résumé (éditeur) : La rue des Petits Champs est parmi celles où l'on rencontre les plus jolies femmes de Paris ... songeait rêveusement Nestor Burma lorsque entra dans son bureau Esther Lévyberg. Elle venait demander, contre le fantôme de son amant, la protection du détective pour elle et son frère. Son frère qui vendait, rue des Jeûneurs, de la toile au kilomètre. De la toile dont on fait des linceuls...
L'action de ce roman se déroule en 1955.
mon avis : Fan de la série Nestor Burma avec Guy Marchand, je n'avais cependant jamais lu de polar de Léo Malet. Voilà qui est fait donc avec ce kilomètre de linceuls qui est conforme à ce dont je m'attendais : le style de Malet est très vivant avec usage pléthorique de l'argot parisien des années 50, une histoire abracadantesque avec des cadavres en veux-tu en voilà et des rebondissements à la pelle. Mon cerveau n'étant pas coutumier des polars, j'ai perdu pieds à 30 pages de la fin à un moment où le nombre de personnages entrant en action était à peu près équivalent aux nombres de bouffées de pipes inspirées par Nestor.
Bon mais pour une fois que j'ai quand même une préférence pour la série tv, qui fait très bien ressortir le côté bohème et surréaliste de Nestor Burma (et c'est le genre de série même anti séries us car l'atmosphère compte autant que l'intrigue). Étant décédé en 1996, Léo Malet avait du en voir quelques uns et on peut supposer qu'il n'avait pas trouver ça si mal.
Pour l'anecdote, mon Nestor Burma préféré s'intitule la plus noble conquête de Nestor et fait partie des Nestor Burma librement inspirées des romans de Léo Malet, c'est à dire qu'il ne s'agissait plus de l'adaptation d'un roman mais d'une création où l'on ne gardait de Léo Malet que le cadre et les personnages.
Non mais tout ça pour dire que je cherche cet épisode en dvd, qu'il existe (parce que tous les NB sont sortis en dvd) mais qu'il est rare. Je l'ai évidemment en divx mais je le veux en vrai. J'avais même contacté, via son site, une des actrices (Margot Abascal) jouant dans l'épisode et elle m'avait gentiment répondu qu'il fallait que je contacte je ne sais plus quelle boite de prod etc, ce que j'avais fait mais ils m'avaient répondu qu'ils ne pouvaient pas le vendre ou un truc comme ça. Je ne sais plus moi, ça remonte à 2007.
En tout cas, extrait (court mais bon, cette transition, ce saxo, tout l'esprit Nestor y est. ici )
lecture du 27.04.09 au 30.04.09
note : 3.5/5
à venir : se tâte




Après l'éblouissant lune sanglante de James Ellroy, je continue mon programme spécial congés de printemps : lire trois grands auteurs de polars jamais lus. J'ai dit tout le bien que je pensais d'Ellroy. Je suis plus sceptique concernant Didier Daeninckx. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'est pas dans la même catégorie. Mais le lire après Ellroy, c'était peut-être pas la chose à faire.
On m'avait parlé de James Ellroy comme étant l'un des meilleurs auteurs de romans noirs de sa génération. Il était temps pour moi de vérifier la chose...et bien que je ne sois pas fan d'histoires de tueurs en série traqués par des flics solitaires, je dois avouer qu'il m'a été difficile de lâcher le bouquin une fois bien lancé (il y a juste les 30 premières pages qui sont un peu poussives). Je n'ai d'ailleurs éteint ma lampe de chevet qu'à 3 heures du matin pour pouvoir finir. Il était en effet impossible pour moi de m'endormir sans savoir qui du sergent détective Lloyd Hopkins ou du détraqué Teddy Verplanck allait avoir le dernier mot. La morale est sauve, c'est le sergent qui l'emporte. Ceci dit, Ellroy ne faisant pas dans le manichéisme primaire, nous sommes en présence d'un flic tordu, avide de sexe et de sensations fortes et d'un tueur en série poète et secrètement amoureux d'une seule femme.
Cette semaine il m'a fallu bossé huit heures par jour au lieu de sept habituellement. Huit heures ça fait long putain. Se lever à 7 heures du mat et rentrer chez soi à 18 heures le soir, ça laisse peu de temps pour les plaisirs de la vie. Mais "heureusement", entre guillemets évidemment, les filles sont en vacances chez papy et mamy...si bien que le soir, avec Prisca nous n'avons à nous occuper que de nos propres corps (mmh mmh)..et de nos esprits. Et moi, cette semaine, pour me divertir l'esprit j'ai choisi (un peu par hasard) de lire un Maigret, que jusque là je ne connaissais essentiellement que par la série télé où le commissaire est interprété par Bruno Crémer.
Je viens de terminer ce polar d'un auteur que je ne connaissais pas et qui m'a été conseillé sur un forum de discussion. Bilan à chaud après la lecture : de tous les polars que j'ai lu dernièrement (un toutes les cinq lectures à peu près), je pense que c'est le meilleur car il dispose des trois qualités qui font un bon roman policier : suspens, humour (anglais, ici) et bonne histoire.
Ceci est la première critique du livre le démon de onze heures réalisée sur la blogosphère littéraire. Déjà qu'à la base, ce blog est une rareté puisqu'il fait partie des seulement 2% des blogs du monde écrit en langue française. En conclusion, cher lecteur, on peut dire que vous êtes en train de lire un billet précieux...