enfants, un type avec pas mal de failles, ce genre de flics qu’affectionnent les auteurs de polar (je pense à James Lee Burke par exemple ou Fred Vargas ).  

    Après cette lecture palpitante, j’ai ressenti le besoin de reprendre mes esprits et je me suis lancé sans trop y croire dans une relecture : à l’ombre des jeunes filles en fleurs de Proust. Au début donc, c’était juste comme ça, pour m’amuser avec ma liseuse kindle mais je me suis laissé embarquer. Quelques passages me font même rire aux éclats :

    ...de même qu'au moment où un inconnu, avec qui nous venions d'échanger agréablement des impressions que nous avions pu croire semblables sur des passants que nous nous accordions à trouver vulgaires, nous montre tout à coup l'abîme pathologique qui le sépare de nous en ajoutant négligemment tout en tâtant sa poche : « C'est malheureux que je n'aie pas mon revolver, il n'en serait pas resté un seul »...

    Ce qui nous éloigne du sujet de la note mais qu’importe.


    lecture du 19.01 au 28.01.2012
    Métailié, Noir,  294 pages
    année de parution : 2007
    traduit par Eric Boury (2010)
    note : 4/5

  • CR214 : le cadavre dans la voiture rouge - Olafur Haukur Símonarson

    le-cadavre-dans-la-voiture-rouge.jpgJonas, un chômeur un peu paumé et vaguement alcoolique se voit proposé un poste d’enseignant dans une petite bourgade paumée du Nord de l’Islande. Arrivé sur place, il réalise très vite qu’il n’y s’y plaira pas. Le directeur de l’école lui est très antipathique et puis il se rend compte que le village est tyrannisé par trois ou quatre notables qui décident de tout et qui surtout, ont pas mal de choses à se faire reprocher, et notamment, devine très vite Jonas,  au moins un meutre, celui de l’enseignant qu’il a remplacé et qui a disparu du jour au lendemain.
    Logeant chez une collègue enseignante considérée comme folle et nymphonane par tous les villageois, Jonas décide de mener sa petite enquête. Il retrouve le corps de l’enseignant noyé dans le port au volant des sa voiture rouge. Et alors, tout se complique pour lui.
    J’ai pris plaisir à lire ce petit polar (trois heures environ).  L'atmosphère est étouffante, les conditions météorologiques exécrables, l'environnement est hostile et tout cela est bien restitué par la plume de l'auteur, qui par ailleurs, laisse une large place aux dialogues (il faut dire que Olafur Haukur Símonarson est avant tout un auteur de pièces de théâtre). Tranquillement, tout le long du roman, la suspense monte jusqu’au dénouement...suivi à la dernière page d’une  surprise, sorte de petite pirouette qui fait son effet.
    Le cadavre dans la voiture rouge est un roman glauque, oppressant et stylisé qui vaut le détour.

    lecture du 30.07 au 31.07.2011
    points, P2067,  287 pages
    année de parution : 1986
    traduction : Frédéric Durand, 1997
    note : 4/5

    Olafur Haukur Símonarson

    Olafur Haukur Símonarson