Jonas, un chômeur un peu paumé et vaguement alcoolique se voit proposé un poste d’enseignant dans une petite bourgade paumée du Nord de l’Islande. Arrivé sur place, il réalise très vite qu’il n’y s’y plaira pas. Le directeur de l’école lui est très antipathique et puis il se rend compte que le village est tyrannisé par trois ou quatre notables qui décident de tout et qui surtout, ont pas mal de choses à se faire reprocher, et notamment, devine très vite Jonas, au moins un meutre, celui de l’enseignant qu’il a remplacé et qui a disparu du jour au lendemain.
Logeant chez une collègue enseignante considérée comme folle et nymphonane par tous les villageois, Jonas décide de mener sa petite enquête. Il retrouve le corps de l’enseignant noyé dans le port au volant des sa voiture rouge. Et alors, tout se complique pour lui.
J’ai pris plaisir à lire ce petit polar (trois heures environ). L'atmosphère est étouffante, les conditions météorologiques exécrables, l'environnement est hostile et tout cela est bien restitué par la plume de l'auteur, qui par ailleurs, laisse une large place aux dialogues (il faut dire que Olafur Haukur Símonarson est avant tout un auteur de pièces de théâtre). Tranquillement, tout le long du roman, la suspense monte jusqu’au dénouement...suivi à la dernière page d’une surprise, sorte de petite pirouette qui fait son effet.
Le cadavre dans la voiture rouge est un roman glauque, oppressant et stylisé qui vaut le détour.
lecture du 30.07 au 31.07.2011
points, P2067, 287 pages
année de parution : 1986
traduction : Frédéric Durand, 1997
note : 4/5

Olafur Haukur Símonarson
Je débute une petite série polar allemand avant de retrouver Thomas Mann pour en finir peut-être avec la Germanie qui m’occupe depuis début juillet. Cette série dans la série commence de la pire des façons avec potsdamer platz de Pieke Biermann.
mon avis : Je considère les lectures de maigret comme de petits divertissements intermédaires. Ce n'est pas que les romans de Simenon soient mineurs, au contraire même, car il n'y a aucun autre auteur dont les romans reviennent vers moi avec tant de régularité. Mais je les conçois pas autrement.
Je découvre petit à petit l'oeuvre de Georges Simenon grâce à quelques malheureux livres de poche dénichés dans le grenier familial. Ces vieux bouquins aux pages jaunies ont la particularité d'être vierge de toute quatrième de couverture si bien que je commence les lectures sans rien connaître de l'intrigue.
résumé : Quand on a été un caïd et qu'on se retrouve les flics au train, fauché comme les blés, avec deux gosses à charge, on peut toujours essayer de s'adresser aux copains.