Nathalie, femme brillante et belle est cadre dans une multinationale. Elle perd subitement son mari François, avec qui elle formait un couple fusionnel et se convainc qu’elle ne tombera plus jamais amoureuse. Trouvant refuge dans le travail, elle doit repousser les avances de son patron, Charles ainsi que celles d’autres garçons que sa nouvelle situation rend entreprenants. Pourtant, sans trop y croire au départ, elle succombe lentement au charme de Markus, un type pas beau, transparent , gauche et timide dont tout le monde se fout (une sorte de Mr Spitzweg en quelque sorte)...
J’ai été agréablement surpris par ce roman d’autant que ma première expérience avec David Foenkinos fut peu concluante. Le titre le résume bien puisqu’on ne tombe jamais dans le pathos. La relation qui se noue entre Nathalie et Markus, tout en délicatesse est décrite avec beaucoup de finesse et l’auteur semble se laisser surprendre lui même par cette union naissante, sans pour autant se départir d’une certaine ironie (qui semble être la marque de fabrique de ses romans).
Cela se lit comme du petit lait. C’est frais et contemporain à souhait.
Je suis réconcilié avec David Foenkinos (mais qui se souvient de lui ?) même si je ne mettrai pas 4 / 5 (un bon score dans mon impitoyable système de notation), car ça manque un peu d’ambition..comme la littérature française contemporaine en général (mais au moins celle de Foenkinos ne nous prend pas le chou, contrairement à d’autres dont je peux citer le nom..vais-je en finir ? oui).
lecture du 23.05 au 26.05.2011
éditions Gallimard , 200 pages
note : 3.5/5
à suivre : sans sang, Alessandro Baricco
llt, 23:00