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musique - Page 4

  • dans le radio-cassette : la notte la notte, Etienne Daho

     

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    Dans ce deuxième album d'ed, il y a évidemment weekend à Rome qu'on ne présente plus, standard des années 80, maintes fois remixé depuis et que je réécoute avec plaisir et nostalgie. Le titre de l'album fait référence à la fin de cette chanson où Daho répète plusieurs fois "la notte la notte". De cet album, le grand public connait également le grand sommeil, qui a connu dans les 2000 à l'occasion du tour de l'été sans fin, un remix technoisant qui m'avait franchement renversé. On trouve également dans la notte la notte, Promesses, titre peu connu mais que j'adore, sortir ce soir qui a connu une seconde jeunesse à l'occasion du réévolution tour en 2004. Saint-Lunaire dimanche matin charme aussi l'auditeur, surtout s'il a connu Saint-Lunaire, le dimanche matin. Très bon album que j'écoute au moment où j'écris cette notte, cette notte. Un album avec des sonorités très années 80 évidemment (avec saxo et tout et tout) mais qui ne vieillit pas si mal.

  • Dominique A

    dom.jpgMon troisième chanteur français préféré (après Etienne Daho et Charles Aznavour - oui je sais, ça fait très ado cette façon de classer les artistes ! -) sort un nouvel album le 06 avril. Le titre de cet album est très recherché puisqu'il s'agit de la musique.  On peut écouter un extrait de ce nouvel opus sur son myspace. Ça s'appelle Immortels et c'est magnifique ! Symphonique, enivrant. Espérons que l'album soit de la même veine.

    Ce que j'aime chez Dominique A c'est la distance qu'il prend par rapport à son texte, son côté un peu brechtien (qu'on retrouve chez Françoiz Breut) qui pour beaucoup s'apparente à de la pédanterie. C'est ce qui fait, je pense, qu'il reste un peu à part et relativement méconnu du grand public et qu'il ne sera jamais récompensé aux victoires de la Musique où on prend peu de risques et où se croit branché parce qu'on a créé une catégorie rap et une catégorie musique électronique. La modernité n'est pas toujours là où elle se trouve, euh non, là où on pense qu'elle est, là où on dirait qu'elle est plutôt.

    Par ailleurs, il me plait de constater que malgré la crise du disque (je n'aime pas trop le mot crise qu'on utilise pour un oui ou pour un non, à tort et à travers dans l'industrie du disque, il y a vraiment une crise), les artistes ne baissent pas les bras et continuent à sortir des albums, que pour ainsi dire ils offrent au public.

    Loïc

  • coup de coeur pour : Françoiz Breut

    412RKQGXRUL._SS500_.jpgPetit intermède musical pour vous parler de Françoiz Breut, une chanteuse française injustement méconnue du grand public et dont je suis fan depuis le premier album sorti quelque part dans le milieu des années 90. J'avais quelques craintes avant la sortie du dernier (à l'aveuglette) étant donné que pour la première fois, elle était l'auteur des textes, et dans ces cas-là, comme on sait, c'est quitte ou double. Écrire des paroles ne s'improvise pas, c'est un métier. Après plusieurs écoutes de l'album, non seulement les craintes ne sont pas confirmées mais il s'avère que la plume de Françoiz vaut le détour et qu'on se dit même que c'est dommage qu'elle ne s'y soit pas mis plus tôt.
    Son dernier album est une merveille et se situe en ce qui concerne la musique et l'instrumentation dans la lignée des précédents. Tiens, j'aime tellement cet album que je me demande si je ne vais pas...l'acheter. D'ailleurs, si, je vais le faire, quitte à passer pour un has-been.
    Le son Breut est très particulier et ressemble beaucoup à celui de son ex-partenaire Dominique A, c'est à dire un mi-chemin entre minimalisme et variété. Ce serait un peu à ranger dans la même famille que feu Autour de Lucie ou Holden (dont on attend impatiemment le nouvel album). La sensation que j'ai à l'écoute des chanson de Breut est un peu  celle d'une jolie fille qui chante dans un grand hangar désaffecté avec pour l'accompagner un groupe avec batterie, guitare, clavier, basse et ça se passerait quelque part dans le Nord un jour de canicule.

     

    Alors, les jeunes pousses semble être le titre phare de ce nouvel album. Dans cette chanson, FB arrive a donner une espèce de grandeurs d'âmes aux frasques adolescentes.  Le rythme de la chanson me fait vaguement penser à la bof du film César et Rosalie, signé Philippe Sarde. (hasard ou coïncidence, elle avait repris dans un précédent album la chanson d'Hélène, également composée par Sarde pour Sautet).  J'ai écouté cette chanson en boucle et ne m'en suis pas encore lassé. La retranscription des paroles est de ma pomme n'ayant rien trouvé sur la toile. Mais elle n'est pas achevée car je cale à certains passages (voir ****, à bon entendeur salut). bonne écoute et attention, je vous préviens, c'est grandiose. Vous pourriez ne pas vous en remettre.


    ils demandent qu'à courir
    dans l'herbe tendre, cheveux au vent
    aux joues fougueuses et rayonnantes
    ivres de cris et plein d'élan.

    dans les cours toutes ratatinées
    ils se défoulent à perdre haleine
    les trottoirs sont toujours trop étroits
    dans l'énergie qui se déploie

    on aimerait qu'ils soient sans limite
    que leur course n'est jamais ****
    qu'ils puissent prendre leurs jambes à leur cou
    et hurler comme des loups

    les jeunes poussent à toute allure
    bien étourdis par l'air cinglant
    la sève déborde, les branches s'allongent
    vers la lumière qui ne fait que passer

    ils rêvent de gazon vert et ****
    pour survoler à perdre la tête
    sans se soucier des petites bêtes
    et oublier les bruits qui grondent

    je les espère solides et grands
    pieds bien ancrés dans un seul fer
    qu'ils ne plient pas sous la tempête
    et fassent chaque jour une fête

  • fermer les yeux, écouter

    the sound of your name (Charles Aznavour, Carole king)


    podcast

     

    The sound of your name comes to me any hour
    on wings of the wind, like the scent of a flower
    how can I explain, it's impossible power
    The sound of your name

    The sound of your name is a Valentine greeting
    a bell when it rings and a heart when it's beating
    and drawing a spell where all things keep repeating
    The sound of your name

    Your name is a song that I long to be writing
    the music is strong and the words are inviting
    exchangeable melodies strangely exciting
    I found in your name

    The sound of your name can bring times of desire
    that flares like a flame as it climbs ever higher
    that burns in my senses and turns them to fire
    The sound of your name

    But love is a game that continuously changes:
    the players, discoveries the risk and the dangers
    we started as lovers, we ended as strangers
    now where can I turn?

    Your name's the ghost of a chance that you gave me
    a grave little dance just enough to enslave me
    and only my grief, what is there that can save me
    if you don't return

    At night in my dreams you are there, an obsession
    I whisper your name, like a prayer, a confession
    you've entered my soul and you've taken possession
    and whom can I blame?

    For you are the heaven on earth that I sigh for
    the high unattainable moon that I cry for
    as long as I live, I will live and I'll die for
    The sound of your name

  • Caravan Palace !

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    Après s'est être occupé de trouver des amis pour le réveillon de la saint Sylvestre, il faut songer à la musique d'accompagnement. J'ai trouvé les amis, enfin juste un ami. Mais ça suffit :  ça compte. En plus l'ami en question sera avec ses enfants, ce qui fait qu'avec les miens, on sera 6. Donc ça compte largement. Le lendemain, je pourrai donc téléphoner à droite et à gauche pour souhaiter les voeux tout ça et quand on me posera la question "alors t'as fait quoi hier soir, j'imagine que comme nous, t'as bien arrosé ça ?", je pourrai répondre fièrement que j'avais des amis à la maison et qu'effectivement on a dignement fêté le nouvel an, tout ça et que ce matin, j'ai un peu mal aux cheveux. Trop cool.

    Mais à la base donc,  je voulais parler de musique. Car j'ai découvert un groupe en fouinant sur itunes. Il s'agit de Caravan palace. C'est bringueballant comme la vie en caravane et c'est classieux comme un palace. Et donc ça s'appelle Caravan Palace. C'est français et ça va chercher dans l'électro et dans le jazz. Digne de figurer dans les compils de l'hôtel Costes, ça risque de devenir une référence en matière de french touch au même titre que Air ou Daft Punk. Perso j'adore, ça créé une ambiance, une atmosphère et donc ça passe très bien en première partie de réveillon (après quand les gens sont un peu bourrés, il faut ressortir les vieilleries 80's).

    Ça s'écoute ici (en commençant par jolie coquine).

  • astropolis 2008 - compte-rendu.

    ffc27336907d2cc103c62ec615fac312.jpgGlobalement j'ai passé une bonne soirée même si dans ce genre de nuit, il y a toujours des heures de lassitude, d'errance et de désespoir. Mais l'amour de la musique est plus fort que tout ! Comme il se doit j'ai évité tout ce qui était hardcore et drum'n'bass et adoré la techno joyeuse et nappée distillée sur la scène située dans l'enceinte même du manoir de Keroual. Il faut entendre la techno se fracasser sur la façade gothique du château sur laquelle défilent des images spectrales. C'est quasiment métaphysique comme sensation. Un sentiment de bonheur absolu et d'harmonie.
    J'ai été rassuré par l'affluence (15.000 personnes à vue de nez). Même si on n'en parle moins, le mouvement techno est plus que jamais vivant et tous les jeunes et moins jeunes épris de modernité et qui ont l'envie de communier se retrouvent dans la techno, musique qui ne laisse place à aucun état d'âme. La techno, ça positive la vie.
    Par contre, bon, un peu déçu de voir cette envie qu'ont beaucoup de se défoncer à l'alcool...Je dis ça parce que je me rappelle, "de mon jeune temps", au début des années 90, il ne me semble pas que les gens se défonçaient comme ça. Je ne voudrais pas idéaliser mais j'ai le sentiment qu'en ces temps anciens, le public techno était plus soft et plus épris de musique. Aujourd'hui, pour beaucoup de jeunes, je crois que la musique n'a aucune importance. L'essentiel, c'est de se cuiter coûte que coûte et le plus vite possible et jusqu'au bout de la nuit. Je crois qu'à côté le problème de la drogue est presque anecdotique.
    J'avais mis le nom de la rose dans mon sac à dos mais j'ai pas trouvé le calme et la concentration pour m'y plonger -))).
    On a quitté la rave vers les 7h30 du matin, subi un contrôle alcootest une km après le départ (mais j'ai la chance d'avoir un copain vraiment très sage). On a chopé la train à Brest (dans lequel on a bien déliré, tous bouseux qu'on était) et j'ai retrouvé ma petite maison, ma chérie et mes filles en début d'après-midi.
    Le vieux tient encore le coup mais se dit qu'il ne ferait pas ça tous les week-end.

    bisous.
    Loïc LT, 21h50
     
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  • astropolis !!!

    Ce weekend, le blogueur sympa se transforme en raver sympa. Ce sera du côté de Brest. Il n'y aura pas Arnej dont j'écoute le titre they always come back en boucle depuis quelques jours mais il y  aura du beau monde.

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  • au 'restaurant sympa'

    ae16f825d2c0fda6bf0bc9de543e4312.jpgPendant nos vacances en Vendée, alors que nous flânons un soir dans les rues de La Faute-Sur-Mer, nous passons devant un restaurant qui a l'air sympa. Comme de fait, le restaurant s'appelle le restaurant sympa. (ça ne s'invente pas). Nous décidons d'y entrer pour dîner. Comme le temps est incertain, nous décidons de manger à l'intérieur. On s'installe, on commande un apéro ainsi que des moules-frites. Il s'avère que ce soir-là, un petit concert est organisé. Le chanteur s'appelle Ivan Maldoror et on le voit qui prépare son matos tout souriant. On se dit qu'on va passer une bonne soirée. Le mec commence à chanter et dans la salle, seules trois tables son occupées. Le Muscadet me monte à la tête, Chloé et Lola, bons publics dansent et IvanMaldoror leur sourit tout content qu'il est de rendre des enfants heureux. Ses chansons sont des reprises de trucs d'OtisRedding, de Bob Marley et d'autres choses dans le genre qui se laissent écouter tout en mangeant. Le chanteur fait participer son petit auditoire en posant des questions ou en disant des conneries du genre 'voilà, ça c'était de Gérard Souchon', espérant bien sûr qu'on le reprenne. Ce que je fais. On passe une bonne soirée. Mais les clients d'une table s'en vont. On n'est plus que deux tables. Parallèlement cinq serveurs s'affairent. Quasiment un serveur pour deux clients. Dehors, sur la terrasse, il y a un peu de monde mais ils ne peuvent pas voir le concert.
    Je me sens bien jusqu'à ce moment où Ivan Maldoror qui vient de chanter Don't worry be happy nous dit que le morceau est de Bobby McFerrin (si ma mémoire est bonne). Et je me dis à ce moment-là que le point commun entre tous les titres qu'il nous chante est que ce sont tous des morceaux qui ont été repris pas les publicitaires. Et là, je ne sais pas pourquoi, emporté par mon enthousiasme et par le muscadet, je lui dis ouvertement alors que le silence complet s'est fait dans la salle 'mais toutes ces chansons, ce sont avant tout des chansons de pub, à la base'. Texto. Ivan Maldoror me regarde et se met gentiment à rire, une sorte de rire moqueur en même temps que poli (un peu comme l'on rit lorsqu'un enfant vient de sortir avec beaucoup d'assurance une grosse stupidité) et il m'explique devant tout le monde qu'avant d'être des musiques de pub, ces chansons furent avant tout écrites et interprétées par des artistes. Disant cela, il croit m'apprendre quelque chose. A ce moment-là, je suis tout rouge et je me sens terriblement seul. Prisca rit elle aussi et j'ai cru entendre un des serveurs et la tablée d'à côté se moquer. Je me dis qu'Ivan Maldoror doit me prendre pour un imbécile heureux, un consommateur influencé par la publicité, un fidèle de tf1.
    Quelques minutes après, le chanteur fait une pause et vient à notre table pour signer des autographes à mes filles. L'occasion est trop belle. Il est impératif que je rattrape le coup et là je lui sors un 'Maldoror, c'est par rapport aux chants de Maldoror de Lautréamont ?', espérant montrer ainsi ma culture. Il confirme évidemment. (de tout façon, c'était évident). Et ensuite, je prends mon courage à deux mains et lui explique que par ce que j'avais dit tout à l'heure je voulais dire que pour le français moyen, qui n'a pas, comme chacun sait, beaucoup de culture musicale, ces titres sont avant tout, "à la base", des musiques de pub. 

    Je sais pas si j'ai sauvé le coup mais en tout cas j'ai essayé.Mais globalement quand même, c'est la honte. 

    Loïc

     

  • un merveilleux été...

    Il y a quelques mois, j'ai acheté un cd !! Comme dans l'ancien temps, à savoir que je me suis rendu dans un magasin où il y a plein de choses en vrai et notamment des cd. On choisit ce qu'on veut, suite à quoi, on passe à ce qu'on appelle une 'caisse' et on il faut payer. C'est à dire qu'on ne peut pas sortir du magasin sans donner de l'argent au vendeur. Il y a plusieurs façon de la faire, soit par carte bancaire (méthode la plus courante), soit par chèque ou alors en espèce. J'explique tout ça aux jeunes et à tous les gens qui auraient oublié que la musique a un prix. Comme toute oeuvre d'art. Le cd en question était "l'invitation"...et en ce merveilleux été, j'ai envie de vous faire partager celui de Daho. Très jolie chanson qui fleure bon les petites maisons perdues dans quelque pays ensoleillé.

    089916f8e6cabd7f85f0b85587d7b938.jpgRien ne semble pouvoir venir troubler
    Ce merveilleux été
    La maison est grande ouverte et aérée
    J’ai réparé
    La toiture et repeint les murs
    J’ai pansé mes blessures
    Et refait ma vie
    Ici

    Il flotte un si merveilleux parfum sucré
    De fleurs éclatées
    Comme un je ne sais quoi de sacré
    Dans le ciel, l’été
    L’azur est aveuglant
    Et pur
    Comme une éclaboussure
    Dans ce cadre idéal

    Et toi
    Toi
    Tu veux savoir pourquoi aujourd’hui je ne t’aime plus
    Pourquoi depuis un moment on ne se capte plus
    Et tu pleures en secret
    Toutes les larmes de ton corps
    Comme si j’étais mort

    Il règne une si oppressante chaleur
    Comme une torpeur
    Alors que montent les larmes de ton corps
    Fais comme si j’étais mort


  • kosmas epsilon

    Le titre Innocent Thoughts de Kosmas Epsilon est une tuerie, un morceau de trance véritablement divin qui nous raconte quelque chose comme l'histoire des hommes. Idéal au casque pour un footing en forêt. Sinon, les types ont un myspace, comme de bien entendu.