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CR206 : sur la route - Jack Kerouac

kerouac.jpgLire sur la route faisait partie de mes résolutions pour cette année 2011. On me l’avait offert à Noel dans cette édition originale et définitive parue l’année dernière et sous-titrée le rouleau original, parce que soit-disant Jack Kerouac l’aurait écrit sur un rouleau de papier de téléscripteur, et...“d’un jet” dit la légende...
L’auteur y narre ses années d’errance et d’aventure en compagnie de ses amis tous aussi barrés que lui (Neal Cassady en premier lieu, un fou de vitesse ainsi que Allen Ginsberg, le poète ou  William Burroughs le drogué et tant d’autres). L’essentiel du roman se situe sur la route, évidemment, celle qui mène nos aventuriers de l’est de l’Amérique vers l’Ouest ou le contraire, de toute façon, le but étant le voyage, la destination finale n’est qu’une étape où le se retape à coup d’alcool et d’orgies. Certains même parfois s’installent, se marient, font des enfants mais ça ne dure jamais trop longtemps, l’appel de la route étant le plus fort. Tout celà se passe dans les années 50, on écoute du jazz et l’essence coûte pas cher (même pas un dollar le plein). Jack Kerouac écrit ce qui lui passe par la tête, sans théoriser...ce n’est que de la vraie vie.
Ce faisant, cette équipe de voyous (mais pas si méchants que ça), ne se doutait pas qu’elle était en train de poser les bases de la beat generation, un mouvement artistique prônant la liberté absolue, la liberté libre et dont ce roman de Kerouac peut être considéré comme l’oeuvre emblématique.
Alors, est-ce que j’ai aimé ? Et bien, il y a de bonnes séquences mais le tout est un peu répétitif. Trajets est-ouest, ouest-est en veux-tu en voilà, “à toutes blindes”. Et puis ne connaissant pas bien la géographie des Etats-Unis, il y a des moments où je ne savais plus du tout où l’action se situait. Mais le voyage ultime à l’intérieur du Mexique est fantasmagorique. Je reste sur une bonne impression et avec le sentiment du devoir accompli.

lecture du  27.04 au 24.05.2011
nrf, gallimard, 378  pages
traduit de l’américain par  Josée Kamoun
note : 3.5/5
à suivre : la délicatesse, David Foenkinos

Commentaires

  • Howl !

    J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus,
    Se traînant à l’aube dans les rues nègres à la recherche d’une furieuse piqûre,
    Initiés à tête d’ange brûlant pour la liaison céleste ancienne avec la dynamo étoilée dans la mécanique nocturne,
    Qui pauvreté et haillons et œil creux et défoncés restèrent debout en fumant dans l’obscurité surnaturelle des chambres bon marché flottant par-dessus le sommet des villes en contemplant du jazz,
    Qui ont mis à nu leurs cerveaux aux Cieux sous le Métro Aérien (…)

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