Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

romans

  • réforme du prix Goncourt

    L'annonce du prix Goncourt m'énerve (un peu) tous les ans tant on sait toutes les tractations qu'il y a derrière, les enjeux économiques etc. Autant de choses qui n'ont rien à voir avec la littérature..et je sais que c'est une banalité que de le dire. Tout les fins lettrés le disent et même les moins fins.
    Mais plutôt que se plaindre, cherchons des solutions.
    J'ai imaginé deux réformes possibles :
    - que le jury n'existe plus et que le  prix Goncourt soit décerné directement par le président de la république, en son âme et conscience, qu'il ait lu ou pas les livres et sans qu'il ait besoin de se justifier de quoi que ce soit.
    - que le jury (composé des membres actuels ou pas, peu importe) s'enferme pendant les trois mois précédent le Goncourt (c'est à dire pendant la période où les livres sont publiés) dans un hôtel particulier, qu'ils soient coupés du monde et qu'on leur remette tous les livres de la rentrée, sans le nom de l'auteur et sans le nom de la maison d'édition, les livres étant tous de format identique et ressemblant sauf le contenu. Et qu'ensuite, ils se coltinent les romans et qu'ils décident du meilleur.
    Et là, le prix Goncourt signifierait vraiment quelque chose.

    On en est loin...mais quand même, bravo à Marie Ndiaye.

  • novembre au féminin

    nov.jpgPour commencer ce mois de novembre, j'ai emprunté à la bibliothèque trois femmes puissantes (lecture en cours) de Marie Ndiaye (probable lauréat du prix Goncourt 09) et les heures souterraines de Delphine de Vigan et comme j'avais pour la suite plus ou moins l'intention de lire hors-champ de Sylvie Germain (que je vais emprunter également ayant dépassé mon budget d'achat de livres 2009 - les temps sont durs -,) je me suis dis tiens, 3 romans féminins, continuons sur notre lancée..ça tombe bien, la peine du menuisier de Marie LeGall me tente bien.
    Et s'il reste du temps (mais on pourra toujours empiéter sur décembre, il faut que j'arrête avec cette manie qui consiste à ne pas avoir de lecture en cours d'un mois sur l'autre), je lirai enfin les années de Annie Ernaux, cadeau du père-noël 2007.
    Ce n'est quand même pas normal que dans la liste des livres lus depuis l'ouverture de ce blog, seuls 8% sont écrits par des femmes.

    Et par ailleurs, je peux déjà vous dire, après en avoir lu une centaine de pages, que le Marie Ndiaye est très bon.*

    * bien que j'ai une petite contrariété d'ordre technique avec ce roman...une phrase dont je ne comprends ni le sens ni la forme. Si certains d'entre mes lecteurs (il en reste) ont lu ce livre et voudraient m'aider, je veux bien qu'on en parle. Ça m'enlèverait un poids...

     

  • Voici le lauréat du prix Goncourt 2009

    Sans l'avoir lu (il ne m'intéresse pas plus que ça) et quinze jours avant son annonce officielle, je vous annonce que le prix goncourt 2009 sera attribué à :

     

    Trois_femmes_puissantes_Marie_NDiaye_kapak_20090827.jpg

    Et pour prouver que je ne raconte pas de bêtises, je jure de lire un roman de Guillaume Musso s'il s'avère que c'est un autre qui l'emporte (c'est dire si j'ai confiance -)))

     

  • rentrée littéraire 09, suite

    9782283023488.jpgEt il faut peut-être rajouter l'annonce de Marie-Hélène Lafon. Bonne critique de toutes part, tout arrive sur france culture entre autres et celle de télérama (par Christine Ferniot) dont voici la fin :

    Sa fiction devient d'une redoutable puissance grâce au rythme de ses phrases longues, tantôt pressées, tantôt languides. Elle déniche le mot juste qui cingle, l'adjectif qui hypnotise, la ponctuation qui rend la phrase vertigineuse. Ce septième livre est le plus abouti, le plus apaisé, plein de silences, de pudeurs et de désirs.

    Ce qui donne envie de courir l'acheter ou plutôt me concernant de cliquer l'acheter. Ce qui va être fait dans la minute.


    interview pour fnac.com :
  • rentrée littéraire 09

     

    beaune.jpg

    La France est le pays du monde qui compte le plus d'écrivains par habitant et c'est celui aussi où ils sont le plus talentueux. Ce qui n'est pas pour me déplaire car je préfère qu'on ait de bons écrivains que de bons sportifs (mais si c'était possible d'avoir les deux, ce serait mieux). La littérature sublime la vie, nous aide à vivre et à mourir alors que le sport sert à se voiler la face, à lutter vainement contre le temps qui passe. Mais c'est vrai que j'aime le sport et plus que de raison même. Mais il n'en reste pas moins que je suis conscient que le sport est un leurre.
    Voilà pourquoi il ne faut pas prendre à la légère la rentrée littéraire dans un pays comme la France. Et voilà pourquoi aussi il est difficile de faire son choix (je sais, c'est un peu tarte à la crème de dire qu'"il est difficile de s'y retrouver dans les 600 romans de la rentrée"). Et comme on ne peut pas tout lire, il faut faire des choix.

    . Un homme louche de François Beaune me tente bien. Parce qu'il y a des bambous en arrière plan de la photo promotionnelle ;

    . Des hommes de Laurent Mauvignier car c'est la seule sortie des Editions de Minuit et que les Editions de Minuit sont chères à mon coeur ;

    . Demon de Thierry Hesse pour l'ambition et parce qu'un peu dans l'esprit du sublime zone de Mathias Enard ;

    . Hors-champ de Sylvie Germain parce qu'il faut une dame et que l'histoire un brin kafkaienne de cet homme qui devient invisible est assez tentante ;

    . L.A Story de James Frey parce qu'il faut un roman étranger ;

    . Un coeur intelligent de Alain Finkielkraut parce qu'il faut un essai, parce que Finkielkraut est brillant et parce qu'il nous dit ici son amour de la littérature.