Ambiance : superbe ambiance, bon public, ce qui m'a aidé à grimper les côtes (des toutes petites côtes quand même, il ne faut pas exagérer) attendu qu'ayant une certaine fierté, je déteste que l'on me voit souffrir alors quand je me sais regardé, je me redresse, bombe le torse et fait bonne figure et..finalement vais plus vite.
Baden : soit disant qu'il y a une cote en traversant ce bourg (km7) mais je l'ai trouvé assez facile. Raide mais si courte qu'elle n'a pas le temps de faire mal.
Crampe : j'en ai eu sur les cinq derniers kms, des crampes latentes, prêtes à me faire souffrir mais en gardant les muscles bien tendus, j'ai réussi à les maîtriser..au prix d'une vitesse inférieure évidemment (j'étais à 5.30 au km sur les 3 derniers kms).
Départ : des frissons lorsque 5000 personnes prennent le départ en même temps et que que le cortège se déploie peu à peu, pour peu que l'on prenne le temps de regarder la chose. Impressionnant.
Édition 2010 : je n'y participerai pas. Mon but était de faire au moins une foi cette course mais je ne suis pas fan de cette distance. Je préfère continuer à m'entraîner sur des distances inférieures à 13kms en travaillant ma vitesse et mon allure. Ma prochaine course aura lieu le 18/10 et ce seront les foulées du Golfe (même jour que le marathon de Vannes), 13kms où je viserai un très bon chrono ( 55mns feraient mon bonheur).
Kercado : du nom du stade de Vannes qui sert d'arrivée. Un beau petit stade sur lequel hélas je n'ai pas pu accélérer.
K bis : comme tous les ans, les kenyans ont tout raflés. Rien à faire, ils sont plus forts mais ça agace un peu. Ils viennent, gagnent, empochent la prime, partent et on ne les revoit plus les années d'après.
Météo. Beau soleil avec 25° sur le circuit avec un léger vent de face. Mais rien de très très méchant.
Navette : bravo à l'organisation pour la gestion des navettes d'avant course : des milliers de coureurs à transporter à Auray et pourtant presque pas d'attente et aucune bousculade.
Ovestim's : de la marque des compléments énergétiques et du gâteau que j'avais mangé 1H30 avant la course. Pas convaincu par cette affaire-là. Le gâteau était bon certes mais indigeste et j'ai eu du mal à le digérer. Quant au coup de fouet (embarqué pendant la course), je l'ai trouvé gluant, désagréable à avaler et sans effet. Donc overstim's terminé.
Paysage : le paysage qui entoure Auray-Vannes n'est pas exceptionnel. Mis à part le port du Bono que l'on voit en passant le pont, le reste est assez ordinaire et je comprends la déception de ceux qui venant de loin espèrent un paysage armoricain pittoresque.
Ravitaillement : 5 ravitaillements bien répartis sur le circuit, avec éponges, eau et boissons énergétiques à volonté. Rien à dire.
Temps : 1h41.05...1067ème/4500. Dans le premier quart donc mais déçu quand même. Je visais les 1H35 et j'en suis loin. Mais j'ai tout donné et ne nourris aucun regret.
Vincin : soit disant que là aussi il y a une bosse qui est censé faire mal et qui fait partie de la légende du semi Auray-Vannes. Perso, je ne l'ai pas vu, pourtant je n'ai pas pris d'itinéraire bis !
Commentaires
Bravo quand même !
Je penserai à toi dans les jours à venir : Julie vient de me passer "La Solitude du coureur de fond", de Silitoe.
Et si tu veux courir vers chez moi, tu as loupé hier le célèbre marathon du Médoc (mais c'est normal puisque tu étais pris à Auray !), tu peux te rattraper le mois prochain avec les Foulées des Vendanges (où je vais m'inscrire, mais ds la section randonnée) !
Félicitations !
Je pensais avoir déjà commenté ce billet mais visiblement, j'ai du oublier de cliquer quelque part.
Cette course me fait rêver depuis sa première édition, quand j'étais en vacances à Baden.
Tu dis que ce n'est pas ta distance, que c'est ton premier semi mais tu finis dans les 25 % meilleurs ! Bravo !