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  • rentrée littéraire 09, suite

    9782283023488.jpgEt il faut peut-être rajouter l'annonce de Marie-Hélène Lafon. Bonne critique de toutes part, tout arrive sur france culture entre autres et celle de télérama (par Christine Ferniot) dont voici la fin :

    Sa fiction devient d'une redoutable puissance grâce au rythme de ses phrases longues, tantôt pressées, tantôt languides. Elle déniche le mot juste qui cingle, l'adjectif qui hypnotise, la ponctuation qui rend la phrase vertigineuse. Ce septième livre est le plus abouti, le plus apaisé, plein de silences, de pudeurs et de désirs.

    Ce qui donne envie de courir l'acheter ou plutôt me concernant de cliquer l'acheter. Ce qui va être fait dans la minute.


    interview pour fnac.com :
  • CR116 - eldorado - Laurent Gaudé

    9782742769322.jpgprésentation de l'éditeur : La double trajectoire d’un policier des frontières qui perd le sens de sa mission et d’un jeune émigrant soudanais qui tente d’atteindre l’Eldorado européen.

    A Catane, le commandant Salvatore Piracci surveille les frontières maritimes. Gardien de la citadelle Europe, il navigue depuis vingt ans au large des côtes italiennes, afin d’intercepter les bateaux chargés d’émigrés clandestins qui ont tenté la grande aventure en sacrifiant toute leur misérable fortune… en sacrifiant parfois leur vie, car il n’est pas rare que les embarcations que la frégate du commandant accoste soient devenues des tombeaux flottants, abandonnés par les équipages qui avaient promis un passage sûr et se sont sauvés à la faveur de la nuit. Un jour, c’est justement une survivante de l’un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant Salvatore Piracci, et cette rencontre va bouleverser sa vie. Touché par l’histoire qu’elle lui raconte, il se laisse peu à peu gagner par le doute, par la compassion, par l’humanité… et entreprend un grand voyage.
    Au Soudan, pour Soleiman et son frère Jamal, c’est le grand jour : ils ont enfin amassé la somme d’argent qui leur permettra de quitter le pays et le continent pour une vie meilleure. Mais les jeunes gens sont bientôt séparés par le destin. Soleiman rencontre Boubakar le boiteux et c’est avec ce nouveau compagnon qu’il poursuivra – d’Al Zuwarah à Ghardaïa, Oujda, puis Ceuta… – son voyage vers l’Eldorado européen.
    Parce qu’il n’y a pas de frontière que l’espérance ne puisse franchir, Laurent Gaudé fait résonner la voix de ceux qui, au prix de leurs illusions, leur identité et parfois leur vie, osent se mettre en chemin pour s’inventer une terre promise.

    mon avis : Comme je suis dans un bon soir, je vais dire que j'ai assez apprécié eldorado. Mais avant hier soir, j'aurais sans doute dit le contraire. Comme quoi à l'espèce de blog (comme ailleurs), le compte-rendu de lecture est très subjectif. Mais ce destin croisé entre un jeune soudanais désirant rejoindre l'Europe et un garde-frontière italien que du jour au lendemain décide de tout claquer est poignant, bien construit et pas manichéen pour un sou. Mais je n'ai pas cessé d'être agacé par le côté un peu trop caricatural des personnages, par le déballage de bons sentiments et puis surtout je n'ai pas trouvé du tout crédible l'histoire du garde-frontière. Qu'il se met à avoir des remords quant à l'ignominie de son métier passe encore mais qu'il décide de partir la nuit dans une misérable barque pour finalement accoster sur les côtes africaines et finir sa vie comme un clodo au long cours, ne passe pas. Et le clou du spectacle, c'est la rencontre des deux héros, l'un, Soleiman le soudanais à l'aube d'une nouvelle vie et l'autre Salvatore , au terme de la sienne et l'échange d'un collier vert cher au coeur du premier. Eldorado est un puissant tire-larme bourré de clichés mais bon comme je l'ai écrit plus haut quand même pas dépourvu d'intérêt notamment lorsqu'il est question des rapports entre immigrés en route vers la Terre Promise, rapports pas toujours très fraternels...

    roman, paru en 09/2007
    Actes sud, 238 pages
    lecture du 01/09 au 05/09/09
    note : 2.5/5
    à venir : ritournelle de la faim , J.MG Le Clézio

  • rentrée littéraire 09

     

    beaune.jpg

    La France est le pays du monde qui compte le plus d'écrivains par habitant et c'est celui aussi où ils sont le plus talentueux. Ce qui n'est pas pour me déplaire car je préfère qu'on ait de bons écrivains que de bons sportifs (mais si c'était possible d'avoir les deux, ce serait mieux). La littérature sublime la vie, nous aide à vivre et à mourir alors que le sport sert à se voiler la face, à lutter vainement contre le temps qui passe. Mais c'est vrai que j'aime le sport et plus que de raison même. Mais il n'en reste pas moins que je suis conscient que le sport est un leurre.
    Voilà pourquoi il ne faut pas prendre à la légère la rentrée littéraire dans un pays comme la France. Et voilà pourquoi aussi il est difficile de faire son choix (je sais, c'est un peu tarte à la crème de dire qu'"il est difficile de s'y retrouver dans les 600 romans de la rentrée"). Et comme on ne peut pas tout lire, il faut faire des choix.

    . Un homme louche de François Beaune me tente bien. Parce qu'il y a des bambous en arrière plan de la photo promotionnelle ;

    . Des hommes de Laurent Mauvignier car c'est la seule sortie des Editions de Minuit et que les Editions de Minuit sont chères à mon coeur ;

    . Demon de Thierry Hesse pour l'ambition et parce qu'un peu dans l'esprit du sublime zone de Mathias Enard ;

    . Hors-champ de Sylvie Germain parce qu'il faut une dame et que l'histoire un brin kafkaienne de cet homme qui devient invisible est assez tentante ;

    . L.A Story de James Frey parce qu'il faut un roman étranger ;

    . Un coeur intelligent de Alain Finkielkraut parce qu'il faut un essai, parce que Finkielkraut est brillant et parce qu'il nous dit ici son amour de la littérature.

     

  • Château de La Forest : réparer l'injustice.

    Je sais un chateau, cher à mon coeur, qui porte le même nom que d'autres chateaux mais comme les autres chateaux sont plus prestigieux ou plus connus, il n'y en a que pour eux sur google. Alors, le but va être, grâce à ce blog de diffuser les photos et d'attendre que le moteur mouline et ainsi le faire remonter dans les résultats (je suis assez confiant du fait de ma triste expérience de blogger : critiquant une société poseuse de fenêtre, mon article est monté en 2ème position dans les résultats des requêtes portant sur le nom de la société  et je me suis attiré l'ire de son patron mécontent de cette mauvaise pub sur internet...on le comprend mais bon il m'a menacé de poursuites et d'une amende de 300.000€. vin diou).

    Le chateau de la forest est situé sur la commune de Languidic, non loin du Blavet. Wikipedia (sur la fiche de Languidic) nous apprend qu'il date du XVII et du XIX. Et geoportail m'informe qu'il trône à 83 mètres au dessus du niveau de la mer. J'ajoute qu'il fut la propriété du conte de Kéret et je n'en sais guère plus. A qui appartient-il aujourd'hui ? A un quelconque héritier ? Ou a plusieurs ? Il a l'air entretenu mais est-il habité ? Des voisins sans doute sauraient me renseigner mais à quoi bon.

    D'un point de vue esthétique, ce chateau n'a rien d'extraordinaire, il est même plutôt banal mais pour être passé à côté pas plus tard que cet après-midi, je peux dire qu'il en impose et que dans la voiture, tout le monde a crié "wouah" lorsque la batisse nous est apparu à la sortie du bois.

    photos :

    LAFOREST.jpg

    chateau de la forest.jpg
  • sur les docks, lundi 07.09 : Le camping du Perroquet à Bray-Dunes

    campingperroquet.jpgC'est sur France Culture (la Seule Radio), sur les docks (je reparlerai de la grille de rentrée de fc quand je me sentirai psychologiquement près), lundi 07.09 et je pense que ça vaut une oreille attentive (ou les deux) et perso ça me donne quelques idées de vacances :

    Un documentaire de Olivier Chaumelle et Nathalie Battus
    Qu’est-ce qu’il y a tout en haut de la France ? La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ? Le Panthéon ? Le Mont-Blanc ? La Constitution de la Ve République ?
    Tout en haut de la France, métropole et outre-mer confondus, il y a le Camping du Perroquet à Bray-Dunes* ! Par 51°05’ N, le Camping du Perroquet est au faîte, sur une carte géographique ordinaire avec le nord en haut, de notre beau pays. Plus haut, c’est la Belgique ou la mer.

    Le terrain mesure 28 hectares et s’étend sur 1,7 km entre l’entrée et la Mer du Nord. C’est un camping mythique. Il a gardé des airs de Front Populaire, et la classe ouvrière, certes résiduelle, de la région, s’y rend avec joie et dignité. Le bon bol d’air y est encore bon marché, et on connaît bien les voisins, à force. Opter pour un mobile-home de 40 m2 posé sur le sable engendre des habitudes, car le mobile-home n’est pas si mobile que ça, même si son propriétaire est tenu d’y laisser les roues, en vue d’un hypothétique déplacement.

    Un calcul simple permet d’établir que loger dans un mobile-home tout confort au camping du Perroquet revient à environ 300 € par mois, ce qui défie toute concurrence, surtout au bord de la mer. Seulement, pour des raisons purement fiscales, il est interdit d’habiter toute l’année dans un camping.
    Et la famille Lanoye, aux commandes du Camping du Perroquet depuis le début en 1958, veille strictement à ce que cette enclave de quiétude reste en conformité avec la Loi.

    Avec :
    Sandrine Rousseau, économiste et auteur de romans policiers ;
    Christian Deloeuil, cinéaste ;
    Jean-Pierre Mortagne, journaliste sportif à France Bleu Nord ;
    Et les vacanciers du Camping du Perroquet : Stéphane Dewitte, Catherine Bouron, Olga et Jules Levens, Joël Sand, Jean-Pierre Mercier.

    Producteur coordonnateur: Alexandre Héraud
    Producteur délégué: Olivier Chaumelle
    Réalisation: Nathalie Battus

     

    * je ne sais plus dans quelle chanson il est question de Bray-Dunes.

  • semi marathon Auray-Vannes, J-8

    BlavetEcluse.JPGCe matin, dernière séance de fractionné avant le semi. Temps splendide, pas trop chaud, juste bien. Je file au bord du fleuve Le Blavet ( du côté de l'écluse de Minazen ) où j'ai pris mes habitudes depuis quelques jours.
    3 kms à 12 kmh et ensuite :

    . 2000m en 07.42
    . récup : 01.39
    . 1000m en 03.52
    . récup : 02.42
    . 3000m en 11.40
    . retour : 2500mn en 14.35

    Le clou de la séance fut ce 3000m que j'ai réussi à faire à 15.40kmh sans vraiment souffrir, avec une fréquence cardiaque moyenne de 93% de FCM.
    Tout va très bien donc. Je suis en confiance.

    Et cet après-midi, reconnaissance du parcours en voiture. Je dois dire que je ne l'ai pas trouvé si difficile qu'on dit. Il y a bien quelques bosses mais rien d'insurmontable. Mon but est de boucler l'affaire en moins de 1h40, mais flirter avec les 1.35 serait encore mieux. Ce qui signifie 4,30mns au kilomètre. Ça devrait le faire.

  • CR115 - Alabama song - Gilles Leroy

    9782070359844FS.gifle mot de l'éditeur : "Les garçons des clubs, les jeunes officiers du mess, je les tiens dans ma main gantée de fil blanc. Je suis Zelda Sayre. La fille du Juge. La future fiancée du futur grand écrivain.
    Du jour où je l’ai vu, je n’ai plus cessé d’attendre.
    Et d’endurer, pour lui, avec lui, contre lui."

    Montgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, « Belle du Sud », rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du tout New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
    Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister…
    Mêlant avec brio éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».


    mon avis : Alabama song est un petit bijou de roman que j'ai lu dans un état de grande jubilation (et d'ailleurs dans la foulée, je me suis dégoté le seul roman de Zelda traduit en français (accordez-moi cette valse) et puis tendre est la nuit de Scott).
    Alors donc, le narrateur est Zelda et c'est la grande prouesse de l'auteur qui d'avoir si bien réussi à se mettre dans sa peau le temps de 200 pages. On s'y croirait, on croirait vraiment que c'est Zelda qui s'exprime tant le tout est raconté avec naturel et sincérité. Maintenant, bien sûr il s'agit plus d'une fiction que d'une biographie. Mais on apprend beaucoup sur les années 30, sur le couple Fitzgerald évidemment, sa beauté, sa magnificence mais également ses débordements et ses excès, sur l'environnement du couple avec par exemple ce Lewis O'Connor (qui n'est autre qu'Ernest Hemingway) écrivain et ami de Scott, détesté par Zelda qui le trouve grossier, vulgaire, égoïste...
    Et la descente aux enfers de Zelda, malade et incomprise de tous (et avant tout de son mari), hospitalisée en établissements psychiatriques en Europe et aux Etats-Unis.
    Je me suis attaché à cette femme entière, délurée, amoureuse, sincère, mais trop faible, trop naïve dans cet univers littéraire trop masculin.
    Chapeau à Gilles Leroy pour ce chant d'Alabama, couronné du Goncourt en 2007. Et des Goncourt de cette trempe, on en redemande. (de toute façon, nous les français, si on n'est pas une nation sportive, on a les meilleurs écrivains du monde...c'est parce qu'on est trop introverti, qu'on n'a pas confiance en nous, sauf quand on est seul et devant une page blanche. On est comme ça nous les français, on est un peu froussard et puis on est raide comme des balais aussi mais là c'est génétique. )

    roman, paru en 08/2007
    Folio, 215 pages
    lecture du 30/08 31/08/09
    note : 4/5
    à venir : eldorado, Laurent Gaudé

  • Bruce Bégout dans le texte : microscopie du caddie

    caddie.jpg"S'il est, entre autres enseignements, une vérité que la sociologie urbaine nous a transmise, c'est que la ville ne se résume pas à ses limites géographiques. Où que nous allions, nous transportons dans nos bagages ses manières de vivre, de percevoir et de penser. Sans même sortir de son périmètre, la ville est devenue ubiquitaire.
    Le maniement d'une chariot de supermarché ne fait pas exception à cette règle. Là, se trouve concentrée toute notre expérience de la circulation urbaine. A bien considérer les choses, le Caddie constitue en effet l'exemple type de la construction automobile de la réalité, non pas seulement parce qu'il possède quatre roues et exige un certain sens de la conduite, mais surtout parce qu'il réalise la séparation du coffre de la voiture qui devient, par ce biais, ambulant. Comme l'automobile ne peut en toute logique pénétrer dans le bâtiment - tout du moins pour l'instant, puisque les supermarchés drive-in n'ont pas encore vu le jour -, elle se sépare d'elle-même puis se minituarise , car rien, jusqu'à l'intériorité, ne doit résister à sa puissance d'infiltration. A la sortie de l'hypermarché, le coffre avalera sans reste les diverses marchandises que le chariot avait précédemment englouties, confirmant sa paternité."

    Bruce Bégout (p67,68, l'éblouissement des bords de route)

  • semi-marathon Auray-Vannes, J-12

    J'ai fait une sortie longue hier soir dont je suis content et mécontent. Content parce que j'avais de bonnes sensations et j'ai réussi à garder un bon rythme sur les 21kms que contenaient le circuit (autour du Blavet entre Pont-Augan et Pont-Neuf, plat pour l'essentiel) avec un dernier kilo à bloc en 3.51. Pour le total, ça fait 1h33. Et c'est là que le bas blesse. 1H33, c'est ce que je veux faire sur semi, ce n'est pas un chrono à faire à l'entraînement, à quelques jours d'Auray-Vannes qui plus est.
    N'importe quoi des fois. Pourtant, je m'étais promis avant le départ de rester largement en deça des 13kmh. Et ba non, une fois parti, les bonnes sensations étant, il a fallu que je me donne à fond. Je deviens complètement irresponsable dès que je cours.
    Du coup, si à l'arrivée, je me suis trouvé plutôt bien, en soirée ce fut plus difficile et encore aujourd'hui mon organisme n'a pas digéré. Heureusement que le semi n'a pas lieu dimanche sinon c'était la sale chrono assuré. Donc j'ai quand même 12 jours pour récupérer, 12 jours que je vais essayer dé gérer au mieux avec en point d'orgue une séance de fractionné 4*2000 programmé samedi matin.
    Sinon, j'ai prévu d'aller faire du repérage en voiture le week-end prochain afin de voir sur zone la gueule d'Auray-Vannes. Histoire d'élaborer une stratégie de course.
    J'ai reçu les papiers : je porterai le dossard 3170.